PowerVision PowerEgg X, le test

Ce nouveau venu dans l’univers des caméras volantes a été présenté pour la première fois au CES 2020 qui s’est tenu à Las Vegas. Le concept du PowerEgg X ? C’est un… plusieurs en un ! Les promesses ? C’est une caméra à main, c’est une caméra volante, c’est un drone capable de voler sous la pluie, c’est un drone capable de se poser sur l’eau, c’est une caméra d’intérieur avec suivi des silhouettes. Rien que ça ! On dit souvent qu’à trop en faire, on le fait mal. Est-ce vrai pour cet appareil ? Réponse dans cette chronique. Notez que le PowerEgg X Wizard nous a été prêté par PowerVision. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Cette vidéo  est également téléchargeable ici, pour éviter les effets de compression de YouTube. Attention, elle pèse un peu plus de 13 Go.

Ce qu’il y a dans la boite ?

Le PowerEgg X Explorer est un pack livré dans une mallette en mousse épaisse, solide, et fermé par un gros Velcro. Elle est dotée d’une double poignée de transport. Dans cette mallette, on trouve un jeu de documentations, le PowerEgg X, sa radiocommande, des bras moteurs avec leurs moteurs et leurs hélices, une pochette souple pour le PowerEgg X, un kit de deux pièces pour la transformation en caméra à main, une pièce pour un pied photo, un chargeur de batteries, une batterie, des câbles USB vers USB-C, Lightning, microUSB, un jeu d’hélices supplémentaires et un tournevis. La première étape consiste à mettre la batterie en charge. Il s’agit d’une 3S (11,4 V) de 3800 mAh. Elle adopte un format propriétaire. PowerVision fournit un chargeur secteur, qui permet aussi de recharger la radiocommande en même temps que la batterie du drone.

Découverte de l’œuf

Le PowerEgg X est d’une forme presque ovoïde – à vrai dire c’est plutôt un ballon de rugby petit format, mais entièrement lisse. Voilà qui est surprenant, même si le PowerEgg X tient de son grand-frère le PowerEgg. Pourquoi surprenant ? Parce cette forme n’est pas habituelle dans l’univers des drones, et parce qu’à l’usage… elle n’est pas vraiment pratique. Il n’y a pas d’apérités : le PowerEgg X roule s’il se trouve sur une surface inclinée ! Je l’ai rattrapé de justesse à plusieurs reprises, avant qu’il n’aille se fracasser au sol. Si vous avez les doigts gras, évitez de manipuler l’appareil, il risque de vous échapper des mains !

Comment l’ouvrir ?

Pour accéder à l’appareil, il faut ouvrir l’œuf. Il n’y a de visible qu’une LED à l’arrière, 4 trous pour les LED de la batterie sur le dessus et un bouton interrupteur. Et puis une petite languette en caoutchouc. Il faut tirer sur cette languette, du côté opposé au logo PowerEgg X pour retirer le capot inférieur de l’œuf. Autant dire que cette manipulation n’est pas naturelle même si on s’y habitue rapidement. Ce qu’il faut savoir ? Si en refermant l’œuf vous coincez la languette à l’intérieur de la coque ou, pire, si vous la cassez (ce qui ne manquera pas d’arriver au fil du temps), c’est l’assurance de peiner pour l’ouvrir, même avec l’aide d’une pointe fine. En pratique, j’ai fini par ne plus remettre le capot après une utilisation…

Tour du propriétaire

A l’avant du PowerEgg X se trouve la caméra, montée sur une nacelle de 3 axes mécanique. Elle est maintenue en place, pour le transport, par une protection à clipser. La retirer n’est pas facile, la remettre ne l’est pas non plus. Mais elle est pourtant indispensable pour éviter d’endommager le mécanisme de stabilisation. Juste au-dessus se trouvent deux caméras qui servent à détecter les obstacles à l’avant. Sur le côté gauche se trouvent une LED et une trappe avec une prise miniUSB protégée par une languette de caoutchouc. Le côté droit est en miroir, mais la prise est une USB-C. En dessous, il y une rangée de capteurs : deux pour le sonar et deux caméras verticales. Deux petits ergots permettent de faire tenir l’œuf sur une surface plane. Mais l’équilibre est fragile : il suffit d’une secousse ou d’incliner un tout petit peu la surface pour que l’œuf roule… Mieux faut être là pour le rattraper à temps !

Comment l’ouvrir, suite

Pour accéder à la batterie et à la trappe de la carte mémoire, il faut retirer la partie supérieure de l’œuf. Deux boutons sur les côtés, sur lesquels il faut appuyer simultanément, libèrent la partie supérieure du PowerEgg X. C’est là que se trouve la batterie, que l’on peut retirer simplement en tirant dessus. Sous la batterie se trouve la trappe pour la carte mémoire microSD, avec un ergot qui la maintient en place. Sachez que si vous oubliez d’installer une carte et que vous vous en apercevez trop tard, rien n’est perdu, l’appareil offre une mémoire intégrée de 6 Go (5,65 disponibles). Comment accéder à cette mémoire ? Il faut brancher le PowerEgg X à un ordinateur via la prise USB-C, et allumer l’œuf. La mémoire apparaitra comme une unité amovible. Et le connecteur miniUSB de l’autre côté ? Il ne sert à rien pour le moment…

Mode caméra à main

Il est possible d’allumer le PowerEgg X ainsi… mais il n’est pas prévu pour ça. Le principe consiste à utiliser des accessoires pour façonner son usage. Pour le transformer en caméra à main, il faut ajouter l’accessoire pour la prise en main d’un côté, une pièce destinée à éviter l’entrée de la poussière de l’autre. Elles viennent s’encastrer sur les côtés de l’appareil, sans contact électronique. Ensuite il faut remettre la partie haute de la coque pour fixer les deux accessoires. Il suffit de passer la main dans la bride sur le côté pour le porter comme un caméscope. Ce qui est dommage ? L’accessoire de prise en main ne peut être installé que sur le côté droit ! Tant pis pour les gauchers…

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8 commentaires sur “PowerVision PowerEgg X, le test

  1. Bravo Fred de ne pas avoir fait d’omelette ?? Bon le sujet ne semble pas passionner les foules… serait-il mort dans l’oeuf ? ?

  2. Merci Fred, pour ce test très complet, je suis impressionné par la qualité de vol de ce Poweregg
    il me semble que tu n’y a pas été insensible et que tu a pris plaisir a le piloter!

    Sur la vidéo il n’est pas spécialement bruyant, moins qu’un DJI en tout cas, tu confirme ?
    Tu compte refaire un petit test une fois les mise a jours faites ?

  3. Test très complet ! merci Fred ! Par contre j’ai une petite question : est-ce qu’avec le temps, le plastique de la bulle étanche ne risque pas de se craqueler et donc par conséquence devenir inutilisable (perte d’étanchéité et/ou perte de transparence et donc visibilité pourrie devant l’objectif)? combien il en coûterait pour racheter uniquement cette bulle étanche?

  4. @ PEUREUX Fabien : La bulle est épaisse, je pense qu’elle est capable de bien résister. Evidemment, sur un gros crash, tout peut arriver. Je suppose que les joints risquent plus de se détériorer, surtout s’ils sont confrontés à un environnement comme le salin et sans possibilité de nettoyer juste après le vol.
    Pour les pièces détachées, je ne sais pas, je vais poser la question…

  5. En version waterproof le drone pèse + de 800 gr power vision a t-il Prévu une mise à jour pour être en conformité avec la législation française ?
    Ou faut-il acheter un module d’identification qui ne sera pas facile à installer sur le drone

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