PowerVision PowerEgg X, le test

Le poids ?

Il est de 854,5 grammes. Cela signifie qu’en France, le PowerEgg X dépasse le seuil de masse de 800 grammes. Il faut donc avoir passé sa formation en ligne sur le site Fox Alpha Tango, et en disposer quand on désire voler. Il faut aussi avoir enregistré l’appareil sur le site Alpha Tango, et apposé son numéro d’enregistrement. Ce que j’ai fait avec le PowerEgg X, bien sûr. C’est tout ? C’est tout pour le moment, mais il faut garder en tête que la réglementation française impose aussi un outil de signalement électronique à distance. Quand ? Pour plus tard… A ce moment, soit PowerVision aura développé un outil logiciel pour être conforme, soit vous devrez ajouter un boitier externe !

La radiocommande !

Dans cette configuration drone, il n’y pas de connexion wifi possible. Il faut donc utiliser la radiocommande, fournie dans le boite. Elle est assez compacte, un peu lourde (357,3 grammes), avec une impression rassurante de solidité. Les mécanismes des deux joysticks sont protégés de l’eau et de la poussière par un soufflet. Sur la tranche basse de la radiocommande, on trouve un bouton On/off sur la droite, puis un bouton dont la fonction est réglable, un bouton pour le RTH et un dernier bouton pour interrompre une fonction automatisée. Juste en-dessus se trouve une prise microUSB pour assurer la charge de la batterie de la radiocommande, une 1S 3,7 V de 1700 mAh.

Radiocommande, suite

A l’arrière figurent une molette pour gérer l’inclinaison de la caméra, un bouton photo, un bouton vidéo, et deux caches. Sous celui de droite, il n’y a… rien. Sous celui de gauche, c’est un connecteur USB pour brancher la radiocommande à votre smartphone. PowerVision livre pour cela 3 câbles (microUSB, USB-C et Lightning). Les deux antennes se déplient, leur plat étant à positionner en direction du PowerEgg X pour optimiser la réception. Le support pour smartphone se déplie aussi, en deux parties, avec une mâchoire destinée à un téléphone mobile – mais incompatible avec une tablette. Attention, il faut penser à déplier d’abord les antennes, puis le support, sinon ça coince. Une fois le support en position, on a accès à un interrupteur qui permet de choisir entre les modes de vol N (normal), E (Easy) et P (Professional).

Mise en route

Branchez la radiocommande et le smartphone, allumez la radiocommande avec une pression simple de 3 secondes sur le bouton on/off, lancez l’app Vision+2, allumez le PowerEgg X, attendez un peu. Il faut passer par une étape de liaison, une fois pour toutes, qui repose sur la lecture du QRCode situé sur le flan du PowerEgg X. Vous devez ensuite choisir la version normale ou waterproof. Une fois connecté, l’app affiche un récapitulatif de l’état de la machine. Il est probable que vous deviez procéder à un calibrage avant décoller. Vous n’aurez plus à passer par cette étape d’appairage lors des prochains vols. 

L’interface en mode drone ?

Elle se présente différemment de celle en mode caméra à main, avec le bouton d’enregistrement à droite de l’écran. Le retour vidéo occupe l’intégralité de l’écran, avec les icônes de télémétrie et d’accès aux réglages en surimpression. Il y a le nombre de satellites, la qualité de la liaison radio, l’état de la batterie du drone, la distance, la hauteur, les vitesses horizontales et verticales, la hauteur via le positionnement VPS, et la durée de vol. Un curseur en bas de l’écran donne une estimation de l’autonomie restante. A droite, ce sont les outils de la caméra, à gauche ce sont ceux pour l’automatisation des vols. En haut à droite, une icône donne accès aux réglages principaux.

On y trouve quoi ?

Le premier onglet permet de gérer le type de Return To Home (RTH) : à la position de la radiocommande, au point de décollage ou là où l’appareil se trouve. La hauteur de ce retour est également réglable. Elle est de 20 mètres par défaut, la valeur la plus basse, et jusqu’à… 50 mètres seulement. Il est possible de calibrer l’IMU (accéléromètre et gyroscope) et la boussole électronique. Un mode Beginner permet de bloquer la machine à un rayon de 30 mètres. La limite de hauteur de vol est de 120 mètres, mais elle est réglable jusqu’à 500 mètres. La distance maximale de vol n’est pas limitée par défaut, mai elle peut être précisée. Enfin, il est possible de régler les expos des joysticks pour adoucir le contrôle – mais cette fonction n’était pas opérationnelle sur la version de l’app que j’ai testée.

Et quoi encore ?

Le deuxième onglet permet d’activer la détection d’obstacles à l’avant, avec une indication de la distance. Le troisième onglet permet de calibrer la radiocommande et de choisir le mode. Elle est en mode 2 par défaut (gaz à gauche), mais il est possible de passer en modes 1 et 3 (pas 4). C’est là aussi que l’on peut définir l’usage du bouton dont la fonction est réglable. On peut par exemple lui imposer l’inclinaison 0° puis -90° de la nacelle. Le quatrième onglet est celui de la batterie. On y voit l’état de chaque cellule, la tension et la température. Une option permet le retour de l’appareil lorsqu’il détecte que la batterie est juste suffisante pour revenir.

Ce n’est pas tout !

L’onglet nacelle permet de choisir entre le mode Follow et le mode FPV (avec inclinaison sur les côtés), l’inclinaison rapide vers le bas et vers le haut (qui permet aussi de la recentrer si elle est bloquée vers la droite ou la gauche), le calibrage et les réglages plus fins si la nacelle n’est pas bien stabilisée. Le dernier onglet donne le choix entre le système métrique ou impérial. Au final, le PowerEgg X offre de nombreux réglages. C’est une bonne nouvelle !

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8 commentaires sur “PowerVision PowerEgg X, le test

  1. Bravo Fred de ne pas avoir fait d’omelette ?? Bon le sujet ne semble pas passionner les foules… serait-il mort dans l’oeuf ? ?

  2. Merci Fred, pour ce test très complet, je suis impressionné par la qualité de vol de ce Poweregg
    il me semble que tu n’y a pas été insensible et que tu a pris plaisir a le piloter!

    Sur la vidéo il n’est pas spécialement bruyant, moins qu’un DJI en tout cas, tu confirme ?
    Tu compte refaire un petit test une fois les mise a jours faites ?

  3. Test très complet ! merci Fred ! Par contre j’ai une petite question : est-ce qu’avec le temps, le plastique de la bulle étanche ne risque pas de se craqueler et donc par conséquence devenir inutilisable (perte d’étanchéité et/ou perte de transparence et donc visibilité pourrie devant l’objectif)? combien il en coûterait pour racheter uniquement cette bulle étanche?

  4. @ PEUREUX Fabien : La bulle est épaisse, je pense qu’elle est capable de bien résister. Evidemment, sur un gros crash, tout peut arriver. Je suppose que les joints risquent plus de se détériorer, surtout s’ils sont confrontés à un environnement comme le salin et sans possibilité de nettoyer juste après le vol.
    Pour les pièces détachées, je ne sais pas, je vais poser la question…

  5. En version waterproof le drone pèse + de 800 gr power vision a t-il Prévu une mise à jour pour être en conformité avec la législation française ?
    Ou faut-il acheter un module d’identification qui ne sera pas facile à installer sur le drone

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