Flywoo FlyLens85, le test d’un nano racer 2S équipé en DJI O3 allégé

Le FlyLens85 est le modèle nano racer 2S de chez Flywoo, qui vient concurrencer le Pavo Pico de BetaFPV, le Mobula8 HD de Happymodel, et l’Acrobee75 de NewBeeDrone… Bien qu’il soit libellé 85, c’est un appareil un peu plus imposant puisque sa diagonale de moteur à moteur est de 9,3 cm. Mais sa principale caractéristique, c’est d’être équipé d’un DJI O3 Lite.

C’est quoi, un DJI O3 Lite  ?

C’est un boitier DJI O3 et sa caméra qui ont été débarrassés du superflu par Flywoo pour gagner quelques grammes. La promesse, c’est un nano racer plus réactif et avec une meilleure autonomie…

La vidéo

Régime minceur ?

Le FlyLens85 est vendu en plusieurs versions. Celle que j’ai achetée est prête à voler, prééquipée avec un boitier O3 de DJI en version Lite. Le O3 Lite est un kit proposé par Flywoo pour bidouiller un DJI O3 et le remonter avec un support minimaliste. Il est aussi commercialisé déjà démonté et remonté avec le kit, pour ceux qui n’ont pas envie de prendre le risque de bidouiller leur O3. C’est cette version qui est intégrée dans l’exemplaire que j’ai testé.

O3 Lite ?

Le boitier est plus compact (28,5 x 28,5 x 12,5 cm au lieu de 30,5 x 32,4 x 13,8) et plus léger (18,2 grammes au lieu de 27,8). La caméra subit aussi un régime (5 grammes au lieu de 9) amincissant (1,65 x 1,8 x 1,4 cm au lieu de 2,12 x 2 x 1,79). Soit au total 10,6 grammes de gagnés. Sur un appareil qui pèse une centaine de grammes, cela représente environ 10 % et c’est beaucoup ! L’antenne polarisée à double connecteur et capuchon épais est remplacée par deux antennes dipôle souples, pour encore quelques grammes de moins. 

Les compromis ?

Pour installer le O3 Lite à bord, Flywoo a fait des choix. Le premier, c’est de placer le boitier sous l’appareil, protégé par une cage en plastique ouverte. Elle fait donc office de train d’atterrissage et se trouve exposée aux chocs. Autant dire que le système m’a surpris, sachant que le O3 est le composant le plus cher de la configuration.

L’accès à la carte mémoire n’est pas facile, mais il est possible. Il vaut mieux être équipé d’une pince à épiler pour faciliter l’insertion et l’extraction. Le connecteur USB-C est un peu plus difficile d’accès avec un câble du commerce. Flywoo fournit pour cela un câble USB avec une prise USB-C coudée pour faciliter le branchement.

La caméra est dépourvue de son boitier, elle aussi. Elle est installée sur un support spécial monté sur 3 amortisseurs en caoutchouc. Elle est assez exposée aux chocs, mais la lentille est protégée par un filtre UV fourni par Flywoo. Ce qu’il faut savoir ? Les filtres pour DJI O3 (voir ici pour un comparatif) ne sont pas compatible avec la caméra O3 Lite de Flywoo. Si vous désirez un filtre ND, et il est fort probable que vous en ayez besoin, nous allons le voir, il faut en commander des spéciaux O3 Lite auprès de Flywoo…

La structure en carbone ?

Elle est faite d’une seule pièce, très ajourée, sur laquelle sont directement installés les moteurs. Une protection d’hélices, d’une seule pièce elle-aussi, est fixée sur la structure sur 4 points. Il n’y a pas d’arceaux vers les moteurs – il est donc recommandé de ne pas mettre les doigts sous l’appareil quand les hélices tournent. Quoi que, j’en ai fait l’expérience, on ne risque pas grand-chose à part une éraflure.

A l’intérieur de cette protection est glissée une LED fine de couleur bleue, accolée à une gaine translucide. Le tout est branché avec un connecteur à 2 fils sur l’électronique de bord. Pour avoir accès à l’intérieur de l’appareil, il suffit de retirer les 4 vis qui tiennent le support du O3 Lite. On note la présence d’un BEC qui alimente le O3 et le bandeau LED. 

L’agencement ?

Les deux antennes dipôles pour le boitier O3 sont guidées par une pièce en TPU, tout comme l’antenne en T ExpressLRS. Le montage est propre ! Les fils des moteurs sont fixés à la frame avec des clips en plastiques. Propre aussi ! Il n’y a pas de fils qui dépassent, rien qui risque de se prendre dans les hélices ou d’être arraché lors d’un crash. Les fils des moteurs sont en revanche soudés : les changer nécessite de dégainer le fer à souder. Le connecteur microUSB du contrôleur de vol est accessible par le haut, très facilement, y compris lorsque la batterie est en place.

Le support de batterie ?

La batterie est à installer dans une pièce en TPU assez fine, sur le dessus et en largeur. Par défaut, c’est celle pour la batterie LiHV 2S 750 mAh de Flywoo qui est installée. L’insertion de cette batterie semble impossible au premier abord : ça ne rentre pas ! Mais on finit par comprendre comment forcer le passage et la mettre en place. L’avantage ? Elle tient très bien ! En revanche, une batterie de 450 mAh est trop petite pour cette pièce, elle ne tient pas en place. L’astuce consiste à glisser un bout de mousse pour caler la batterie. Ou un bout de bois, comme je l’ai fait à plusieurs reprises sur le terrain, en l’absence de mousse.

Les autres supports de batterie ?

Dans la boite, Flywoo fournit un autre support destiné à accueillir une batterie de 1000 mAh. La liste des accessoires en ligne indique qu’un support pour batteries de 550 mAh est également disponible. Pour retirer le support et le remplacer, il faut le tourner de 90° et le tirer vers l’avant de l’appareil. Là encore, c’est un peu complexe les premières fois, mais on y parvient assez facilement avec de l’entrainement. 

Le contrôleur de vol ?

C’est Goku Versatile F405 AIO basé sur un processeur F4, avec 6 UART, une Blackbox de 8 Mo, un baromètre altimétrique, un module ExpressLRS 2,4 GHz intégré (sur l’UART 1), un connecteur pour un O3 Air Unit de DJI, et un ESC 4 en 1 de 12A pour des batteries 1S et 2S. Les moteurs sont des brushless 1003 à 14800KV pour des hélices bipales de 2 pouces Gemfan 2015. Ces moteurs sont positionnés en mode push, orientés vers le bas. Les hélices tournent dans le sens inverse de celui habituel de Betaflight. Au cas où, voici un dump des réglages d’usine.

Mise en route

Le manuel vidéo de Flywoo invite à effectuer l’appairage du module ExpressLRS avec la technique du branchement de la batterie à 3 reprises. Je préfère la méthode du flashage de firmware, facilité par le fait que le module ExpressLRS occupe un UART (plutôt que présent en SPI). L’outil ExpressLRS Configurator permet de créer un firmware basé sur la catégorie « Flywoo 2.4 GHz » et l’appareil « Flywoo EL24P 2.4GHz RX », avec la Binding Phrase que vous utilisez avec tout votre matériel ExpressLRS – ce qui vous dispense de procédure d’appairage. 

Pour réaliser le flashage?

Il suffit d’allumer le drone, de le ventiler pour ne pas risquer la chauffe et d’attendre un peu plus d’une minute qu’un point d’accès wifi ExpressLRS soit créé. Il faut ensuite s’y connecter, au besoin avec le mot de passe expresslrs, puis d’accéder à l’url 10.0.0.1, et de flasher le firmware. Simple et très efficace ! 

Les autres réglages ?

Il faut en théorie connecter le boitier O3 avec le logiciel sur PC Windows et Mac OS X pour l’activer. Mais sur l’appareil que j’ai acheté, l’activation avait déjà été réalisée (je ne sais pas avec quel compte !), sans doute pour réaliser des tests de bon fonctionnement du O3 Lite.

La configuration de la radiocommande est très classique, avec les habituels inters pour l’armement, les modes de vol, le Flip Over After Crash, la vérification du failsafe. Plus un inter à associer à USER1 : il commandera l’allumage et l’extinction du bandeau de LED. Pensez à réaliser un dump des réglages avant de vous lancer dans des modifications, notamment parce que les réglages USER1 ne sont pas communs (voici le mien).

Les dimensions et le poids ?

Le FlyLens85 mesure 12,8 x 12,8 x 4,5 cm, pour un poids de 79,7 grammes sans la batterie. Comptez 35,5 grammes pour une LiHV 2S 750 mAh de Flywoo, 26,1 grammes pour une LiHV 2S 450 mAh de Gaoneng, et 28,4 grammes pour une LiPo 2S 450 mAh de BetaFPV. L’appareil en ordre de vol est donc à environ 115 grammes. Pas mal ! Je n’avais pas de batterie LiHV 2S 1000 mAh de Flywoo pour essayer.

Premier décollage ?

Le FlyLens85 monte très vite, en faisant preuve de puissance quand on pousse les gaz. C’est une bonne nouvelle, en comparaison avec les autres nano racers 2S O3 beaucoup plus poussifs. Son poids plume permet d’envisager des vols engagés et un peu de freestyle. Mais cela étant dit, ce n’est pas ce à quoi il est destiné. D’ailleurs voler en sollicitant trop fort les gaz est l’assurance d’une durée de vol pitoyable, sous les 2 minutes ! Le comportement du FlyLens85 est sain : il répond bien aux ordres, à tel point qu’on peut oublier qu’il s’agit d’un nano racer.

Souple et réactif

Les bonnes performances du FlyLens85 permettent de réaliser des vols rapides, de monter vite, de tourner sec, et de remettre les gaz en fin de plongeon sans risquer de propwash. On peut même se frotter à des dives sur des parois – mais attention, l’appareil est sensible au vent ! Ce n’est pas un 4 ou 5 pouces, il est généralement écarté de la paroi ou au contraire poussé vers elle s’il y a du vent. Aucun souci en tous cas pour voler en extérieur, ce nano racer est d’ailleurs clairement prévu pour cela.

Et en intérieur ?

Le FlyLens85 est un peu trop nerveux pour des vols en indoor sans modifier les réglages, notamment la gestion des gaz. Pensez à créer un Rateprofil pour l’extérieur et un autre pour l’intérieur si vous voulez éviter d’aller cogner tous les obstacles et si vous comptez revenir de vol avec des images souples. J’ai réduit l’impact des gaz dans Betaflight pour éviter l’effet yo-yo quand je voulais conserver une hauteur constante.

Oui mais…

Il m’est arrivé de décoller en Acro avec des vibrations intenses, au point de devoir me poser. Plus gênant, en décollant en mode Angle, j’ai aussi expérimenté ces vibrations qui perturbent le contrôleur de vol au point qu’il monte rapidement et sans possibilité de redescendre : j’ai du désarmer en urgence. 

Ces soucis se sont déclenchés une seule fois en mode Angle mais plusieurs fois en mode Acro – sans doute parce que je vole rarement en Angle. J’ai un temps suspecté la fixation de la batterie, puis les hélices, mais les vibrations fortes sont apparues avec une batterie parfaitement calée et un jeu d’hélices neuves. Bizarre, d’autant que je ne connais toujours pas la raison du problème.

Les images ?

Le boitier O3 permet un superbe retour vidéo, avec l’OSD de Betalight (déjà configuré par Flywoo en usine), avec l’indication de l’état de la batterie (moyenne des cellules et tension totale), ainsi que la hauteur de vol par rapport au point de décollage.

Mais le plus intéressant, c’est bien sûr l’enregistrement des vidéos sur le boitier O3 à bord. En effet, on peut obtenir du 4K jusqu’à 120 images par seconde, avec possibilité de couleurs naturelles (comprendre par là poussées pour être pétantes) ou D-Log M (pour gestion de la colorimétrie en post-production), avec une stabilisation en temps réel ou en post-production avec Gyroflow.

La stabilisation des images ?

Lors de vols en intérieur ou en extérieur sans vent, la caméra vibre peu, ou pas du tout. Mais on voit apparaitre un Jello, discret mais présent, lorsqu’il y a du vent. La stabilisation Rocksteady du boitier O3 permet de gommer partiellement ce Jello. Mais pour s’en débarrasser totalement, comme sur les autres nano racers 2S, il faut installer un filtre ND.

Je n’en avais pas sous la main, et ceux prévus pour O3 ne sont pas compatibles. Si vous décidez d’investir dans le FlyLens85, ne faites par l’impasse sur le kit de filtres ND O3 Lite de Flywoo…

Lorsque les vibrations sont compensées par la stabilisation, on observe un flou dans les images. Comme d’habitude, les réglages automatiques accentuent le flou lorsque la luminosité est faible, il faut dans ce cas prendre le temps de faire des réglages manuels pour l’ISO et la vitesse d’obturation.

Ajouter une caméra HD ?

Flywoo a prévu 3 trous de fixation pour des supports de mini caméras, avec l’aide d’accessoires (en supplément). Ces supports sont prévus pour les GO1, GO2 et GO2 de Insta360, les Thumb et Thumb Pro de RunCam ou la 4K Thumb de Hawkeye. Ce n’est pas la peine de tenter d’installer une GoPro à bord, même de type naked, elle est trop lourde pour le FlyLens85.

Pas vraiment de quoi surpasser le O3 qui est capable de réaliser des images sympas pour peu qu’on passe du temps avec un outil de post-production de type Premiere Pro d’Adobe ou Da Vinci Resolve de BlackMagic…

L’autonomie ?

Si vous volez de manière très agressive, quelle que soit la batterie, vous dépasserez difficilement les 2 minutes de vol. En revanche, si vous volez sans sollicitations fortes et soutenues des gaz, même si vous volez vite, vous pouvez compter sur 3 minutes avec une LiPo 2S 450 mAh, 3 minutes 30 avec une LiHV 2S 450 mAh, et un peu moins de 4 minutes 30 environ avec une LiHV 2S 750 mAh – et jusqu’à 5 minutes 30 en la poussant dans ses derniers retranchements et en volant très souple./ Attention, si vous descendez trop bas, sous les 2,90 V par cellule, le retour vidéo du DJI O3 sera interrompu. Autant dire qu’il est recommandé d’acheter quelques LiHV de 750 mAh si vous comptez profiter de belles sessions de vol.

La solidité ?

Le O3 Lite sous l’appareil qui sert de train d’atterrissage, sa caméra désossée, les protections d’hélices fines et sans arceaux : voilà qui n’est pas très rassurant quant à la solidité du FlyLens85. Pourtant, à la différence des autres nano racers 2S que j’ai utilisés dans les mêmes environnements, avec les mêmes prises de risque, cet appareil est celui qui s’en est sorti avec le moins de dégâts. Les protections d’hélices ont résisté à des chocs frontaux contre des arbres, ni la caméra ni son filtre UV n’ont bougé. 

Le support du O3 Lite, sous l’appareil, ne m’inspirait pas confiance. Il a pourtant supporté sans broncher des atterrissages violents et surtout des vols rapides un peu trop bas, à racler du macadam ! Pas mal, et j’en suis le premier étonné. En revanche, les hélices sont peu protégées, et tout naturellement sont endommagées au fil des chocs et des crashs, surtout dans les arbres et en présence de brindilles ou de cailloux. En 2 semaines de vols, j’ai utilisé 8 hélices de spare, c’est beaucoup plus que sur d’autres nano racers.

La chauffe du O3 Lite ?

Outre la solidité, mon autre crainte concernant le O3 Lite était l’inévitable chauffe en l’absence du boitier faisant office de diffuseur de chaleur. Ce qu’il faut retenir ? En vol, je n’ai jamais expérimenté de surchauffe malgré des températures ambiants assez élevées, jusqu’à 30° (y’a plus d’saisons, vous savez). Au sol, branché et en attente, le O3 Lite chauffe en revanche beaucoup plus vite. 

Avec une température ambiante de 25°, le O3 d’origine monté sur un Pavo Pico de BetaFPV indique une surchauffe au bout de 2 minutes 02, et s’éteint pour protection au bout de 2 minutes 15. Dans les mêmes conditions, le O3 Lite sur le FlyLens85 prévient à 1 minute 12 et s’éteint à 1 minute 18. C’est grave, docteur ? En vol, non, puisque le O3 Lite ne surchauffe pas. Mais si vous crashez le FlyLens85 et qu’il vous faut un peu de temps pour remettre la main sur l’appareil, sachez que la vidéo se coupe en 1 minute environ.

Les petits plus

Le bandeau de LED est parfait pour retrouver rapidement l’appareil si vous le plantez en forêt : la lumière est assez forte pour le voir parfaitement et à distance. L’accessoire est idéal pour revisiter les courses d’Airgonay dans le NoComp Stadium, d’autant que Flywoo propose des versions en rouge, rose, vert et blanc. D’habitude, je ne suis pas enthousiaste avec les drones façon sapin de Noël. Mais dans le cas du FlyLens85 et avec un usage en forêt, c’est parfait !

A noter que la fonction Flip Over After Crash fonctionne bien, et permet de retourner l’appareil de telle sorte qu’il puisse redécoller. Attention, l’angle d’armement est fixé à 25° dans les réglages d’usine – pensez à le passer à 180° pour décoller même si l’appareil penche (notamment perché dans un arbre).

Faut-il l’acheter ?

Le FlyLens85 est le plus « sportif » des nano racers 2S O3. Il convient donc pour des vols assez rapides, de précision, plutôt en extérieur. Il n’a pas peur des obstacles ni des chocs – jusqu’à un certain point, évidemment. Il peut revenir de vol avec de belles images avec l’aide du O3 Air Unit et de travail en post-production. Il est recommandé d’acheter des batteries LiHV de 750 mAh pour une autonomie satisfaisante et des filtres ND pour supprimer tout Jello. Si vous désirez un appareil plus doux, ou destiné exclusivement aux vols en intérieur, ce n’est pas le bon choix. Pour ma part, c’est l’appareil, dans la série des nano racers 2S, qui m’a apporté le plus de plaisir !

Le prix ?

Le FlyLens85 O3 (avec un O3 Lite intégré) est proposé à partir de 384 € directement sur le site de Flywoo (hors port, hors taxes). La version que j’ai achetée et testée, avec un module radio ExpressLRS 2,4 GHz, est à partir de 397 €. Il existe aussi une version TBS Crossfire Nano RX et une FrSky XM+. Un GPS peut être installé en option, mais il n’a pas vraiment d’intérêt sur ce type d’appareil.

D’autres photos

Haut : le Mobula8 HD de Happymodel et le FlyLens85 de Flywoo. Bas : l’AcroBee75 de NewBeeDrone et le Pavo Pico de BetaFPV.

5 commentaires sur “Flywoo FlyLens85, le test d’un nano racer 2S équipé en DJI O3 allégé

  1. Salut Fred, génial !
    Cela passerait avec du 2S 18650? Soit 60g de plus face aux 750mAh??
    Merci ! Toujours aussi agréable et intéressant de lire ces tests.

  2. @ Flo : Thxxx 🙂 Et bonne question ! Je n’ai pas tenté, je n’ai pas de 2S en Li-ion sous la main. Je suppose que le cumul du surpoids et des reprises trop soft ne donnera pas de bons résultats…

  3. Hello Fred,

    Super test et très en phase avec mon ressenti.
    Ce petit Flylens85 m’a réconcilié avec les TinyWhoop que j’avais progressivement abandonnés lors du passage au numérique.

    Comme je l’ai mentionné dans ta publication précédente, je n’ai pas opté pour la version Naked, mais la version O3 complète ; je pourrais toujours passer à la version Naked plus tard si je le souhaite, grâce au kit Naked de Flywhoo.

    En ce qui concerne la chauffe, je n’ai rencontré aucun problème majeur avec la version O3 complète. J’utilise toujours un petit ventilateur pendant les réglages BF.

    En ce qui concerne l’autonomie, avec les batteries LIHV de 750 mAh de Flywhoo, en posant à 3,50V, je parviens à voler durant environ 4 minutes, voire plus si je fais principalement du cruising. J’ai même réussi à pousser l’autonomie à presque 6 minutes en utilisant les batteries LIHV Flywhoo de 1000 mAh (les lipos sont neuves).

    Je dois encore regarder comment activer correctement la fonction « Flip Over After Crash ».
    J’utilise la radio DJI, mais cela ne devrait pas changer grand-chose par rapport à ma Tango 2 si je lui attribue un interrupteur et règle l’angle à 180°.

    Par contre, je n’ai pas rencontré les problèmes que tu as mentionnés, notamment les vibrations affectant la FC et faisant monter le quad de façon involontaire.

    En complément, j’ai commandé le GPS livré avec le TPU spécifique pour le Flylens, ce qui risque de réduire l’autonomie, mais dans ce cas, je bidouillerais l’O3 en naked 🙂 (je te ferais un retour)

    J’ai également remarqué sur tes captures BF un preset pour l’OSD. A-t-il une utilité particulière ?

    Encore merci pour ce test. 😉

    Seb

  4. @ PFAU Sébastien Seb_FPV67 : Merci pour ton retour ! 🙂
    A vrai dire, j’avais pas remarqué le preset 😎 Je ne crois pas que ça change qqchose…

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