BetaFPV : test du Pavo Pico en O3, un étonnant cinewhoop en 2S !

Je ne vais pas y aller par 4 chemins : le Pavo Pico de BetaFPV équipé en O3 s’approche de mon petit Graal personnel ! C’est un nano racer tout petit, ultra léger, très discret, avec une belle portée et des images 4K stabilisées. Pour sa conception, le fabricant BetaFPV a utilisé une méthode qui semble avoir porté ses fruits : il a choisi de le distribuer à une sélection de pilotes pour recueillir leurs impressions et des idées d’améliorations. Le résultat n’est pas parfait, mais il est tout de même extrêmement satisfaisant !

Le principe ?

Le Pavo Pico est prévu pour accueillir un équipement vidéo numérique. A vous de choisir si vous désirez une version prête pour O3 de DJI, Vista de DJI ou Avatar Walksnail de Caddx. Pour ma part, j’ai acheté la version définitive (il ne s’agit plus d’un prototype) destinée à accueillir un O3 Air Unit de DJI, proposée à un prix assez raisonnable. Le O3 Air Unit est à vrai dire… 2,5 fois cher que le drone ! L’appareil est entièrement monté, soudé, réglé. Ou presque : il ne manque que l’équipement vidéo, à ajouter vous-même.

La vidéo

Tour du propriétaire

BetaFPV a poursuivi un objectif : proposer un nano racer sous la barre des 100 grammes en ordre de vol. De mon côté, je n’ai pas cherché à économiser chaque gramme, et le résultat que j’ai obtenu s’affiche à 103 grammes sur la balance. C’est grave, docteur ? Non, parce qu’en Europe, le seuil de masse à partir duquel la réglementation impose plus de restrictions est fixé à 250 grammes. 99 ou 103 grammes, ça ne change donc rien. Mais j’y ai gagné en qualité vidéo, comme nous allons le voir.

Le Pavo Pico ?

C’est un nano racer basé sur une structure carbone minimaliste, mais avec deux longerons de renfort, de 8 cm de diagonale de moteur à moteur. Le contrôleur de vol est monté sur cette structure, ainsi que les moteurs brushless. Ce contrôleur de vol, le F4 1S 12A AIO Brushless FC V3, est basé sur un processeur F4 (STM32F405). Malgré son nom, il prend en charge une alimentation en 2S. Pour les réglages, il repose sur un connecteur qui s’utilise avec un câble et un adaptateur USB-C fournis dans la boite. 

Les fonctions du contrôleur de vol ?

Il y 5 UART en tout, une Blackbox de 16 Mo et un baromètre altimétrique. Le FC comprend aussi un ESC 4 en 1 de 12A flashé en Bluejay 48 KHz pour du Dshot. Les moteurs se présentent à l’envers, en push. Ils sont branchés via des connecteurs, donc faciles à changer. Les hélices sont des tripales Gemfan de 4,5 cm. Le tout est protégé par une structure en nylon PA12. L’alimentation attend du 2S via un connecteur XT30. La batterie est à glisser dans un panier sous l’appareil. 

Le récepteur radio ?

Si vous utilisez un O3 Air Unit ou un Vista, vous pouvez utiliser une radiocommande de DJI. Les soudures sont déjà réalisées, il suffit d’activer l’UART6. Vous pouvez choisir la version Crossfire Nano RX de TBS (sur l’UART1), ou bien la version ExpressLRS 2,4 GHz (sur l’UART 3). Laquelle est intéressante : elle est intégrée dans le contrôleur de vol, mais pas en SPI. Cela signifie que vous pouvez mettre à jour le récepteur ELRS sans flasher le contrôleur de vol, et c’est bien pratique. J’ai d’ailleurs dû le faire : l’appairage avec une radiocommande en ELRS 3.2.1 ne fonctionnait pas. 

La mise à jour ELRS est simple

Avec ExpressLRS Configurator, il faut faire un Build du firmware en category BETAFPV 2.4 GHz et device BETAFPV AIO 2400 RX, version wifi. Pour flasher le récepteur, il faut alimenter le contrôleur de vol, le refroidir avec un ventilateur, attendre 1 minute environ que la LED verte flashe rapidement, signe que le serveur wifi du récepteur est actif. Ensuite, il faut se connecter sur le point d’accès ExpressLRS avec pour mot de passe expresslrs. Puis injecter le firmware. En utilisant une binding phrase, l’appairage est automatique. Ca semble compliqué, mais le tout s’effectue en quelques minutes. L’antenne ELRS est un brin métallique qui part vers l’avant de l’appareil.

Le montage du O3 Air Unit ?

Le Pavo Pico est fourni avec 4 amortisseurs en caoutchouc à insérer dans des trous de la frame carbone. Il servent à fixer la structure qui maintient le boitier O3 Air Unit et la caméra en limitant l’impact de vibrations. BetaFPV fournit 2 cages pour O3 Air Unit, donc une en spare. L’installation ne pose pas de problème particulier. Il faut simplement veiller à ce que le boitier soit bien calé. Pour brancher le boitier O3 au contrôleur de vol, il suffit de retirer la nappe fournie par DJI et de brancher celle du Pavo Pivo. Pas besoin de souder, de bidouiller, et c’est très agréable ! 

Le choix des antennes

L’antenne livrée avec le O3 Air Unit pèse 2,9 grammes. Si vous désirez la conserver, il faut ajouter à la structure un petit support qui pèse 0,3 gramme, soit un total de 3,2 grammes. A noter que je n’ai pas réussi à faire tenir correctement ce support, qui avait tendance à se décrocher après chaque vol. Pour réduire le poids du Pavo Pico, BetaFPV livre deux antennes dipôles qui viennent s’insérer directement dans la structure, sans besoin de support supplémentaire, et à la place de celle de DJI. Leur poids est de 0,9 grammes, soit un gain de 2,3 grammes. Pour ma part, j’ai préféré garder l’antenne d’origine polarisée pour optimiser la portée au détriment de l’autonomie. 

Le montage de la caméra

La caméra du O3 Air Unit peut être installée sur les pas de vis du haut ou du bas – j’ai préféré ceux du haut pour baisser la caméra et le centre de gravité de l’appareil. Deux vis sont fournies dans la boite du Pavo Pico pour remplacer les 4 d’origine de DJI : elles sont nécessaires pour un serrage efficace de la caméra. Laquelle est orientable de 0 à 90° (voir même plus). Pour mémoire, c’est dans la caméra que se trouve le gyroscope utilisé pour stabiliser les images. Il est possible de fixer n’importe quel filtre ND sur l’objectif de la caméra, rien ne gêne ni ne bloque.

La batterie ?

BetaFPV fournit une LiPo 2S 450 mAh 45C avec connecteur XT30, qui pèse 28,2 grammes. Attention, le panier permet d’accueillir des batteries de 1,6 cm de large, pas plus. Celles de 1,7 cm ou plus, ou celles qui ont gonflé ne passent pas !

A faire avant de décoller ?

BetaFPV s’est occupé de la plupart des réglages, notamment des PID, des moteurs. Il ne reste plus qu’à gérer la réception radio, les modes de vol, l’armement. Puis il faut activer le O3 Air Unit et l’appairer au casque DJI si n’était pas déjà fait. Et ? Et c’est tout, le Pavo Pico est quasiment prêt à voler à sa sortie de la boite.

Les premiers vols

Le Pavo Pico décolle facilement, sans trop solliciter les gaz. C’est plutôt agréable pour un appareil en 2S avec la surcharge pondérale que représente le O3 Air Unit. Le comportement en vol est très sain : il évolue comme sur un rail quand on ne touche pas aux joysticks et réagit bien aux commandes. Il donne pleine satisfaction pour des vols « cinématiques », c’est-à-dire qui privilégient la capture de belles images. Mais il sait aussi suivre le pilote dans des évolutions plus engagées ! 

Compacité et poids

Avec un casque Goggles 2 de DJI, une radiocommande Literadio3 Pro de BetaFPV, quelques batteries, un chargeur de Lipo en USB-C (comme le PD60 de iSDT), et une Powerbank, tout tient dans un sac à dos sans le remplir. Le pied.

Portée vidéo et radio

J’ai d’abord utilisé le Pavo Pico avec l’antenne O3 d’origine. La portée vidéo est semblable à celle de racers de plus grand format. Avec le patch FCC de B3yond, elle dépasse de beaucoup le cadre de la réglementation en catégorie Ouverte puisque l’appareil n’est plus visible du tout au-delà de 100 mètres alors qu’on peut aller beaucoup, beaucoup plus loin ! Idem pour la portée radio en ELRS, elle permet de partir loin. La pénétration des obstacles est très correcte, parfaite pour des vols en sous-bois et en bandos.

A vrai dire…

Le facteur limitant, c’est la batterie. Parce que si l’appareil vous permet techniquement de partir à 1 ou même 2 kilomètres (ce qui n’est pas autorisé, évidemment), il n’aura pas assez de batterie pour revenir. Cette portée permet aussi de monter haut (sous les 120 mètres de distance par rapport au relief, éééévidemment) pour profiter d’un beau panorama. Le pied en balade ou en randonnée. Avec les antennes dipôles de BetaFPV, si la portée est un peu réduite, la pénétration des obstacles l’est en revanche beaucoup plus, pour un gain en autonomie négligeable. 

Ses limites ?

Si vous insistez pour des runs pleins gaz un peu longs, la batterie baissera rapidement les bras, au bout d’une quinzaine de secondes. Il ne faut pas oublier qu’il d’agit d’un appareil en 2S : il est recommandé de doser les efforts. Idem pour une reprise de gaz après un dive : le yaw washout apparait si la sollicitation est trop brutale. Pour le reste, le pilotage du Pavo Pico est très agréable, à tel point qu’on lui fait confiance pour des passages au-dessus de l’eau, de la canopée, etc. Sa résistance au vent est correcte – mais tout de même relative : avec ses 100 grammes, il ne peut pas se battre contre des rafales trop fortes.

Les images ?

BetaFPV a réussi à limiter les vibrations sur le Pavo Pico. En intérieur, aucun souci, il n’y a pas le moindre parasite à l’image, y compris sans stabilisation. En extérieur, des vibrations apparaissent. La première bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit pas de Jello (qui serait très difficile à résorber). La deuxième bonne nouvelle, c’est qu’un filtre ND avec une valeur de stop appropriée à la luminosité permet d’évacuer quasiment tous les parasites. La troisième bonne nouvelle : la stabilisation Rocksteady O3 ou Gyroflow en post-production achève de supprimer les parasites. Au final, on obtient des belles images, en 4K jusqu’à 120 fps, avec des séquences 10 bits en DLog pour ceux qui désirent gérer la colorimétrie. 

Concurrencer GoPro ?

O3 permet-il des images aussi belles que celle d’une caméra GoPro ? Non, mais on s’en approche, surtout avec la stabilisation de O3, le DLog, et la stabilisation en post-production avec Gyroflow (uniquement en paramétrage du FOV sur Large). D’ailleurs, l’appareil ne serait pas en mesure de porter une caméra GoPro de type naked tout en conservant un comportement correct en vol.

Usage professionnel ?

Peut-on réaliser des images à finalité professionnelle avec le Pavo Pico ? Tout dépend des attentes d’un client, mais s’il accepte des images GoPro, oui, sans aucun doute ! L’appareil est utilisable en catégorie Ouverte, qui est assez permissive pour les engins de moins de 250 grammes. L’appareil n’est pas adapté pour des évolutions selon les scénarios français S-1 et S-3 en catégorie Spécifique. Peut-être est-il possible, pour se conformer à la limitation de hauteur requise par ces scénarios, d’exploiter la valeur hauteur de télémétrie fournie par le baromètre altimétrique et de programmer la radiocommande avec un script LUA pour empêcher de dépasser une hauteur prédéfinie. Mais je ne sais pas si c’est envisageable.

L’autonomie

Voilà le point faible du Pavo Pico ! car les temps de vol avec la batterie 2S 450 mAh de BetaFPV plafonnent à 3 minutes… en vols doux. Avec des vols engagés, elle tombe à 2 minutes environ. J’ai réalisé mes tests avec une configuration à 103 grammes (antenne DJI avec son support et filtre ND). Peut-être peut-on gagner quelques secondes en réduisant le poids, principalement en utilisant les antennes dipôles de BetaFPV – mais je n’ai pas noté de différence flagrante.

Changer de batterie ?

Parmi les batteries 2S dont je disposais, rares étaient celles compatibles avec le panier du Pavo Pico. Même des Tattu 2S 450 mAh 75C entrent avec difficulté dans ce panier – elles offrent une autonomie comparable, mais de meilleures réactions aux remises de gaz. Dommage que BetaFPV n’ait pas adopté un système de fixation avec un élastique large comme on le trouve sur les appareils de Emax, qui permettrait d’élargir la compatibilité des batteries. Peut-on utiliser une Lipo 3S ? « Non », m’a précisé BetaFPV. Je n’ai donc pas tenté l’expérience.

La solidité ?

La structure protectrice des hélices permet à l’appareil de rebondir sur les obstacles, dans une certaine mesure évidemment, en réduisant les dégâts en cas de choc. Le bord s’enfonce, mais sa conception de biais permet au nylon de se déformer vers le haut. C’est une excellente chose : cela empêche que le nylon vienne toucher les hélices et qu’elles cassent ! Après plusieurs chocs assez costauds, y compris sur du béton, j’ai été surpris de constater que la structure a bien résisté ! Elle a cassé à la jointure sous la caméra – c’est réparable à la Cyanolite. Pas mal ! 

Dommage en revanche…

Le support d’antenne O3 n’a jamais voulu rester en place, il a fallu que je le repositionne après chaque vol, sous peine de le voir se décrocher. Le câble d’alimentation XT30 est un peu court, il lui manque 1 cm… L’antenne brin ELRS n’est pas placée de manière optimale et elle a tendance à sortir de sous les protections d’hélices. Cela dit, je n’ai jamais perdu la liaison radio ELRS (c’est la liaison vidéo qui a lâché avant). Les fils des moteurs se placent parfois devant les hélices et les bloquent. Il est important de les vérifier et de les replacer au besoin avant d’armer les moteurs. Le branchement du câble USB-C pour les réglages du contrôleur de vol n’est pas évident : le connecteur est difficile d’accès. Il vaut mieux être équipé d’une pince à épiler pour le mettre en place…

Les pièces de rechange ?

Dans la boite, on trouve des pièces de rechange : 1 support O3, 1 support d’antenne O3, 2 amortisseurs, 2 vis longues et 4 hélices. Pratique en cas de crash douloureux, cela laisse le temps de commander d’autres pièces de rechange.

Les accessoires ?

Dans la boite, BetaFPV fournit un filtre UV. Son seul intérêt consiste à protéger la lentille de la caméra O3 en cas de choc violent. J’ai préféré installer un filtre ND4 (en intérieur ou en sous-bois), 16, 32 voire 64 pour voler en plein soleil. J’en ai d’ailleurs détruit un sur un crash – mais la caméra O3 n’a pas bronché. Comptez 0,4 gramme environ pour un filtre ND, plus ou moins selon le modèle. BetaFPV fournit aussi une pièce en TPU destinée à protéger la caméra. Elle semble efficace, mais pèse 0,8 gramme et ne m’a pas permis d’installer un filtre ND en même temps.

Faut-il l’acheter ?

Le Pavo Pico s’approche de très près de mon nano racer idéal ! J’ai apprécié la simplicité de mise en oeuvre, la portée radio et vidéo, le comportement en vol, la taille, la discrétion et la dangerosité quasi nulle. J’ai adoré les images que l’on peut obtenir, en stabilisation temps réel ou en post-production. Son principal défaut ? C’est son autonomie… Au final, oui, je recommande l’achat du Pavo Pico, il constitue un petit drone terriblement séduisant et particulièrement agréable avec le boitier O3 Air Unit de DJI. Je suis sous le charme…

Le prix ?

Le Pavo Pico en version ExpressLRS montée et prête à accueillir un boitier O3 Air Unit est proposé à 99 € directement chez BetaFPV (hors port et hors taxes). Il existe aussi en version prête à accueillir un boitier Walksnail Avatar ou Vista pour 94 €. Il faut ajouter un peu plus de 30 € pour une version avec un récepteur radio Crossfire Nano RX de TBS. Au final, l’appareil que j’ai acheté m’a coûté 99 € + 24 € de TVA + 17,50 € de frais de douane (via DHL), plus 249 € pour le O3 Air Unit, soit un total de 389,50 €.

D’autres photos

17 commentaires sur “BetaFPV : test du Pavo Pico en O3, un étonnant cinewhoop en 2S !

  1. Bonne review pour cette petite bombe HD
    Je suppose que cela fonctionne parfaitement pour ceux qui dispose des google V2 et google intégra
    et ça fonctionne au fait avec le motion controlleur ?

  2. Bonjour Fred, bonjour tous le monde; si je veux pilote cette merveille avec la radio dji (celle du dji FPV) et le O3, suis je quand même obligé de prendre la config avec le LRS ou le SCT ?

  3. Hello super le test comme toujours
    as tu prévu le même test mais avec l’happymodel ?
    Merci

  4. @ billou : Oui, ELRS inclus dans le FC. BetaFPV recommande de reflasher le firmware ELRS si ELRS n’est pas utilisé. La raison, c’est qu’ELRS active le point d’accès wifi au bout de 60 secondes d’inactivité pour permettre les réglages. Le wifi peut potentiellement entrer en conflit avec les autres liaisons radio.

  5. Bonjour,

    Merci pour ce petit test, que j’attendais avec impatience!!!
    du coup j’ai craqué et j’ai commandé la version pour « vista » .
    J’ai une petite question est-il possible de fixer la lipo au dessus via une sangle?

  6. @ Romain : Ca soit être possible en la passant sous le Vista (avec précaution), mais comme le bloc vidéo est entièrement monté sur les 4 amortisseurs, il y a un risque que tout soit arraché en cas de choc dur. A mon avis il est plus avisé de couper le panier et le remplacer par un autre système d’accroche.

  7. Bonjour,
    Je viens de recevoir le mien mais il est en version ELRS. Je n’arrive pas à connecter ma Radios DJI controller 2!! Serait-il possible d’avoir un peu plus d’infos, la procédure n’est pas clair du tout. Merci
    Alex

  8. @ Veyrat : Oups, je viens de voir grâce à ton comm’ que j’avais inversé les mentions aux UART.
    Donc en ELRS, l’UART est le 3, c’est la valeur indiquée de base.
    Pour passer en DJI (O3 ou Vista), il faut décocher le SerialRX de l’UART3 et cocher celui de l’UART6. Il faut aussi passer le protocole en SBUS.
    Tu peux t’arrêter là, mais BetaFPV recommande de flasher le récepteur ELRS pour ôter l’activation automatique du wifi au bout de 60 secondes, elle sert à effectuer le flashage ELRS sans fil. La raison est que le wifi, même s’il émet à très faible puissance, peut perturber la liaison radio DJI.

  9. @ Fred : top ca fonctionne nickel Merci 👍 super le Drone en plus est peu bruyant, idéal en inodore, juste la batterie un peu limite, Génial… je me lancerai bien dans la désactivation du wi-fi, mais sans tuto j’ai peur de faire des bêtises, peut être une idée d’article…

  10. Bonjour
    Ils viennent d’upgrader le Pico en 3s. La stack passe de 12a a 20a. A priori en 3s on pourrait tenir 6min… Un petit test serait intéressant ?
    Autre question: la radio Literadio3 Pro de BetaFPV est compatible directement avec le dji O3 sans récepteur additionnel comme la radio dji ? Je suis assez novice donc sa m’intéresse… Je n’ai pas compris aussi l’histoire avec le wifi. Je suis preneur de détail sur le sujet. Celle ci serait une bonne alternative à la radio dji avec la compatibilité vers d’autres protocoles type tbs via la baie nano.
    Merci d’avance

  11. @ Olive : Hmmm, le FC est 2S-3S, mais les moteurs restent dimensionnés pour du 2S. Ca ne me semble pas une bonne idée de l’alimenter en 3S, à moins de réduire sérieusement la courbe des gaz ou de changer les moteurs. Ce serait à tester, mais je n’ai pas le courage de faire fumer 100 € 😉

    Pour la Literadio3, oui si c’est la version ExpressLRS. Le Pavo Pico O3 est compatible avec la radiocommande 2 de DJI (parce qu’il y a un O3 Air Unit à bord) et avec les radiocommandes ExpressLRS (parce qu’il y a un récepteur ExpressLRS à bord).

    Pour le wifi, c’est simplement que le récepteur ExpressLRS allume le wifi au bout d’une minute s’il n’est pas connecté à un émetteur. Il déclenche ça pour accéder à ses réglages sans fil. Donc si tu utilises une radiocommande 2 de DJI avec le O3 Air Unit, le récepteur ExpressLRS ne sera pas connecté, et au bout d’une minute il va allumer le wifi pour permettre son réglage. Et le wifi est susceptible, selon BetaFPV, de perturber les liaisons radio et vidéo O3.

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