Test du DJI Air 2S : tout ce qu’il faut savoir !

Les réglages manuels ?

Vous pouvez laisser le DJI Air 2S trouver les meilleurs réglages photo et vidéo… et il se débrouille plutôt bien. Mais il vous laisse prendre le contrôle des réglages de la balance des blancs, de la vitesse d’obturation, des ISO et de l’exposition. Ce sont des réglages indispensables si vous désirez utiliser des filtres à densité neutre (ND). Voilà qui permet de réussir de beaux clichés… et évidemment de les rater magistralement, puisque les réglages manuels requièrent des notions techniques et un peu de pratique. Mais rien ne vous empêche, pour « assurer », de shooter aussi en réglages automatiques…

La qualité des images

Dans la mesure où je ne suis pas un spécialiste photo-vidéo, je vais commenter ce que j’ai ressenti avec les moyens limités de mon bagage technique. Les photos montrent un joli piqué et profitent de la profondeur de champ (petite, elle ne permet pas d’effet Bokeh). La netteté du premier plan et le léger flou en arrière-plan rehaussent les images. La compression en Jpeg est contenue, avec une qualité suffisante pour un usage de loisir. Les plus exigeants peuvent utiliser les clichés en RAW, pour tirer le meilleur parti des informations du capteur. Les images sont orthorectifiées : l’horizon est plat et, conséquence du redressement des images, les objets sur les bords sont inclinés. A noter que le capteur s’accommode plutôt bien des zones sombres. Mention très bien pour le mode « Intelligent », qui permet de déboucher les parties sous-exposées et « récupérer » les zones surexposées, sans souffrir des couleurs trop artificielles du HDR.

Pour vous faire votre propre idée, vous pouvez télécharger des exemples de photos, ici.

La qualité des vidéos ?

Les vidéos profitent tout d’abord d’une stabilisation particulièrement efficace de la nacelle. Je n’ai pas constaté de vibrations, ni d’effet Jello, ni de sautes d’images – sauf lors de suivis ActiveTrack. La molette de la radiocommande permet de gérer efficacement l’inclinaison de la caméra. Vous pouvez aussi la piloter avec une pression longue du doigt sur l’écran. Cette méthode permet aussi de faire tourner la caméra à droite et à gauche, jusqu’à voir les bras moteur ! Il faut un équipement assez costaud pour visionner des vidéos compressées en H.265. Or nous l’avons vu, de nombreuses définitions et modes ne sont disponibles que dans ce format. Pour profiter du DJI Air 2S, vous n’aurez pas le choix : il faut un ordi suffisamment costaud. Le piqué des images en haute définition est très agréable. C’est évidemment avec le mode D-log que l’on peut tirer le meilleur parti des séquences vidéo, en appliquant un étalonnage des couleurs. Il faut pour cela un logiciel adapté, du temps… et un peu d’expérience. Le débit ? En 5,4K 30 fps, il est de 155 Mbps ! Pas mal…

Pour vous faire votre propre idée, vous pouvez télécharger des exemples de vidéos, ici.

Et avec les réglages automatiques ?

Si vous n’avez pas besoin ou envie de passer du temps sur des réglages manuels aux petits oignons, le mode « Auto » de la caméra est très convaincant. Le HLG, qui l’on peut assimiler à du HDR, donne souvent de bons résultats, principalement lorsque la luminosité est faible, avec une couverture nuageuse. Mais pas toujours – à vous de vérifier le résultat en temps réel. Les vidéos, comme les photos, sont orthorectifiées. Un bon point : l’électronique gère plutôt bien les changements rapides de luminosité, par exemple en sortant d’une zone sombre, ou lorsque le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Notez que le DJI Air 2S coupe les LED avant pendant les prises de vues, photo et vidéo, pour ne pas teinter en vert les images dans des conditions de faible luminosité.

Les outils de réglage de la nacelle ?

Ils se trouvent dans le menu « Contrôle » et bizarrement pas dans « Caméra ». La nacelle, par défaut, reste toujours à plat même lorsque l’appareil est incliné sur la droite ou la gauche (roll). C’est le mode « Suivre ». Mais vous pouvez faire en sorte qu’il s’incline, à la manière des drones de FPV racing, pour des images plus dynamiques, avec le mode « FPV ». N’en attendez pas trop : la nacelle reste stabilisée, avec une prise d’angle douce, pour un effet qui n’est pas très naturel. L’option « Permettre la rotation de la nacelle » autorise l’inclinaison de la caméra vers le haut de quelques degrés. Les paramètres les plus importants sont ceux dans « Paramètres de la nacelle avancés ». Pour tous les modes, ils permettent de régler la vitesse, la souplesse de l’inclinaison de la caméra, la vitesse et la souplesse de la rotation du drone.

Les « Hyperlapse » ?

Ce sont des séquences de type Timelapse, c’est-à-dire des prises de vues automatisées à intervalles réguliers et stockées sous la forme de vidéos en 25 fps. Vous pouvez utiliser le mode « Libre » pour piloter à votre guise, « Cercle » pour un mouvement autour d’un sujet, « CourseLock » pour un vol en ligne droite (vous pouvez intervenir sur les commandes, mais attention, il y a énormément d’inertie), et « Waypoints » pour suivre des points de passage. Pour simplifier les paramètres, il vous suffit d’indiquer l’intervalle entre 2 clichés (en secondes), la durée de votre vidéo en secondes, et la vitesse de votre appareil, en km/h. La vitesse maximale dépend du type d’Hyperlapse.

Le zoom ?

Zooms en 1080p : 1X, 2X, 4X, 8X.

Cette fonction est disponible en vidéo, mais pas en photo. Et pas dans toutes les définitions ni dans tous les modes ! Le zoom est numérique, avec pertes, mais il profite de l’excellente stabilisation de la caméra. Le résultat, ce sont des images qui souffrent de pâtés de pixels et donc floues. Mais très stables. Pour zoomer, il est possible de toucher l’écran et de choisir les valeurs de zoom, jusqu’à 4X en 4K et 8X en 1080p. L’autre méthode permet des zooms en douceur : elle consiste à appuyer sur la touche FN et actionner la molette en même temps. Cela permet aussi de zoomer un peu plus : 4,3X au lieu de 4X, 8,5X au lieu de 8X. A noter que, lorsque vous zoomez, les commandes du Air 2S deviennent beaucoup plus lentes. C’est volontaire, cela permet de continuer à piloter en zoomant sans que les images ne soient secouées

Les séquences QuickShots ?

Elles sont héritées des précédentes générations de drones grand public de DJI ! Il y le Dronie, la Fusée, le Cercle, la Spirale, le Boomerang et l’Asteroide. Sympa et agréable pour réussir de belles séquences vidéo sans pour autant être un as du pilotage. Attention tout de même, il est indispensable de s’entrainer et pratiquer ces séquences dans un environnement sans obstacles pour comprendre leur fonctionnement. Car si le DJI Air 2S est capable de détecter des obstacles, il ne détecte pas ceux qui sont petits ou fins, et il ne détecte pas ceux sur les côtés. Si vous n’y prêtez pas attention, vous risquez de retrouver votre drone dans un arbre… Les séquences sont enregistrées automatiquement, en 1920 x 1080p à 30 fps, mode Normal et compression H.264.

Les MasterShots ?

C’est une nouveauté du DJI Air 2S ! La fonction repose sur la reconnaissance des formes : vous lui indiquez un sujet sur lequel se focaliser. Selon le type de sujet et sa distance, la fonction MasterShots lance l’appareil dans une série de séquences automatisées, qu’il exécute successivement pour une durée de 2 minutes environ (mais elle est variable), et finit par produire une vidéo les regroupant toutes. La bonne nouvelle ? Le résultat est intéressant, surtout qu’il est possible d’appliquer des modèles vidéo. L’inconvénient ? Il faut être attentif au volume des vols, bien étudier la carte des points de passage et éventuellement modifier les paramètres par rapport à l’environnement et ses obstacles.
Edit : la version finale de DJI Fly (1.4.0) ne permet de plus de lancer des MasterShots dans une zone Geo « Enhanced Warning Zone ». C’est le cas de l’immense zone R 324 qui entoure la région parisienne… et qui est pourtant praticable légalement avec un drone, sans restrictions. Dans cette zone, les vols manuels et QuickShots restent possibles, seule la fonction MasterShots est désactivée.

Ce qui est frustrant avec les MasterShots ?

Certaines séquences de vol utilisées par les MasterShots ne sont pas proposées en tant que QuickShots. C’est par exemple le cas du « Zoom In/Out », qui est en fait un effet Dolly mixant un zoom et une avance ou un recul pour un effet de décor qui grossit ou rétrécit. C’est un effet qui peut être réalisé manuellement, mais ce n’est pas facile. On aurait aimé qu’il soit disponible hors des MasterShots ! Idem pour l’effet « Pitch Up + Fly Forward » (caméra verticale relevée en avançant). Ou « Camera Down + Descend »… Les noms de ces effets seront probablement traduits dans la version finale de DJI Fly.

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42 commentaires sur “Test du DJI Air 2S : tout ce qu’il faut savoir !

  1. Merci pour ce test détaillé !
    Beau bébé…
    Pas loin de drone parfait pour le photographe de loisir.
    Un peu surpris tout de même par l’autonomie réelle, 23 min avant l’atterissage forcé. 26 max en poussant les sticks…

  2. @ Remi : Oui, je suis un poil déçu de l’autonomie (mais ça reste correct). Ca consomme, tout ce foutoir électronique à bord 🙂

  3. Merci pour ce test ma question est :
    Est-ce que ça vaut le coup de passer de mon mavic air 2 au mavic air 2s?

    merci d’avance

  4. Okay c’est bien ce que j’avais cru comprendre dans le test il s’agit juste d’une histoire de portée et de qualité vidéo donc dans mon cas la réponse et non ça n’est pas nécessaire la qualité vidéo et photo du mavic air 2 étant déjà excellente ainsi que la porté de l’occusync 2.
    Je comprends mieux pourquoi il s’appelle mavic air 2s.
    Ayant testé la porté maximale du air 2 c’est déjà énorme et illégal (3km sans lag sur terrain pas si dégagé) et la qualité photo et vidéo étant déjà excellente il me semble que le switch entre les deux me parait pas intéressant.
    Il y aura de bon coup à faire sur le mavic air 2 sur leboncoin d’ici quelques jours haha

  5. encore une fois mes dji goggles ne seront pas compatible ….un peu abuséééé dji
    moi qui convoitait celui ou le dji mini 2 pour remplacer mon mavic pro..tres déçu

  6. @ yuri : L’obsolescence des casques est un peu pénible, oui. Surtout que ça coûte tout de même un bras, et qu’on n’en a que deux…

  7. Je ne l’ai pas mais peut être qu’avec un « need », ah!, c’est plus ce que c’était 😀

    Merci pour ce gigantesque test, du travail de qualité !

    (qualité: nom féminin. Normal! car elles en ont pleins)

  8. Merci pour ce test très complet.
    Et merci de réserver la video pour les essais techniques et de prendre la peine de rédiger les articles.
    Bref, bravo pour le boulot et merci de ne pas être un youtuber !

  9. Merci encore pour ce test. Par contre, avez-vous testé la compatibilité avec le SmartController ?

  10. Merci à tous pour vos encouragements 🙂

    Concernant le SmartController : oui, il est compatible avec le DJI Air 2S. Il faut mettre à jour le SmartController, la dernière màj en date ajoute cette compatibilité.

    En haut l’update du SmartController, en bas l’update du DJI Air 2S.

  11. Donc si je comprends bien, mon Mavic Air 1, qui a déjà quelques années, est capable de faire un active track en filmant à 60fps mais celui-ci en est incapable ?

  12. Si j’ai bien compris, en plus de la batterie, la TELECOMMANDE du Mavic Air 2 est compatible avec le Air 2S ?
    Si c’est le cas c’est une bonne nouvelle… Il me semble que c’est la premiére fois que DJI fait cela.

  13. @ Bim : C’est plutôt dans l’autre sens, ça signifie que OcuSync 3 est compatible avec l’OcuSync 2 du SmartController.
    Par extension, ça veut dire, aussi que les incompatibilités des casques V1 et V2 avec les appareils OcuSync 2 sont logicielles – et donc liées à des choix de développement et/ou de marketing…

  14. bonjour et merci pour cet article, je voulais savoir s’il pouvait etre compatible avec la telecommande DJI smart controller que j’utilise avec mon mavic 2 zoom?

  15. rien de nouveau, a quand un vrai drone suiveur a la skydio chez DJI ? comme Brian mon Mavic Air 1 est toujours en course…

  16. @ Remi : C’est aussi la même que celle du DJI Mini 2… Bonne nouvelle effectivement si la pratique se poursuit 🙂

  17. Merci et bravo pour ce travail.
    Concernant les modes panoramiques : « …il s’agit d’une photo haute-définition (7200 x 5376 pixels) par assemblage de plusieurs images. Dans tous les modes, DJI Fly s’occupe de regrouper les images, en temps réel, et stocke le résultat sur la carte mémoire – mais il ne conserve pas la succession de clichés. »
    Ceci est une vraie régression. Sur un simple Spark, je réalise des 360 VR dont l’image source est d’environ 20 000 pixels de large. La série des images étant conservée, j’utilise des logiciels de montage tiers plus performant que ceux de DJI.
    7200 x 5000 est insuffisant pour un 360 de qualité sur grand écran.

  18. @ fplanglois : Oui, j’ai cherché l’option qui permettrait de conserver les séries de photos, mais il n’y a pas 🙁
    C’est plus simple qu’avant puisque la création des fichiers grand format est automatique, directement sur la carte mémoire, et je suppose que ça satisfera le plus grand nombre. Mais pour ceux qui veulent stitcher eux-mêmes les clichés, c’est gênant.

  19. Merci pour le test.
    Dommage en effet de ne plus avoir les photos de base d’un pano/sphere comme sur les vieux Spark/Mavic/Air. C’est pareil sur le Mini 2 ?
    A propos du Mini 2 est-ce que les Air 2/2s peuvent être contrôlés pendant le RTH pour remplacer la fonction « cable cam » absente apparemment ?

  20. Merci Fred pour ce superbe travail…
    La seule question est: que deviendrait on sans toi? C’est angoissant ! ?

  21. Hello; Merci pour ce test, est-il possible d’utiliser un ou deux plans du dossier, c’est dans le cadre d’une vidéo de test d’étalonnage, pour youtube ?

  22. @ Raoul : Les panos sur le Mini 2 fournissent toujours les photos de base.
    Ce n’est le cas sur le Air 2S (je n’ai pas de Air 2 pour vérifier).

    Le Air 2S n’a pas cette possibilité d’être contrôlé pendant le RTH, il n’y a que l’inclinaison de la caméra qui est pilotable pendant le retour.

  23. Edit : j’ai vérifié les panoramas avec la version beta de DJI Fly. Et je me suis aperçu aujourd’hui que la version définitive permettait bien stocker les Jpeg successif (et Raw), ou juste le panorama stitché. J’ai mis à jour le post…

  24. Merci pour cet essai détaillé.

    « je me suis aperçu aujourd’hui que la version définitive permettait bien stocker les Jpeg successif (et Raw), ou juste le panorama stitché. »

    Bravo pour la correction, petite question qu’elle est la taille des Raw-DNG de ces fichiers stockés, lors d’un 360° ? Car sur la version AIR 2, les 720px en bord çà pique les yeux. Sur le Air 2 classic, soit disant de 48Mp ce ne sont pas du tout des photos 48Mp qui sont prises pour l’assemblage du 360. Donc le rendu même stitché manuellement reste loin d’être propre. D’où ma question sur la version AIR 2S. Merci par avance chef de ton retour.

  25. Ahhhh t’es juste génial Fred. Rapidité d’execution. Toujours un vrai plaisir de te suivre! Un GRAND MERCI.

  26. Merci bcp pour ce test, le seul qui donne réponse en image à ma question : quelle est l’amplitude verticale de la nacelle lors d’une prise de vue 360° ? Adepte des pano 360, et habitant en montagne, cette information est primordiale pour moi. Et là grosse déception. Le Air 2s fait moins bien que le mavic pro 1. Il manque plus de 30% de la vue en haut. En plaine, si le ciel est bleu uniforme, on peut inventer en postprod la partie manquante. Mais si le ciel est parcouru de cumulus (un beau ciel quoi …) c’est cuit. Et si, comme moi, vous habitez en montagne, il va manquer souvent les cimes des montagnes, ce qui devient franchement gênant. Dommage, le capteur 1′ est super pour la photo, mais pour moi ça ne fait pas tout.

  27. Bonjour Fred,

    Je viens d’acheter le 2S après un an avec mon ancien mavic air 2 et je trouve le comportement des leds des bras assez bizarre.

    A différence de mon air 2 dont les led était rouge à l’avant et clignotant vert à l’arrière en fonction de la modalité de vol (classique DJI) dans le 2S les leds sont clignotant vert à l’avant et alterné rouge/vert à l’arrière pendant le vol.

    Je ne sais pas si c’est normal ou si c’est un problème du drone que je viens de recevoir mais je trouve ce comportement assez bizarre et, certainement, pas clair pour la visibilité pendat le vol.

    Peux tu me confirmer si DJI a mis à jour le comportement de leds dans le bras avec ce nouveau modèle ?

    Merci.

  28. @ vivvi : Oui. Je t’avoue que je n’ai plus le souvenir des LED du Air 2, mais ce que tu dis est bien consigné dans le manuel.
    A vrai dire, je te recommande de ne pas trop t’y fier, ça bien risque de changer encore avec les requis de la réglementation européenne pour les vols de nuit (qui impacteront les LED de jour).

  29. @ papy : Je ne peux pas y faire grand-chose, c’est WordPress et Google qui décident du placement. Enfin si, je peux décider de supprimer la publicité. Mais ça, ce n’est pas jouable 🙁

  30. C’est mon premier drone et j’en suis assez satisfait à part 3 points : sur l’appli dji Fly je ne retrouve pas toutes mes vidéos (elles sont sur la carte mais à chaque fois ça me stresse)

    je cherche un bouton pour delocker l’active track sans avoir à appuyer sur l’écran

    le bip emis en cas de perte est beaucoup trop faible.

    l’absence de diaph’ relou.

    merci pour ton test

  31. Hello

    @Fred, je n’ai pas souvent l’occasion de m’exprimer sur Hélicomicro alors je profite pour te dire combien j’apprécie ton travail, la justesse, la pertinence et l’indépendance de tes analyses.

    Studiosport m’a indiqué il y a quelques jours que le smart controller n’était plus produit.
    Apparemment un pack Air 2S fly more + RC Pro serait attendu, sans délai ni prix précisé.
    (au passage, mais vous devez le savoir, le RC Pro est désormais compatible avec le Air 2S).
    Personnellement, j’ai décidé d’attendre un peu avant l’achat, et, en tout état de cause, je n’achèterai par le Air 2S avec le smart controller qui semble être décevant en terme de portée (avec le Air 2S), pas mal de témoignages sur les réseaux.
    A+

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