Parrot et Hoverseen : Partenariat pour des solutions de surveillance aérienne autonomes

Le constructeur français Parrot a noué un partenariat avec la société Hoverseen, française également. Créée en 2018, cette dernière développe des systèmes de drones pour assurer la surveillance aérienne de sites industriels. La particularité de l’outil Smart Aerial Scanning imaginé par Hoverseen : il automatise entièrement les vols des drones. Les appareils décollent à la demande, suivent des plans de vol prédéfinis, puis reviennent se poser sur leurs stations.

Sans télépilote

Ils sont automatiquement rechargés sans intervention humaine, les données collectées en vol dans le domaine du visible mais aussi en thermique, sont téléchargées, toujours de manière automatique. Les outils de Hoverseen sont prévus pour être intégrés dans des systèmes de gestion vidéo supportant les protocoles standards, notamment pour assurer la diffusion d’un flux vidéo en temps réel. Les appareils de Parrot, Anafi, Anafi Thermal et le nouveau Anafi USA sont pris en charge par les outils de Hoverseen.

Plus de télépilote

Dans le but d’être opérationnel 7/7 et 24/24, la finalité de ce partenariat consiste à proposer des solutions de surveillance aérienne sans télépilote, avec une prise en charge par les équipes existantes via une formation simple. Les domaines d’applications sont variés : rondes de surveillance aériennes, levées de doute, relevés de températures, suivi et inspection de chantiers… Les conditions réglementaires des vols autonomes ne sont pas évoquées par le communiqué de presse.

4 commentaires sur “Parrot et Hoverseen : Partenariat pour des solutions de surveillance aérienne autonomes

  1. Cette application drone va exploser, une fois la barrière administrative passée (bon chance…)
    une belle reconversion pour le Anafi.

  2. « Les conditions réglementaires des vols autonomes ne sont pas évoquées par le communiqué de presse. »

    En effet, mais le communiqué ayant été diffusé internationalement, les spécificités locales n’ont certainement pas été évoquées pour cette raison.

    En France, quoiqu’on ait pu lire par ailleurs sur une « homologation » de drone automatique, dans les faits, un déploiement passe par une autorisation spécifique DGAC.

    Pour ce qui est de l’explosion de l’usage de cette application drone … l’avenir devrait nous le dire.

  3. @ EV : Oui, c’est international et il y a sans doute plusieurs versions. Cela dit le communiqué de presse que j’ai reçu est en français pour la France, d’où ma remarque…

    Comme il est mentionné « sans télépilote » dans le communiqué, on ne peut pas être sur un drone automatique, mais autonome (nomenclature DGAC). Et là, effectivement, c’est un cas particulier qui se gère avec l’administration.

  4. @Fred : en effet, selon la nomenclature DGAC, il s’agit bien d’un vol autonome. Toutefois, si on considère le système complet et le cycle de mission dans son ensemble (décollage, vol, atterrissage, recharge, stockage), le terme automatique, appliqué au système et pas seulement au vol, me semble plus adapté. Si un jour ce type de système est autorisé en France ou en Europe sans plus aucun opérateur ou responsable en supervision humaine, alors là, oui, le terme autonome sera approprié.

    Mais bon, au final, peu importe le nom, l’important est l’usage et ce que l’on peut faire de cette solution dans « la vraie vie » et aussi son coût total de déploiement. Attendons la suite, en espérant que ce ne soit pas un communiqué sans un vrai truc bien concret derrière ! 😉

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