iFlight Titan DC2, le test

Avec du vent ?

Si vous retirez les protections en extérieur, les vols avec du vent ne sont plus un souci ! Le Titan DC2 se maintient de manière étonnante avec très peu de vibrations parasites. Malgré la petite taille de l’appareil, on peut revenir de vol avec de belles images dépourvues de Jello ! La promesse de iFlight est donc tenue : moins de Jello, plus de cinématique. Toutes proportions gardées, bien sûr, parce que les séquences en 1440 x 1080 pixels ne concurrencent pas des images filmées en GoPro, même améliorées en 16:9 avec l’aide de l’utilitaire Superviou. Mais c’est suffisant pour se faire plaisir et conserver un souvenir de vols sympas. Il semble que la stabilité de l’appareil doive beaucoup aux hélices Emax. Car avec les HQProp, les vibrations sont beaucoup plus présentes à l’image. Attention à ne pas utiliser les vis prévues pour les protections d’hélices, elles sont trop longues et risquent de bloquer les moteurs. Utilisez des hélices plus petites. Ou découpez les protection d’hélices pour ne conserver que les rondelles de montage – qui par ailleurs amortissent probablement un peu les vibrations. La boite contient un second jeu de protections…

Ce dont il est capable ?

Peut-on se lancer dans des figures de voltige ? Oui, en tous cas il dispose de suffisamment de ressources pour des vols agressifs – mais je ne suis pas assez doué pour en parler. Peut-on se lancer dans des vols doux en intérieur ? Oui, s’il est équipé de ses protections d’hélices, il est capable de se faufiler un peu partout. D’ailleurs il se débrouille particulièrement bien dans le feuillage des arbres. A tel point que je me suis laisse à plusieurs reprises griser par les vols en sous-bois : je suis parti un peu loin, jusqu’à ne plus l’entendre… et à avoir des difficultés pour retrouver mon chemin !

Peut-on partir loin ?

L’obligation réglementaire de vol en vue directe (de l’observateur) ne le permet pas. Mais l’appareil, lui, est techniquement capable de s’éloigner sans perdre la liaison radio et vidéo, surtout si elle est poussée au-delà de 25 mW autorisés. A 700 mW, le Titan DC2 peut partir à plus d’un kilomètre avec un retour vidéo parfaitement exploitable. Ne faites pas ça en Europe, vous seriez bon pour le bagne. Le facteur bloquant, c’est bien sûr l’autonomie. En volant de manière agressive, elle est de 3 minutes environ avec une batterie 4S de 650 mAh. Elle peut grimper à 5 minutes avec des vols plus doux. A noter que les ESC sont déjà en 48 kHz, il n’y a pas d’amélioration de l’autonomie à espérer de ce côté.

Custom ?

Parce que j’ai été tenté de voler un peu plus loin que je ne le prévoyais, j’ai choisi d’ajouter un buzzer autonome à bord du Titan DC2, le Beacon de ViFly (voir le test ici). Il se trouve qu’il y a suffisamment de place à l’arrière pour le loger entre les deux entretoises et le condensateur. De quoi retrouver plus facilement le Titan DC2 quand il finit sa course dans un champ de hautes herbes, car il n’y a pas de buzzer à bord, et les ESC sonnent de manière très faible. Les protections d’hélices de iFlight sont assez fragiles, elles ne tiennent pas plusieurs chocs de suite. Certes le constructeur en fournit un jeu de rechange dans la boite, mais ça ne suffit pas si vous volez en intérieur. Mieux vaut adopter celles de HGLRC, plus solides (voir ici).

Custom, suite ?

A ne surtout PAS faire !!

J’ai aussi ajouté un GPS pour évaluer la vitesse – on vole à 50 km/h environ, avec des pointes à 80. Pas mal pour un appareil aussi petit ! Il permet aussi de profiter de la fonction GPS Rescue de Betaflight, une sécurité pour les téméraires qui partent un peu loin. A noter que j’avais placé la tête GPS entre les 2 antennes DJI. Erreur ! A cet endroit, la réception satellite est brouillée par la liaison radio et vidéo, à tel point que le GPS n’a jamais réussi à obtenir une position. Une fois la tête GPS placée à l’avant, plus aucun souci de réception… Il y a 5 UART en tout, un pris par le FPV Air Unit de DJI, un pour le Crossfire dans ma version, il reste donc de la place…

>>>> LA SUITE DE CETTE CHRONIQUE SE TROUVE ICI <<<<

9 commentaires sur “iFlight Titan DC2, le test

  1. Fred, ton engouement fait plaisir à lire. Dommage que le prix pique un peu. Merci à chaque fois pour tes essais que je lis toujours avec intérêt et plaisir.

  2. Itou, merci pour le test Fred, toujours aussi informatif et exhaustif, un vrai plaisir à lire !

  3. Salut,
    Juste pour te dire que lire tes tests est un réel plaisir. Enfin des revues écrites et complètes!
    Merci

  4. Merci je recherchais un cinewhoop avec le DJI air unit. J’étais au départ parti sur un modèle gerpc avec vista pro.
    Le vista ne permet pas l’enregistrement directement sur le drone..Le modèle Titan DC2 pro est idéal pour moi.

  5. @ Hasard : Avec le recul de quelques semaines, il est toujours aussi top. J’ai failli le perdre, malgré le Vifly Beacon à l’intérieur, si ça avait été le cas, je m’en serais repris dès que possible…

  6. Salut Fred, salut tout le monde,

    Je pense que je vais m’offrir ce petit Titan.
    Tu l’as essayé avec des batteries en 450 et 650 mais je crois que tu ne parles que des 650 dans le test.
    Ma question est : dois-je investir dans des 650 ou les 450 de mon 85X HD feront l’affaire, ça donne quoi les 450 en autonomie ?
    Merciiiii!

    Rx

  7. Bonjour, est ce que vous pensez qu’il y a moyen de mettre un buzzer directement branché sur le controleur de vol ? et activable avec la radio ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×