iFlight Titan DC2, le test

Le Titan DC2 fait partie de ces appareils petit format à mi-chemin entre les Tinywhoop et les racers plus costauds. Il est livré avec des protections d’hélices, ce qui lui donne un look très Tinywhoop. Mais une fois les protections retirées, il adopte un look plus agressif. Est-il en mesure de se distinguer de ses très nombreux concurrents ? iFlight explique dans sa fiche technique que le Titan DC2 repose sur une « structure avec construction à faible résonance pour moins de Jello, plus de cinématique ». Intéressante promesse pour un appareil si petit et compact… Car malgré son nom, Titan, le DC2 tient dans la main !

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Titan DC2 repose sur une plaque de carbone inférieure unibody (une seule pièce) en deadcat (bras écartés à l’avant pour éviter de voir les hélices à l’image), d’une épaisseur de 3 mm. La diagonale de moteur à moteur est de 12,2 cm. La plaque supérieure, également en carbone, d’une épaisseur de 2 mm, est fixée avec 4 entretoises de 2,5 cm. L’électronique principale est un SucceX-A, un contrôleur de vol basé sur un processeur F4 et flashé avec Betaflight couplé sur la même plaque avec un ESC 4 en 1 de 40A BLheli32. Notez que le connecteur du contrôleur de vol est de type USB-C, facile d’accès. L’encombrement du contrôleur de vol est minimal, y compris en comptant le condensateur que iFlight a ajouté. Il reste de la place dans la partie centrale de l’appareil…

Suite du tour

Cette place est partiellement occupée par la paire comprenant la caméra de DJI et le boitier FPV Air Unit qui s’occupe des liaisons vidéo et radio en numérique. Sans doute est-ce le dispositif qui permet à iFlight de parler de faible résonance et de peu de Jello : le bloc caméra et le boitier sont montés sur des supports en TPU, une matière flexible. Lorsque les protections d’hélices sont installées, l’accès au connecteur USB-C du FPV Air Unit n’est pas facile. Mais iFlight fournit un coude USB-C / USB-C pour faciliter le branchement. L’accès à la carte mémoire n’est pas facile, mais possible en écartant doucement les protections d’hélices. Si elles sont retirées, il n’y a plus aucun souci d’accès.

Fin du tour

Les moteurs sont des brushless Xing Nano 1404 à 4600KV pour des hélices tripales. iFlight fournit un jeu de 2,3 pouces HQProp 2327 et des Emax Avan Babyhawk 2327, des modèles compacts avec de minuscules winglets. L’appareil est complété par un connecteur d’alimentation XT30, une pièce en TPU support des antennes DJI. Sur le modèle que j’ai acquis, il y aussi une autre pièce en TPU fixée à la plaque inférieure qui porte l’antenne Immortal du récepteur radio Crossfire. Si vous pilotez avec une radiocommande de DJI, vous n’avez pas besoin de récepteur, le boitier FPV Air Unit établit la liaison radio. Le tout pèse 168 grammes sans la batterie. Laquelle est prévue pour être placée sur le dos de l’appareil, fixée avec un Velcro (fourni).

Appairage et réglages

Betaflight est présent en version 4.1.2. J’ai réalisé l’appairage du récepteur Crossfire Nano RX de TBS avec une radiocommande Tango 2. Les réglages de Betaflight sont réalisés en usine, il ne reste plus qu’à indiquer les méthodes d’armement, de changement de mode de vol, la fonction Flip Over After Crash et à choisir ce qu’on veut voir apparaître dans l’OSD. Veillez à vérifier que le failsafe est opérationnel. Il est à noter que plusieurs UART sont libres, suffisamment pour ajouter des composants à bord du DC2.

Premier décollage

Je ne suis pas passé par la case des batteries 3S, j’ai directement choisi d’utiliser des 4S de 450 mAh et 650 mAh. Le premier constat ? Le Titan DC2 réagit bien aux gaz ! Il monte vite, avec un son d’hélices assez sourd, plutôt agréable. Les commandes répondent de manière saine, précise, et les vols sont verrouillés en acro. Le retour vidéo numérique de DJI offre une image de belle définition, avec des couleurs proches de la réalité et un angle de vision très agréable. La bonne nouvelle, c’est que le retour vidéo est quasiment exempt de vibrations. C’est le cas en intérieur avec les protections d’hélices, et c’est le cas aussi en extérieur s’il y a peu de vent. Evidemment, les protections d’hélices ont une prise au vent.

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9 commentaires sur “iFlight Titan DC2, le test

  1. Fred, ton engouement fait plaisir à lire. Dommage que le prix pique un peu. Merci à chaque fois pour tes essais que je lis toujours avec intérêt et plaisir.

  2. Itou, merci pour le test Fred, toujours aussi informatif et exhaustif, un vrai plaisir à lire !

  3. Salut,
    Juste pour te dire que lire tes tests est un réel plaisir. Enfin des revues écrites et complètes!
    Merci

  4. Merci je recherchais un cinewhoop avec le DJI air unit. J’étais au départ parti sur un modèle gerpc avec vista pro.
    Le vista ne permet pas l’enregistrement directement sur le drone..Le modèle Titan DC2 pro est idéal pour moi.

  5. @ Hasard : Avec le recul de quelques semaines, il est toujours aussi top. J’ai failli le perdre, malgré le Vifly Beacon à l’intérieur, si ça avait été le cas, je m’en serais repris dès que possible…

  6. Salut Fred, salut tout le monde,

    Je pense que je vais m’offrir ce petit Titan.
    Tu l’as essayé avec des batteries en 450 et 650 mais je crois que tu ne parles que des 650 dans le test.
    Ma question est : dois-je investir dans des 650 ou les 450 de mon 85X HD feront l’affaire, ça donne quoi les 450 en autonomie ?
    Merciiiii!

    Rx

  7. Bonjour, est ce que vous pensez qu’il y a moyen de mettre un buzzer directement branché sur le controleur de vol ? et activable avec la radio ?

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