Diatone Tina Whoop163, le test

Le déroulé des réglages ?

Il faut tout d’abord appairer le R-XSR à la radiocommande. Le bouton de Bind est facile d’accès. Il suffit ensuite de se laisser guider (en anglais) par les instructions à l’OSD. La procédure vous invite à bouger les interrupteurs et les joysticks, lance les moteurs à bas régime pour identifier leur emplacement, permet de choisir entre BLheli_32 et BLheli_S (l’ESC est BLheli_S). Il est même possible de choisir un mode stabilisé, sachant que FalcoX est dévoué à la cause des vols en Acro, sans stabilisation. Je m’y pris à 4 fois pour réussir à finaliser les réglages, mais c’est uniquement parce que je n’étais pas habitué à FalcoX. Lorsque vous avez compris la philosophie de l’outil, tout est simple, beaucoup plus finalement qu’avec Betaflight Configurator…  

Premier décollage

J’ai utilisés des batteries 3S de 450 mAh (BetaFPV et Tattu) et 300 mAh (UrUAV). Pour mon premier décollage, j’ai laissé les réglages par défaut de FalcoX. De manière très surprenante, le comportement de l’appareil en Acro est très proche d’un mode stabilisé. La raison ? Les rates sont très bas, ce qui réduit considérablement la nervosité de l’appareil quand on bouge les joysticks doucement. L’impression est très agréable : le Tina Whoop163 semble comme verrouillé en l’air, d’une stabilité exemplaire. Les gaz répondent bien, la motorisation semble efficace.

En immersion ?

Ce comportement très doux se confirme une fois les lunettes d’immersion sur le nez. Les vols sont comme sur des rails, ce qui permet de belles trajectoires. Une autre bonne surprise, c’est l’absence de vibrations – et pourtant j’ai effectué mes vols avec un vent soutenu. Etonnant pour un appareil aussi petit et surtout léger ! J’ai effectué mes premières Lipo dans ce mode par défaut parfait pour évoluer en présence d’obstacles – et j’ai adoré me faufiler dans le feuillage des arbres. Pour le plaisir, j’ai fixé une caméra Insta360 GO (voir le test ici) pour revenir avec des images en FullHD et stabilisées. Sans prendre de précautions, avec un simple élastique et un bout de mousse pour amortir les vibrations, le résultat est très sympa (voir dans la vidéo en support de ce test).

Aller plus loin

Pour avoir accès aux innombrables réglages qui font la richesse de FalcoX, placez les deux joysticks vers le bas-gauche et attendez deux secondes. Vous voilà dans l’interface qui compte 12 pages de réglages, à piloter avec les joysticks. Direction la page 2 : c’est celle des rates ! Là, vous pouvez choisir des réglages effectués par des « stars » du pilotage, comme Damien Gans alias BlackBird (qui ne fait plus partie de l’équipe FalcoX) ou Alex Vanover, ou tout simplement des réglages prédéfinis pour la course, le freestyle. Pour m’amuser avec le Tina Whoop163, j’ai choisi le réglage BlackBird, qui permet de réaliser des figures facilement, avec précision et de se risquer à des vols engagés. Le tout fonctionne parfaitement avec le Tina Whoop163, donnant l’impression d’un appareil de plus grand taille alors que ce n’est qu’un nano racer caréné.

Portée vidéo ?

L’émetteur Unify Pro de TBS qui équipe le Tina Whoop163 que j’ai testé n’est pas celui équipera les modèles de série, ce sera un TX400 de Diatone. Je me suis cantonné à émettre à une puissance de 25 mW, sans débloquer l’émetteur. La portée est, il fallait s’y attendre, un peu juste avec ces 25 mW. J’ai pas mal gagné en remplaçant l’antenne dipôle par un VeeMini V3 en u.FL. Mais pour aller plus loin, il faut enfreindre la réglementation européenne et pousser au-delà de 25 mW.

Changer de carénage d’hélices ?

Avec le Tina Whoop153, Diatone fournit 4 carénages d’hélices aux couleurs pâles, bleu, vert, mauve et orange. Pour les remplacer ? Au premier regard, ça ne s’annonce pas aussi simple que de retirer 4 vis (pour les carénages à l’arrière) ou 5 vis (pour les carénages à l’avant). Car les fils des moteurs passent dans un guide en plastique. Pour les retirer, il faut déssouder les fils sur le contrôleur de vol, puis les ressouder. Pas question, en ce qui me concerne, d’en prendre le risque. La solution consiste à couper le petit montant qui emprisonne les fils. C’est facile sur les carénages non montés, il faut être précautionneux sur ceux montés pour ne pas endommager les fils. Ensuite, c’est une question de minutes – même s’il faut tout de même dévisser les moteurs.

Solidité ?

La légèreté du Tina Whoop163 et les protections d’hélices plastiques font un excellent travail ! Malgré des crashs violents contre des arbres, l’appareil n’a pas bougé ! Ces protections sont suffisamment rigides pour encaisser les chocs, et assez souples pour ne pas se fêler au fil des crashs. Elles se déforment peu, ce qui évite de casser les hélices par compression sur les côtés. La caméra est bien protégée dans la structure. Un support TPU sert de guide à l’antenne vidéo dipôle et aux deux antennes radio du R-XSR.

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6 commentaires sur “Diatone Tina Whoop163, le test

  1. Il ressemble beaucoup à mon Shendrone Butter, qui est vraiment sympa pour voler en sous-bois sans risques, le principal souci avec les châssis carénés est l’influence de celui-ci sur les réactions de la machine qui devient assez imprévisible, le châssis génére une portance et le flux d’air est canalisé… faut apprivoiser (dompter) le vol mais c’est assez frustrant par rapport à une frame normale qui offre plus de souplesse au vol.

  2. @ Alexandre : Les moteurs sont montés à l’envers, alors ça trompe 🙂
    Disons que comme ça vole, je suis assez positif sur le bon positionnement des hélices 🙂

  3. @Fred ok ! Merci. Dans les liens que j’ai indiqué, c’est justement une gopro complète (non déshabillée) que transporte le Tina, ça me parait fou pour ce petit gabari 🙂 C’est vrai que l’insta360 go dépanne bien !

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