Diatone Tina Whoop163, le test

Le Tina Whoop, c’est un petit nom assez mignon pour désigner un Tinywhoop ! Vous avez déjà tout vu dans le domaine des nano racers carénés ? Le Tina Whoop163 ne révolutionne pas la catégorie, mais il réserve son petit lot de surprises ! Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Tina Whoop163 m’a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-moi si la pratique a influencé mon jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Tina Whoop163 repose sur un carénage ajouré, qui marque sa différence par rapport aux protections d’hélices de type duct, non ajourées. Il a un petit quelque chose des jouets Fisher Price, d’autant plus qu’il est livré avec des carénages supplémentaires colorés. De quoi être protégé des hélices en rotation ? Oui, mais partiellement seulement. Car on peut toucher les hélices sous l’appareil ! Pas question, donc, de décoller ou d’atterrir dans la main à moins d’être très précis et de savoir ce que l’on fait. Pourquoi les hélices sont-elles accessibles sous l’appareil ? Parce que les moteurs se présentent de manière inversée par rapport à la plupart des Tinywhoop, et que la partie inférieure du carénage n’est pas protégée, sans doute pour des raisons d’optimisation de puissance et laisser passer librement le flux d’air.

Suite du tour

La structure est en carbone, plutôt fine. Elle est composée de deux plaques principales sans entretoises. Ce sont les carénages, en plastique, qui remplacent les entretoises et permettent de rigidifier l’ensemble. Les moteurs sont fixés sur les carénages, il n’est donc pas possible de retirer les protections d’hélices. La diagonale de moteur à moteur est de 8,6 cm. Les moteurs sont des brushless 1103 à 8500KV pour des hélices quadripales Gemfan de 1,6 pouce (1636). Elles tiennent bien sur leur axe, à tel point que je n’ai pas pris la peine de les fixer avec leurs vis. Ces moteurs sont soudés au contrôleur de vol, un Mamba F411 AIO, associé à un ESC 4 en 1 Mamba 13A DShot600. Il est apparent sous la structure, mais protégé de l’humidité et des chocs par un plastique souple translucide.

Fin du tour

Juste au-dessus du contrôleur de vol se trouve normalement un émetteur vidéo 5,8 GHz Mamba TX400 avec une antenne dipôle connectée via une prise u.FL. Mais sur la version que j’ai testée, c’était un Unify Pro de TBS. La caméra FPV à l’avant est une Nano2 de RunCam, une 700TVL fixée avec 2 vis sur deux supports en TPU. Elle se présente à l’horizontale, mais vous pouvez lui donner une forte inclinaison vers le haut pour des vols rapides… ou vers le bas pour des vols lents en filmant vers le sol. L’exemplaire que j’ai testé était équipé d’un récepteur radio 2,4 GHz R-XSR de FrSky. La batterie est à fixer sur le dessus de l’appareil, avec l’aide d’un Velcro. La prise d’alimentation est une XT30. Le poids ? Le Tina Whoop163 pèse 61,3 grammes, sans batterie.

Les réglages

Les moteurs inversés sont une première particularité du Tina Whoop163. La seconde, c’est le firmware qui anime le contrôleur de vol. Exit le classique Betaflight, place à FalcoX de FlightOne ! Sur plusieurs sites qui commercialisent le Tina Whoop163, un message anxiogène invite à remplacer FalcoX par Betaflight, sous peine de voir brûler les moteurs. J’ai préféré écouter ma curiosité, un peu contraint et forcé cela dit puisque j’ai endommagé le bouton Boot du contrôleur de vol. Cela m’empêche de passer en mode DFU et reflasher en Betaflight. C’est un mal pour un bien, je me suis frotté à FalcoX, que je connaissais peu.

FalcoX ?

L’une des particularités de ce firmware, c’est qu’il permet d’effectuer toute la configuration sans toucher à un ordinateur de bureau. Tout se passe via l’OSD du retour vidéo. Ce n’est pas tout-à-fait exact : il existe bien un configurateur sur PC Windows et Mac. Mais il ne fait que répliquer les actions réalisées avec l’OSD. Avec, parfois, moins d’options que l’OSD ! Autant dire qu’on peut s’en passer (sauf pour flasher d’éventuelle nouvelles versions de FalcoX). Cela permet de devoir accéder le moins possible au connecteur microUSB du contrôleur de vol. Et c’est tant mieux, parce qu’il n’est pas facile d’accès, derrière le carénage arrière droit, même avec l’aide d’un prolongateur livré avec le Tina Whoop163.

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6 commentaires sur “Diatone Tina Whoop163, le test

  1. Il ressemble beaucoup à mon Shendrone Butter, qui est vraiment sympa pour voler en sous-bois sans risques, le principal souci avec les châssis carénés est l’influence de celui-ci sur les réactions de la machine qui devient assez imprévisible, le châssis génére une portance et le flux d’air est canalisé… faut apprivoiser (dompter) le vol mais c’est assez frustrant par rapport à une frame normale qui offre plus de souplesse au vol.

  2. @ Alexandre : Les moteurs sont montés à l’envers, alors ça trompe 🙂
    Disons que comme ça vole, je suis assez positif sur le bon positionnement des hélices 🙂

  3. @Fred ok ! Merci. Dans les liens que j’ai indiqué, c’est justement une gopro complète (non déshabillée) que transporte le Tina, ça me parait fou pour ce petit gabari 🙂 C’est vrai que l’insta360 go dépanne bien !

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