GepRC Rocket Plus DJI Air Unit, le test

Réglages sous Betaflight

La configuration de l’appareil sous Betaflight 4.1.1 est déjà faite, les PID sont réglés, il ne reste plus qu’à binder le récepteur radio à la radiocommande – j’ai utilisé la Tango II de TBS pour ce test, puis à paramétrer l’armement, les modes de vol, le buzzer, le Flip Over After Crash. Il faut aussi brancher le FPV Air Unit, au moins une fois, pour effectuer les nécessaires mises à jour du firmware via DJI Assistant 2 FPV sur PC Windows et Mac. L’OSD affiche des informations basiques, mais indispensables comme la tension de la batterie du drone. Vous pouvez en ajouter d’autres, comme le Crosshair, le Callsign, etc. A vous de gérer cela dans l’onglet OSD de Betaflight. Pensez à rafraichir le FPV Air Unit, par exemple avec un ventilateur de poche, lorsque vous effectuez des réglages sans voler. En effet il chauffe beaucoup, et rapidement.

Premier vol

J’ai choisi d’utiliser des batteries 4S de 650 mAh en XT30 pour alimenter le Rocket Plus, des Turnigy Graphene 650 mAh dont la particularité est d’avoir un câble XT30 de 10 cm de longueur. Et c’est tant mieux, car le câble d’alimentation du Rocket Plus est très court. Trop court, même, à tel point qu‘il est difficile de brancher des batteries BetaFPV et Tattu de 450 mAh. En vol à vue, l’appareil décolle facilement et reste bien stable. Il est assez bruyant, surtout quand on donne des coups de gaz un peu forts. Il donne toutefois une impression de lourdeur, y compris en utilisant une batterie plus légère de 450 mAh. Le FPV Air Unit de DJI constitue à l’évidence un surpoids…

Le retour vidéo ?

Capture d’une vidéo enregistrée sur le DVR du casque DJI en 720p.

Si vous êtes habitués au retour vidéo analogique, la version numérique de DJI ouvre de nouveaux horizons. On oublie les couleurs champignons hallucinogènes et les « glitches », le FPV Air Unit diffuse des images avec de vraies couleurs et avec peu de parasites. Lorsque la liaison faiblit, ce sont les bords de l’image qui deviennent flous, le centre restant net (sauf si vous décochez l’option Focus On dans les réglages du casque de DJI). Un petit bonheur quand on a pratiqué si longtemps avec des nano racers analogiques ! On note tout de même de petites vibrations lorsqu’il y a du vent ou des courants d’air, mais rien de bien grave, surtout avec un appareil de si petite taille.

Les sensations en vol ?

L’impression de lourdeur constatée en vue directe se confirme pour le pilotage en immersion. Le Rocket Plus réagit au quart de tour sur toutes les commandes, mais pousser les gaz ne le propulse pas très rapidement en hauteur. C’est un souci ? Non, pas vraiment, cet appareil n’est à l’évidence pas prévu pour les vols en freestyle ni pour la course. Il est bien plus à l’aise sur des vols plus posés, des évolutions destinées à revenir avec des images sympas plutôt qu’avec des preuves d’un pilotage agressif. La reprise des gaz sur un plongeon de type dive est possible si elle est progressive, mais le Rocket Plus part sur une embardée de type Yaw washout si vous poussez le manche trop fort.

Les images ?

Capture d’une vidéo enregistrée à bord, sur le FPV Air Unit, en 1080p.

Les séquences enregistrées sur le casque de DJI sont sympas, mais accompagnées par le flou sur les bords en cas de mauvaise réception. Les images stockées à bord de l’appareil, en 1080p à 60 images par seconde, sont en revanche nettes. Dommage que, nous l’avons vu, l’appareil souffre de petites vibrations. Elles ont peu d’amplitude, mais elles suffisent à perturber les images quand il y a un peu de vent. Le Rocket Plus n’est par conséquent pas un Cinewhoop destiné à shooter en HD (la définition plafonne à 1440 x 1080 pixels), mais un Tinywhoop capable de revenir avec de beaux souvenirs des vols.

Quelques défauts

J’ai déjà évoqué les connecteurs USB-C et la trappe microSD difficiles d’accès, et le câble d’alimentation XT30 un peu court. A cela s’ajoute une autonomie qui n’est pas formidable. Avec des vols rapides, elle plafonne à 2 minutes et 40 secondes, quelle que soit la batterie (450, 550 et 650 mAh). On peut obtenir 4 minutes avec des vols doux. Il est possible de passer l’ESC 4 en 1 en 48 kHz (voir la méthode ici). Le gain est sensible, avec une autonomie qui augmente d’une bonne minute en vols rapides. Notez aussi que la base de l’antenne du Crossfire semble très fragile et bouge beaucoup. Il est probable qu’elle ne tienne pas très longtemps si elle encaisse des chocs – et elle risque d’en encaisser puisqu’elle se trouve de manière assez exposée à l’arrière de l’appareil. Evidemment, ce souci disparaît en utilisant la radiocommande de DJI. Le buzzer a le mérite d’exister, mais son volume sonore est très faible.

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Un commentaire sur “GepRC Rocket Plus DJI Air Unit, le test

  1. Merci pour cette review @fred.
    Il me faisais de l’oeil celui-là. J’hésitais entre lui, le béta 95x et le trantec beetle. Je pense que mon choix va se porter sur le transtec. Il à l’air d’être violent en freestyle (sans les protections). Si jamais tu as l’occasion de le testé se serait cool.

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