Orqa FPV.One, le test

Passage en RapidFire

J’ai réalisé mes premiers tests avec le module True-D. Pour le régler, il faut impérativement utiliser les boutons du module et retirer les lunettes pour voir l’écran, puisqu’il n’y a pas de retour dans l’OSD à l’intérieur de masque pour les menus. Il faut surtout trouver un moyen pour fixer solidement le module vidéo, avec une fois les antennes fixées dessus, il a tendance à se décrocher ! Je suis donc passé, un peu contraint et forcé, à un module RapidFire. Lui, en revanche, est bien maintenu avec l’aide de la façade, avec des trous pour les 3 boutons. Peut-on installer un autre récepteur et le sécuriser pour qu’il ne bouge pas ? Oui, si vous avez accès à une imprimante 3D, il existe sur Thingiverse des caches pour TBS Fusion, FuriousFPV True-D – et puis un modèle « vierge » à modifier.

Alimentation ?

La batterie livrée est un boitier de 114,4 grammes avec un support être placé sur le bandeau tour de tête. Un bouton pilote un testeur à 4 LED. La prise d’alimentation est une DC5, elle est accompagnée par une prise d’équilibrage. A l’intérieur du boitier sont logées deux batteries Li-ion 18500 de 2000 mAh. Selon la fiche technique et le manuel, les FPV.One sont à alimenter entre 6 et 10 V, soit 2S et 3S. En pratique, le câble USB MXK 2 in 1 (voir le test ici) capable d’alimenter des FatShark ou le boitier Dock-King de FuriousFPV ne fonctionne pas ! Il semble qu’il ne délivre pas assez de courant. Peut-on alimenter les FPV.One avec une batterie 4S ou plus ? Ce n’est pas ce que semble dire le manuel, je n’ai donc pas tenté le diable. A noter que le connecteur d’alimentation DC est bien pensé : il sécurise la fiche de telle sorte qu’elle reste enfoncée pour ne pas risquer de la débrancher sur un mouvement un peu brusque.

Mise en route

Une pression de 1 seconde sur le bouton allume les FPV.One. Le démarrage n’est pas immédiat, il faut patienter environ 5 secondes pour voir apparaître le logo Orqa. Les lunettes affichent l’image et donnent la main au bout de 10 secondes environ. L’écran donne l’impression d’être assis au premier rang du cinéma, l’image est grande avec un FOV de 44°, en 4:3. La luminosité est forte : ce sont des écrans OLED et ça se voit. Les deux écrans LCD des FPV.One affichent une définition de 1280 x 960 pixels. C’est bien plus que les émetteurs vidéo analogiques sont capables de fournir. C’est une peu plus que la HD Ready (1280 x 720 pixels), mais moins que le Full HD (1920 x 1080 pixels). C’est grave, docteur ? Non, dans la mesure où le retour vidéo analogique est d’une définition inférieure à celle de la HD Ready. En revanche, si vous désirez afficher une source HDMI en Full HD, vous ne profiterez pas d’une définition optimale.

Comment sont les images ?

Les FPV.One, nous l’avons vu, donnent l’impression de visualiser le retour sur un grand écran, très grand même. Contrairement à d’autres dispositifs, les coins sont parfaitement visibles et nets. Parfait ? Non, car l’image n’est pas rectangulaire (comme celle d’un téléviseur à écran plat), ni avec des bords arrondis vers l’extérieur (comme une vieille télévision), mais arrondis vers l’intérieur. C’est un peu déroutant lors des premiers vols, mais on s’y habitue assez vite. Autre particularité, les deux lentilles rondes qui grossissent l’image des écrans se voient beaucoup, donnant l’impression de regarder au travers d’un hublot. Là encore, on finit par oublier ce détail, même s’il est beaucoup plus gênant quand on vient de lunettes de type FatShark ou Skyzone.

Les réglages pour les yeux ?

Malheureusement, il n’y a que l’espace interpupillaire qui soit pris en charge par les FPV.One. Il n’est pas possible de régler la profondeur des écrans. Si vous avez une bonne vue, pas de souci. Si en revanche vous utilisez une correction au quotidien autre que des lentilles de contact, vous verrez l’image floue, plus ou moins selon la correction dont vous avez besoin. Il n’est pas possible de conserver des lunettes de vue. Vous pouvez insérer des verres correcteurs devant les lentilles, des encoches sont prévues pour cela. Mais celles que j’utilise sur des lunettes FatShark, trop larges, ne sont pas compatibles. Dommage.

Le ventilateur

En hiver ou lorsque votre session de pilotage vous a donné des sueurs froides, il est probable que de la buée se forme. Orqa a prévu le coup avec un ventilateur intégré, que vous activez en appuyant sur un bouton. Ca fonctionne ? Oui ! Mais on s’aperçoit au bout de quelques vols par temps froid qu’il est indispensable d’activer le ventilateur avant de chausser les lunettes. Car sinon de la buée se forme et le ventilateur prend beaucoup de temps pour la dissiper. Si vous l’activez avant le vol, cette buée ne se forme pas – c’est donc la méthode à utiliser. Notez, si vous êtes utilisateur de FatShark, que le ventilateur ne requiert pas de prise d’équilibrage, il est alimenté par la prise DC5.

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4 commentaires sur “Orqa FPV.One, le test

  1. Cela n a pas l air de valoir le coup fasse au lunettes dji ? elles sont sortit 8 mois trop tard. Faut vite qu ils s attaquent au retour numérique sous peine de faire un bide ?

  2. Intéressant Fred, merci pour l’article.
    Elles me font de l’œil, mais impossible de trouver quelqu’un qui les as vers chez moi pour les tester… Vu comme je suis compliqué pour les lunettes (Je vole toujours en Dom V3), et le prix, je m’y aventurerais pas pour l’instant.

  3. @ Frederic Pierron : Ce sont des lunettes pour l’analogique, qui peuvent afficher une source numérique. Les DJI sont des lunettes pour le numérique, qui peuvent afficher une source analogique. Ce n’est pas le même produit, la comparaison serait plus juste avec les HDO2 de FatShark.

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