Orqa FPV.One, le test

Malgré quelques concurrents comme Skyzone, Aomway, Eachine, la marque FatShark domine le marché des lunettes d’immersion destinée aux racers, et ce depuis presque 10 ans. Le nouveau venu dans la bataille du retour vidéo en temps réel et en analogique, c’est Orqa. C’est une marque de la société croate Trenzor, qui a été lancée sur la plate-forme de financement participatif Kickstarter. Pourquoi Orqa ? Parce que l’orque est un prédateur du requin, d’autant plus s’il est gras… Un trait d’humour qui donne tout de même le ton : Orqa entend détrôner FatShark. Son slogan ? « Designed for pilots by pilots ». Est-ce vrai ? Réponse dans cette chronique.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le look des FPV.One est anguleux, avec des formes qui rappellent le Cybertruck de Tesla – on aime ou on déteste. La paire de lunettes mesure 18 x 10 x 7,5 cm. Dans la boite sont livrés plusieurs faceplates, c’est-à-dire la matière qui est au contact du visage. Il y en a deux en mousse, d’épaisseurs différentes, mais j’ai préféré celle qui ressemble à du cuir. A vrai dire, c’est aussi de la mousse, avec un toucher doux et plutôt chaud. Elle se fixe avec un scratch, on peut donc assez facilement la retirer. Le poids, avec cette mousse, est de 214 grammes. Attention, il manque le récepteur vidéo et la batterie pour obtenir le poids total en opération. Le bandeau serre-tête est large, réglable et plutôt agréable. C’est le premier point positif des Orqa – mais c’est une appréciation très personnelle puisqu’elle est propre à chaque morphologie : ma sensation est celle d’un grand confort. Pas de jour qui traverse la mousse, pas de nez comprimé, et les lunettes restent bien en place même quand on bouge. Le modèle que j’ai choisi est noir, très classique.

Suite du tour

La grande nouveauté des FPV.One, c’est… un bouton on/off ! On peut se moquer, mais il faut savoir que FatShark a « oublié » ce bouton pendant de nombreuses années, ses concurrents également. Symétriquement, on trouve un bouton qui permet d’allumer le ventilateur. Sur la partie droite de la partie supérieure, un mini joystick donne l’accès aux menus de l’enregistreur de vidéos, un bouton sert à démarrer et arrêter l’enregistrement, et un bouton déclenche l’affichage dela tension de la batterie qui alimente les lunettes. Sur la partie gauche, il y a un autre mini joystick qui permet de naviguer dans les menus des FPV.One, et deux boutons pour passer d’une fréquence à une autre de manière séquentielle. En dessous, deux molettes sont destinées à régler l’espace interpupillaire (IPD).

Fin du tour

Sur le côté gauche se trouve la baie destinée à accueillir un récepteur vidéo. Car les FPV.One en sont dépourvues : ce ne sont « que » des écrans, pour faire simple. Avec ses 9 pins, la baie est compatible avec la plupart des récepteurs qui fonctionnent sur des FatShark. Juste à côté, sous une languette en caoutchouc, se trouvent une prise Jack 3,5 mm pour la sortie audio et une autre pour le câble destiné au Headtracking. Sur le côté droit, il y a une seconde baie avec une nappe de connexion. Sous une languette de caoutchouc, on trouve une prise Jack pour une entrée vidéo analogique, un connecteur microHDMI pour une entrée vidéo numérique, et un connecteur DC5 pour l’alimentation des lunettes. Enfin à l’intérieur, une petite trappe au-dessus de l’écran de gauche héberge la carte mémoire pour les enregistrements vidéo.

L’équipement ?

Le FPV.One est livré dans une pochette de transport, avec 3 faceplates, une façade pour la trappe du module vidéo, une batterie, un chiffon microfibres et une antenne patch. Pour utiliser les lunettes, il faut donc un récepteur vidéo. A vrai dire, on peut utiliser un récepteur externe à brancher sur le connecteur AV, ou une source numérique via le connecteur HDMI. Mais ce n’est pas sans doute pas l’usage le plus courant. J’ai essayé les FPV.One avec un module True-D de FuriousFPV. Il fonctionne… mais il n’y a aucune synergie entre les lunettes et le module. Il n’y a pas non plus de façade pour fermer la baie et maintenir le module. C’est un peu frustrant ! On s’aperçoit vite que les FPV.One sont prévues pour être utilisées avec un module RapidFire : il est pris en charge par les menus, et la façade livrée est façonnée pour ce modèle !

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4 commentaires sur “Orqa FPV.One, le test

  1. Cela n a pas l air de valoir le coup fasse au lunettes dji ? elles sont sortit 8 mois trop tard. Faut vite qu ils s attaquent au retour numérique sous peine de faire un bide ?

  2. Intéressant Fred, merci pour l’article.
    Elles me font de l’œil, mais impossible de trouver quelqu’un qui les as vers chez moi pour les tester… Vu comme je suis compliqué pour les lunettes (Je vole toujours en Dom V3), et le prix, je m’y aventurerais pas pour l’instant.

  3. @ Frederic Pierron : Ce sont des lunettes pour l’analogique, qui peuvent afficher une source numérique. Les DJI sont des lunettes pour le numérique, qui peuvent afficher une source analogique. Ce n’est pas le même produit, la comparaison serait plus juste avec les HDO2 de FatShark.

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