Chasing Innovation Dory, le test

Jusqu’à présent, les robots sous-marins se distinguaient par leur prix élevé. Trop, en tous cas, pour aller taquiner occasionnellement le goujon pour le plaisir. Même le Gladius Mini de Chasing (voir le test ici) dépasse les 1000 €. Le petit dernier de la marque, le Dory, est très proche de la barre symbolique des 500 € ! Une bonne nouvelle, mais quels sont les compromis auxquels il a fallu consentir ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Dory nous a été prêté par Studiosport. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Dory est un bloc compact de 1117 grammes qui mesure 25 x 19 x 9,5 cm. Sa propulsion repose sur 5 moteurs et 5 hélices : deux sur les côtés pour avancer, reculer et tourner (en yaw), deux à l’avant et un à l’arrière pour gérer la plongée et la remontée ainsi que l’inclinaison. Une LED se trouve sur le haut de l’appareil, elle s’allume en vert quand il est alimenté et opérationnel. La caméra est à l’avant, entourée par deux LED de 250 Lumens chacune, qui font office de phares. La prise d’alimentation est à l’arrière, avec une broche à 7 pins.

L’indispensable câble

La liaison entre le Dory et la surface reste assujettie à l’usage d’un câble. En effet, il n’existe toujours pas de technologie efficace capable de transmettre des données sans fil dans l’eau avec un débit suffisant pour un retour vidéo. Pas de surprise, donc, l’appareil est livré avec un câble dont on ne peut pas se passer. Enfin si, une petite surprise tout de même : il ne mesure que 15 mètres. Il relie le Dory à une bouée contenant l’électronique : un module wifi et une puce GPS. Pourquoi 15 mètres ? Parce que la profondeur maximale à laquelle peut aller le Dory est de 15 mètres, justement.

Wifi et smartphone

C’est la batterie intégrée dans le sous-marin, un modèle de 4800 mAh, qui alimente la bouée. Pour recharger l’appareil, il suffit par conséquent de charger le Dory, avec le chargeur secteur fourni – l’opération prend plusieurs heures. Il ne faut surtout pas tenter de charger la bouée, elle n’est pas prévue pour cela. Le module wifi de la bouée, dès qu’il est alimenté par le Dory via le câble, crée un point d’accès. Il faut s’y connecter avec un smartphone (mot de passe 12345678 pour la première connexion), puis lancer l’application Chasing Dory, à télécharger sur Google Play pour Android et l’AppStore pour iOS. L’interface affiche l’image de la caméra à bord en temps réel, avec une légère latence. L’appareil est prêt à être immergé ! Pour résumer : le Dory est relié par un fil à la bouée, laquelle est reliée sans fil à votre smartphone.

La bouée ?

Elle flotte, ce qui est une bonne nouvelle pour… une bouée. Ce qu’il faut savoir ? Elle n’est pas reliée à quoi que ce soit. C’est-à-dire que le Dory peut partir sur une distance de 15 mètres, la longueur du câble, après quoi la bouée se met à le suivre, en flottant. Mais il faut être prudent : la portée du wifi entre la bouée et le smartphone est de 15 mètres environ. Au-delà, vous perdez la liaison avec la bouée, donc le Dory… et la situation peut devenir compliquée pour récupérer l’appareil ! Deux solutions pour éviter cela : retenir la bouée pour qu’elle ne puisse pas s’échapper, ou fixer la bouée à une corde pour pouvoir la faire revenir. A noter que la version du Dory achetée sur Kickstarter semble être livrée avec un câble de ce type – il sera peut-être disponible sous forme d’un accessoire. 

L’interface de l’app

Elle a été simplifiée par rapport à celle du Gladius Mini. Sur la droite se trouve l’icône pour démarrer l’enregistrement de vidéos et celle pour shooter des photos. L’icône en forme de roquette sert à contrôler l’inclinaison du Dory. La télémétrie affiche la profondeur, la température, la distance du smartphone à la bouée, le nombre de satellites, l’état de la liaison wifi et l’état de la batterie du sous-marin. Les réglages sont matérialisés par une icône en haut à droite. Une icône pour piloter les LED phares se trouve sur la gauche. Enfin en bas de l’écran sont placés le bouton d’armement des moteurs, et les lettres L et H qui correspondent aux vitesse Low et High. Pour piloter le Dory, des joysticks virtuels apparaissent à l’écran.

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8 commentaires sur “Chasing Innovation Dory, le test

  1. @ TheDarkPixel : Ah, il y a des différences entre un lagon et les étangs de région parisienne ? Tu es sûr ? 😉

  2. En plus, on s’est bien pelé pendant ces essais !!!!!! Fred c’est bon pour la prochaine fois, TheDarkPixel nous offre un voyage dans les iles, bien au chaud, comme ça nous pourrons lui ramener de belles vidéos. LOL…….

  3. Hey Fred, je pense que tu n’avais pas en ta possession un petit accessoire indispensable pour enlever les algues ou autres éléments des moteurs, à savoir un petit crochet très performant pour prolonger le plaisir 😉
    TOP ton test <3

  4. @Fred l’offre de drones sous-marins commence à s’étoffer. Un panorama complet, tu ne nous préparerais pas ?
    La difficulté serait certainement de pouvoir disposer de tous les produits pour un test. Mais bon, on peut rêver !

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