Eachine RedDevil, le test

Après le Happymodel Sailfly-X (voir le test ici), voici un second nano racer de type Toothpick. Pour mémoire, les Toothpicks sont des multirotors ultra légers, équipés de moteurs brushless et d’hélices bipales de 6,5 cm de diamètre, les mêmes que celles utilisées par Parrot sur ses micro drones. Le RedDevil de Eachine s’inscrit dans cette mouvance : il ne pèse que 37,7 grammes sans sa batterie. Pas de protections d’hélices, une frame minimaliste, il est destiné aux vols de type freestyle ! Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

La frame carbone unibody (d’une seule pièce) du RedDevil est épaisse de 2 mm, avec plusieurs montants qui renforcent les bras moteurs. Ses dimensions sont de 9,1 x 9,1 cm pour une hauteur de 3,8 cm (hors hélices). Les moteurs sont des modèles brushless 1102 à 8700KV pour des hélices bipales de 6,5 cm de diamètre avec un trou de 1,5 mm. Ils sont reliés à l’ESC 4 en 1 central par des fils torsadés et des connecteurs – ils seront donc faciles à changer en cas de coup dur.

Le carénage central

Il est réalisé en plastique, à la différence de celui du Sailfly-X imprimé en 3D. Il bénéficie par conséquent d’une meilleure finition et comporte deux parties, l’une pour couvrir l’électronique, l’autre contenant la caméra FPV. C’est une EOS 2 de Caddx, 1200TVL, dont l’angle peut être modifié avec l’aide d’une charnière. Pour retirer ce carénage, il faut ôter 3 vis. Mais ce n’est pas tout : Eachine a renforcé le montage en ajoutant 2 Rislan. Il est donc probable que les chocs puissent facilement venir à bout des vis latérales. Il y a… 1 Rislan de rechange dans la boite. A vous, donc, de vous en procurer si vous retirez les 2 installés en usine.

Intervention ?

Retirer le carénage est un peu pénible puisque les vis maintiennent tout l’équipement électronique sur la plaque. En retirant les 3 écrous sous l’appareil, on fait venir l’intégralité de l’électronique. Pratique pour changer la frame en cas de coup dur, mais pas pour simplement accéder aux composants. La bonne nouvelle ? A moins d’une indispensable intervention en chirurgie suite à un accident grave, vous n’aurez pas besoin de retirer le carénage… Car le récepteur radio intégré au contrôleur de vol peut être associé à votre radiocommande sans appuyer sur un bouton, uniquement par voie logicielle…

A l’intérieur ?

Il y a le contrôleur de vol, un CrazyBee F4 Pro V2 de Happymodel flashé avec Betaflight 4.0.0, avec un OSD actif. Ce contrôleur héberge aussi le récepteur radio et l’ESC 4 en 1 de 5A compatible DShot600. Un peu en vrac, positionné tant bien que mal, se trouve l’émetteur vidéo 5,8 GHz, un modèle compatible avec 40 canaux d’une puissance réglable à 25 mW (le maximum autorisé en France pour ne pas être abattu sans sommation), ou 200 mW pour ceux qui veulent aller un peu plus loin (ou aussi loin, mais de manière plus sécurisée). Il est compatible SmartAudio pour piloter les réglages depuis la radiocommande avec l’aide de l’OSD actif. L’antenne vidéo, une dipôle, dépasse au sommet du carénage. Il faudra veiller à ce qu’elle ne se prenne pas dans les hélices.

Fin du tour

Sous l’appareil se trouve un arceau en TPU destiné à bloquer la batterie, associé à un adhésif double-face. Cet arceau limite le type de batterie que l’on peut installer à bord. Mais rien ne vous empêche de le retirer et de fixer la batterie avec un élastique. Le connecteur microUSB pour accéder aux réglages de Betaflight se trouve aussi sous l’appareil, facile d’accès – sauf si la batterie est insérée dans son logement. Le connecteur batterie est un XT30 associé à un condensateur. L’antenne radio est visible à l’extérieur de l’appareil, à l’avant. Elle n’est pas très bien placée, ce qui laisse supposer des soucis de réception.

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3 commentaires sur “Eachine RedDevil, le test

  1. le gros problême de ces nanos racers est la fiabilité de la carte aio, qui ont beaucoup de problêmes en hélices de 65mm, sans parler des frames très fragiles, et ce jello persistant…. j’ai depuis résolu ces problêmes: aio beta fpv 12a ou stack 16×16 15a, frame nano kaidju avec bras amovibles, canopy tpu, poids: 39g mais ça vole enfin comme il faut

  2. Salut Fred,
    Pour toi quel est le meilleur « cure dent » du moment?
    Tu ne parle pas de jello sur le test du saiflyx du coup est ce que le saifly x monté sur la frame du red devil ne serait pas un bon plan?
    Merci

  3. @ Skydingo : Je n’en ai testé que 2, c’est un peu juste pour déterminer le meilleur du moment. Je peux dire qu’entre ces deux-là, je préfère le Sailfly-X surtout pour l’absence de Jello.

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