Happymodel Sailfly-X 105mm, le test

Le Sailfly-X fait partie des nano racers de type « toothpick », cure-dents en français. Cette gamme a été imaginée par le pilote Bob Roogi, alias KababFPV. Le principe ? Les tootpicks reposent sur une structure en carbone ultralégère et minimaliste, une électronique empruntée aux Tinywhoop brushless et des hélices bipales de 6,5 cm de longueur. On reconnaître les hélices imaginées par Parrot sur ses micro drones – elles ont depuis été copiées par la plupart des fabricants chinois d’hélices. Les toothpicks sont alimentés par des batteries 1S ou 2S, parfois 3S, rarement plus. Le Sailfly-X 105mm est l’un d’entre eux.

La vidéo

Tour du propriétaire

La structure carbone du Sailfly-X est vraiment minimaliste : c’est une pièce unibody d’une épaisseur de 2 mm dont les bras moteurs sont faits de deux barres étroites. Les moteurs sont des modèles brushless 1102 à 8500KV sur lesquels sont fixés les hélices bipales de 6,5 cm. Il n’y a pas de vis pour les maintenir, elles tiennent simplement en étant enfoncées sur leurs axes. Les moteurs sont reliés à l’ESC 4 en 1 par des fils torsadés. Cet ESC de 5A Dshot600 et BLheli_S fait partie d’un composant Crazybee F4 de Happymodel. Il repose sur un processeur F4, avec un OSD actif, flashé en Betaflight 4.0.0.

Suite du tour

Le carénage central, en impression 3D, cache partiellement l’électronique. On voit apparaître, à travers une ouverture pratiquée à l’arrière, la prise microUSB pour effectuer les réglages avec Betaflight Configurator. Elle est facilement accessible. On devine, à l’avant, le combo comprenant la caméra FPV 700TVL et un émetteur vidéo 5,8 GHz de 40 canaux et d’une puissance de 25 mW. Des ouvertures permettent d’accéder au bouton de l’émetteur vidéo et laissent sortir l’antenne dipôle. L’angle de la caméra est figé par le carénage.

Fin du tour

Le récepteur radio, dans la version que j’ai testée, est compatible FrSky D16 Non-EU. Son antenne dépasse légèrement sur le côté gauche de l’appareil. La batterie est prévue pour être logée sous le Sailfly-X 105mm, dans une trappe minimaliste imprimée en 3D. Le connecteur est une prise XT30, agrémentée d’un condensateur. Happymodel fournit une batterie LiHV (4,35V) 3S de 300 mAh dans la boite. Dans la boite, on trouve un carénage et un support batterie supplémentaires, des Velcros pour la batterie, un tournevis, un retire-hélices, deux vis et 12 hélices, soit 3 jeux complets. Le poids de l’appareil, sans la batterie, est de 38,1 grammes, pour des dimensions de 9,3 x 9,3 x 5cm (hors hélices et antennes).

Réglages

L’étape d’appairage avec la radiocommande est d’une simplicité désarmante. Pas besoin d’appuyer sur un bouton pendant l’insertion de la batterie, c’est beaucoup plus simple et rapide. Grâce à Betaflight en version 4, il suffit d’aller taper « bind » dans la ligne de commande (CLI) de Betaflight Configurator, et de lancer la procédure de bind sur la radiocommande. Le reste des réglages est classique, très rapide pour les habitués de Betaflight. Les PID sont entièrement réglés d’usine, il n’y a rien à faire. Seuls les interrupteurs d’armement, de choix des modes, sont à configurer.

Premier décollage

Le premier vol est pratiqué à vue pour prendre la mesure de l’appareil. Pousser les gaz permet de se rendre compte que le Sailfly-X est vif ! Bien que ce soit clairement un nano racer destiné aux vols en immersion, on se prend au jeu du vol à vue. L’appareil passe bien les petites figurent et accroche bien quand on lui impose des mouvements nerveux. Ces vols pêchus sont-ils confirmés une fois les lunettes d’immersion chaussées ?

Oui !

Il suffit de pousser franchement les gaz pour prendre rapidement de l’altitude : le Sailfly-X est rapide, bien plus que sa taille minuscule pourrait le laisser supposer. L’angle de la caméra est très large, il s’apparente à celui des Tinywhoop brushed. C’est un peu surprenant quand on se lance dans des manœuvres rapides puisque le décor défile rapidement, un peu trop au début. Mais on s’y fait vite, et cet angle large permet de bien comprendre l’environnement même quand on se trouve dans une situation difficile. Un bon point ? L’appareil ne présente aucune vibration parasite, y compris lorsqu’on pousse les gaz.

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7 commentaires sur “Happymodel Sailfly-X 105mm, le test

  1. Merci Fred pour la review ! Pour les frames, je crois que c’est mieux de partir sur celle du Reddevil de Eachine plus solide. ??

  2. @ Tige : LOL. Moi j’appelle cela des drones Kleenex, à jeter après utilisation… ??

  3. @ FPV_67: La frame carbone et les hélices, oui, le but est d’être super léger « cure-dent ». Mais le reste tient bien, ça fait 4 transplantations du matos que je fais, ça vole comme au premier jour, et pourtant la bidouille, c’est pas mon truc…

  4. @Fred : Ok à 3$ les hélices et 10$ la frame t’as de la marge 🙂
    Bon : le léger je cautionne ! C’est toujours intéressant !
    Mais devoir bricoler sur le terrain à chaque touchette sérieuse, on risque de vite se lasser 🙁
    Mais le beurre et l’argent du beurre c’est pas pour demain 🙂

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