Geoportail, Mach 7 Drone, DJI NFZ : ce qu’il faut savoir !
Avant de décoller pour un vol de loisir, il faut veiller à être autorisé à le faire. Encore faut-il disposer de moyens pour le savoir. Vous avez à votre disposition les outils Geoportail catégorie ouverte, Mach 7 Drone, Geoportail OACI-VFR et les NoFly Zones de DJI (si vous êtes équipé d’un appareil de cette marque). Tous matérialisent des zones interdites de vol, autorisées avec des restrictions, ou autorisées. Mais les différences entre ces outils sont importantes.
Pour faire simple ?
Les cartes officielles de l’OACI, les versions enrichies par des sociétés privées comme Mach 7 Drone, les cartes simplifiées de Geoportail catégorie ouverte et leurs déclinaisons comme Drone-Spot ne vous empêcheront pas de décoller ni de pénétrer dans des zones interdites. Mais vous serez en infraction à la loi si vous le faites. Les cartes GEO de DJI ne sont pas officielles (du tout), mais en revanche elles vont interdiront matériellement de décoller ou de pénétrer dans des zones interdites : ces NoFly Zones sont stockées dans l’ordinateur de bord des drones de la marque. Perdu ? Voici de nécessaires explications…
La référence ? L’OACI
Les zones interdites de vol sont pour la plupart matérialisées graphiquement dans un document officiel : la carte OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) conçue pour le vol à vue (VFR), que l’on peut consulter sur le Geoportail de l’IGN, ici. Elle est réalisée par le Service de l’Information Aéronautique (SIA). Problème : elle est complexe à comprendre puisqu’elle fait appel à des connaissances avancées en aéronautique pour exploiter correctement la carte et son pendant explicatif qu’est l’e-AIP. Comment accéder à l’e-AIP ? Direction le site du SIA, cliquez sur eAIP France, puis sur le dernier document en date. Sachez-le : si vous avez un doute, l’e-AIP est la référence, et la carte OACI celle à laquelle vous fier. Elle n’est pas totalement complète. Vous n’y trouverez pas, par exemple, les contours des réserves naturelles interdites de survol, ni les zones interdites de prises de vues.
Geoportail ?
La carte Geoportail catégorie ouverte, destinée à indiquer les « restrictions UAS catégorie Ouverte et aéromodélisme », a été réalisée pour simplifier la consultation des zones interdites de vol en drone. Il ne faut pas la confondre avec la carte Geoportail OACI-VFR. Elle a été réalisée à la demande de la DGAC, sous tutelle du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Est-elle pour autant un outil officiel qui fait foi en cas de problème ? Non, elle est proposée à titre indicatif. Ses mentions légales sont d’ailleurs très claires : « La représentation des zones soumises à interdictions ou à restrictions n’engage pas la responsabilité des producteurs de la donnée ». Comment y accéder ? En cliquant ici. Notez que le Geoportail de l’IGN est un service qui regroupe de nombreux fonds de cartes. L’OACI-VFR en est une, celle des drones de loisir une autre, et il en existe ainsi plusieurs dizaines.
Et Mach 7 Drone ?
Il s’agit d’un service commercial, proposé par la société X-One Technology. Mach 7 (tout court) est utilisé par les pilotes de l’aviation civile : cet outil bénéficie d’une excellente réputation. Bien qu’il soit réalisé avec beaucoup de soin, Mach 7 Drone n’est pas non plus un outil officiel qui fait foi en cas de problème. Les conditions d’utilisation indiquent ceci : « Le LOGICIEL/APPLICATION GRATUITS ne sont qu’une « aide » secondaire pour la préparation et au suivi de vols. Ils ne constituent en conséquence en aucun cas un substitut aux moyens de navigation et de préparation de vols réglementaires, imposés à l’UTILISATEUR par les règles aéronautiques en vigueur ». Pour autant, Mach 7 Drone est l’outil informatique le plus abouti pour connaitre les restrictions appliquées aux drones de loisir ! Comment y accéder ? En cliquant ici. Il faudra vous inscrire pour profiter du service, mais c’est gratuit.
Edit : Un nouveau service concurrent de Mach 7 Drone est disponible en ligne : DroneKeeper.
Edit : Un nouveau service concurrent de Mach 7 Drone et DroneKeeper est disponible en ligne : FlyBy.
Edit : Un nouveau service concurrent de Mach 7 Drone, DroneKeeper et FlyBy est disponible en ligne : Clearance.
Et le service de DJI ?
L’outil du constructeur DJI est GEO. Il s’agit d’une matérialisation de zones interdites ou restreintes, appelée NoFly Zones (NFZ), compilée par DJI pour le monde entier – ou presque. Il est imposé à bord des multirotors de DJI pour interdire le décollage, la pénétration dans une zone, ou prévenir le pilote que l’endroit est potentiellement à risque. Vous pouvez aussi consulter les cartes sur le web. La représentation des zones par DJI s’appuie exclusivement sur des cercles (pour les anciens modèles) et des « papillons » (pour les nouveaux modèles) pour matérialiser les emprises d’aéroports et d’aérodromes.
Problème ?
Les zones interdites ou restreintes en France se présentent rarement sous la forme de cercles, elles sont rectangulaires avec des paliers pour les aéroports et aérodromes, et de formes beaucoup plus complexes pour d’autres zones. Comment consulter cette carte ? Elle est disponible dans les logiciels DJI Fly et DJI GO 4 pour iOS et Android, et sur le site de DJI, ici.
Les limitations de GEO ?
Les NFZ de DJI comportent 3 niveaux : simple information matérialisée en vert (vous cochez simplement des cases à l’écran pour voler), mise en garde permissive en jaune (il faut débloquer temporairement la zone en faisant la demande en ligne, sur le site GEO de DJI) et interdiction totale de vol en rouge (il faut contacter DJI pour débloquer la situation). Elles ne tiennent pas compte des agglomérations, ni de la forme des emprises d’aéroports, et de très nombreuses zones sont absentes comme les parcs nationaux. Les NoFly Zones de DJI sont par conséquent très approximatives, c’est le moins que l’on puisse dire, par rapport à la réglementation française. GEO, c’est une bonne chose ou une contrainte inutile ?
Le sujet est sensible
Le NoFly Zones de DJI sont des interdictions de vol qui font complètement sens pour réduire le risque de collision à proximité d’un aérodrome, d’usage illégal près d’une prison, d’une centrale nucléaire ou d’une base militaire, etc. Mais l’outil est pénible en simplifiant beaucoup trop la plupart des zones, en oubliant beaucoup d’autres et le déblocage de zones ne fonctionne pas toujours. Quels sont les appareils qui sont concernés par les NoFly Zones du service GEO de DJI ? La liste est disponible dans l’interface de GEO. Ce qu’il faut en retenir ? DJI a mis en place ses propres zones d’interdiction et de restrictions de vol, mais elles ne sont pas conformes à la réglementation française. La DGAC n’a pas communiqué sur le sujet. Son équivalent suisse, l’OFAC, est plus claire et précise : elle prévient les usagers que les cartes de DJI ne sont pas celles officielles en Suisse dans un document disponible en ligne.
Quel service privilégier ?
Notre conseil, c’est de TOUS les consulter ! Si vous volez avec un multirotor de DJI, vous n’avez en fait pas le choix, vous devez vous plier aux requis du système GEO de la marque. Le bon réflexe consiste, avant de décoller, à aller vérifier l’endroit sur la carte Geoportail. Vous obtenez une première information. Est-ce suffisant ? La plupart du temps, oui. Mais il est recommandé d’aller croiser l’information avec Mach 7 Drone. S’il y a un doute, il faut aller vérifier sur la carte OACI-VFR. Dans l’ordre de complexité, GEO de DJI et Geoportail sont les plus simples à consulter. Utiliser Mach 7 Drones nécessite quelques notions en aéronautique, Geoportail OACI-VFR plus encore. Ce qu’il faut impérativement retenir ? C’est que la contrainte la plus forte est toujours celle qui prévaut. Voici deux exemples qui montrent l’importance d’utiliser au moins 2 outils… Attention, le site AIP Drones n’est plus à jour depuis le décès de son auteur. Les cartes sont restées bloquées sur l’interprétation des arrêtés publiés en 2012.
Et les services de spots de vol ?
Ils s’appellent Drone-Spot et DroneSpot : ce sont des services web qui répertorient des sites de vol sympas, accompagnés d’apps pour iOS et Android à emporter avec soi en voyage. Leurs avantages ? Ils permettent de trouver des endroits intéressants pour voler, avec un descriptif assez détaillé, un récapitulatif de la réglementation et des éventuelles restrictions de vol. Ils ajoutent même les prévisions météo, vent y compris. Leurs inconvénients ? Ce sont des spots indiqués sur un mode collaboratif, avec une vérification par les responsables des services. Mais sans garantie de l’exactitude des informations : elles n’ont rien d’officielles, et il est très fortement recommandé de vérifier que ces spots sont praticables avec l’aide de Geoportail, Mach 7 et les cartes OACI. Sur place, il convient de s’assurer que les spots ne présentent pas de danger par rapport à l’environnement.
Un premier exemple
Imaginons que vous soyez dans votre maison avec jardin à Ollioules, près de Toulon. Avez-vous le droit de décoller depuis chez vous ? DJI GO 4 vous avertit que vous êtes dans une zone potentiellement dangereuse, mais il suffit de cocher quelques cases pour décoller quand même. Le logiciel a-t-il raison de vous laisser faire ? Le vol est pratiqué en agglomération, vous n’avez pas théoriquement pas le droit… Pourtant la réglementation vous autorise à décoller d’une propriété privée, avec pour consigne de rester à une hauteur raisonnable.
C’est toujours vrai ?
Non ! L’autorisation de voler au-dessus d’une propriété privée est tout de même soumise aux restrictions de l’espace aérien. Explications… Sur la carte Geoportail, la zone d’Ollioules est indiquée en rouge, signifiant que vous n’avez pas le droit de décoller. Mais depuis une propriété privée, est-ce autorisé ? Geoportail ne l’indique pas : vous ne savez pas à quoi correspond la zone rouge : elle peut matérialiser une agglomération, une zone interdite, la proximité d’un aéroport… Pour en avoir le cœur net, il faut se reporter à Mach 7 Drone. Différentes zones sont matérialisées à l’écran.
Un conseil ?
Ne vous fiez pas aux zones indiquées de manière graphique, préférez cliquer sur l’endroit qui vous intéresse. La fenêtre qui s’affiche récapitule les zones de restrictions éventuelles. A Ollioules, on s’aperçoit qu’on se trouve dans la R 64 A1 de Toulon, qui interdit les vols, et dans la P 62 de Toulon… qui les interdit aussi. Résultat ? Même dans votre propriété privée, il n’est pas question de décoller selon la réglementation.
Un second exemple
Vous choisissez de déménager à Bandol, dans une belle maison avec un grand jardin. Pouvez-vous décoller en respectant la réglementation ? DJI Fly vous indique toujours des zones à risques, mais vous pouvez décoller en cochant les cases à l’écran du logiciel. Que dit Geoportail ? L’intégralité de la ville de Bandol est notée en rouge. Normal, il s’agit d’une agglomération, et l’espace public y est interdit de vol. Mais depuis votre propriété ? La réponse est donnée par Mach 7 Drone. A Bandol, il n’y a pas de zones interdites de survol, vous pouvez donc décoller de chez vous – en restant à très basse hauteur, au-dessus de votre propriété et en respectant les autres recommandations récapitulées par la notice destinée aux pilotes de loisir.
En conclusion ?
Si vous pilotez un appareil de DJI, vous n’avez pas d’autre choix que de vous conformer à ses restrictions, même si elles ne suivent pas exactement la réglementation française. Le service devrait s’améliorer dans les mois à venir : un responsable de DJI nous a indiqué que la matérialisation de certaines zones allait s’affranchir des simples cercles pour permettre des formes plus complexes. Geoportail pour les drones de loisir est régulièrement mis à jour et amélioré avec des corrections. Mach 7 Drone est également mis à jour, et accueille de nouveaux services comme la matérialisation des zones interdites de prises de vues (à ne pas confondre avec celles interdites de survol). Mais il ne matérialise pas (encore) les agglomérations. La référence reste l’eAIP et la carte OACI-VFR… Notez que ces services en ligne ne proposent pas encore, ou de manière très ponctuelle, ou sur abonnement pour Mach 7 Drone, les restrictions temporaires. Pour cela, il faut guetter les NOTAM. Bon courage, car la formulation de ces informations n’est pas intelligible pour le grand public… Notez qu’elles sont proposées par Mach 7 Drone, en cliquant sur l’onglet NOTAM.
Les outils mobiles
Mach 7 Drone est proposé en version mobile, allégée mais en profitant de la géolocalisation du smartphone. Pratique et simple d’utilisation ! Il est disponible pour les appareils Android, sur Google Play. Geoportail catégorie ouverte est disponible sur iOS et sur Android, exploite ses cartes pour les afficher sur un smartphone ou une tablette. Elle géolocalise à la demande, ajoute la météo, la vitesse du vent, l’altitude…
N’oubliez pas que les zones d’interdictions et de restrictions ne sont pas figées dans le temps ! Elles évoluent, certains sont supprimées, d’autres ajoutées, d’autres modifiées. Donc un endroit peut être autorisé au vol et devenir interdit à tout moment.
Si vous voulez en savoir plus sur la réglementation appliquée aux drones de loisir, vous pouvez vous référer à notre liste de questions – réponses…
1000 mercis à Hubert Durlewanger pour son aide précieuse !
Encore merci Fred pour ces rappels mais ça a un coté décourageant ;-((
J’ai l’impression que rien n’est fait pour donner une information correcte et valide, je regarde principalement Mach7 drones qui est (pour moi) le plus intéressant et le plus pertinent, mais il n’existe pas sur IOS et il y a de plus la couche NATURA 2000 qui rajoute du brouillage… et la gestion des zones RTBA (ça serait sympa de savoir en direct si elle sont activées ou pas).
Je pense faire partie des utilisateurs qui ont essayé de prendre les bonnes infos et de voler légalement, mais VRAIMENT c’est un parcours du combattant réservé aux spécialistes et non pas comme ça devrait l’être une procédure d’information avec de bons outil valides qui permettrait de SAVOIR quoi faire.
Le bon sens comme trop souvent n’y a pas sa place malheureusement.
L’appli mobile Mach 7 drone est très limitée par rapport à la version classique, c’est dommage.
De même, je me vois mal expliquer aux forces de l’ordre la bouche en cœur que la zone R 64 A1, pourtant montrée rouge écarlate sur la carte geoportail, n’est pas active au moment où je suis en train de voler, et que donc je suis dans mon bon droit.
Bref, la seule règle valable à mon sens, c’est « Volons heureux, volons cachés ! »
Rien à dire de plus que : beau boulot !
Sauf que combien vont 1. lire ce bel article et 2. se conformer à ce qu’ils auront compris et vérifié dans la zone où ils envisagent de voler ?
M’est avis que ceux qui vont le lire sont seuls ceux qui auront une certaine tendance à vouloir respecter la loi…
Merci Fred !! Excellente synthèse qui arrive à point pour moi me posant la question: mais quel est donc le meilleur support d’information pour être dans la légalité? en dehors de DJI étant équipé dans cette marque.
@Moi-même
Bon l’exemple de la zone R 64 A1 est mal choisi (elle est active H24). Mais il y a d’autres zones côtières qui ne le sont pas tout le temps. Le problème peut donc quand-même se poser.
Bonjour Fred
Super article, Helicomicro est ma référence en terme d’information journalière sur les drones
Je voulais te féliciter de te remercier pour toutes les infos que tu nous apportes au quotidien c’est vraiment génial
Merci
Je me disais aussi que c’était un peu fort de café que dans le var et la région toulonnaise tout était interdit dans un rayon de 50km (jusqu’à St trop) …..
Et quand vous aurez vérifié tout cela, pensez ensuite à bien contrôler que vous n’êtes pas dans un parc national, un parc régional, une zone Natura 2000, une zone protégée à statut spécial, une zone de captage des eaux, une zone gérée par une association avec réglementation spécifique, une zone de décollage ou d’atterrissage des parapentes, une zone de nidification d’oiseaux que personne n’a jamais vu depuis 30 ans, ou une zone ou les chasseurs ont du mal à faire la différence, ou une zone ousk’on peut pas voler parce que le hippie à chapeau vous le dit puisque c’est comme ça que ça dérange les oiseaux et que lui oui il le sait très bien vu que ça fait des siècles qu’il vient ici et qu’avant il n’y avait pas de drones donc c’est bien la preuve que c’est interdit.
Bons vols.
FRED, je n’ai qu’un mot à dore … IMPRESSIONNANT !
Quel boulot pour arriver à faire une synthèse la plus lisible possible. On comprend bien à quel point ce délire administratif fait qu’il est bien difficile, même pour un pro d’être certain d’être parfaitement dans les clous. On imagine les discussions « animées » avec un gendarme de la BGTA qui par principe n’aime pas qu’on lui fasse comprendre que « peut être, excusez moi, pardon, il se pourrait, sur un malentendu, de façon bien sur extraordinairement rare, que finalement …. ben il ne connaisse pas la réglementation sur le bout des doigts (voir pas du tout …. c’est du vécu …) et finalement comment le blâmer quand on lit ton article ?
Bref, ton article mériterait d’être diffusé à tous ceux qui de plus en plus vont avoir à nous « encadrer » , à nous « interpeller » mais également à nous « juger »
Mode ronchon (ou réaliste) ON:
voilà comment on s’aperçoit qu’en fait on est autorisé de voler au-dessus de champs désert ou au-dessus de décors très pauvres.
Mode OFF.
Merci pour ce boulot de décodage très fastidieux.
Super job Fred, merci 🙂
@Fred…. En prenant des exemples à qques Km de chez moi 🙂 tu veux me narguer ? en me disant que je suis dans le baba ? 🙂
Merci à tous pour l’accueil fait à ce post !
Ca permet d’avoir le courage de se lancer dans ce type d’initiative chronophage 🙂
@Olivier C. : MDR 🙂 C’est tellement ça…
Cela confirme que j’ai bien fait de vendre mon Phantom. Il me manque, ne plus voler et faire de jolies prises de vue, mais il devient impossible de voler et si on peut on ne sait pas ou on ne comprend pas.
Je prenais la peine de toujours chercher et vérifier et je constatais qu’il ne restait rien d’intéressant pour voler, enfin si, des champs et là question images, ce n’est pas le top.
Je finissais par trouver quelques lieux, mais une foi j’ai eu la rencontre de la gendarmerie, elle aussi mal informée (formée), je leur montre la liste de mes cartes, mais dans le doute, obligé de tout ranger.
Vraiment marre de tout ça, je continu de suivre l’actualité mais je n’achèterais sans doute plus jamais (il ne faut jamais dire jamais!) de drone. De simple amateurs n’ont plus leur place et même les pros ont du mal avec l’administratif lourd et contraignant.
Je connaissais pas Geodrones, je te remercie! (ça m’évitera de faire des captures de geoportail à consulter sur site!).
En ce moment les chasseurs ça me fait un peu flipper car quand tu essayes de voler à l’écart de tout… on sait jamais, un Disco ça peut ressembler à un gros oiseau par exemple suivant si c’est avant ou après le déjeuner 🙂
Chapeau l’artiste pour le travail.
Je partage l’avis de la plupart de ceux qui ont posé des commentaires. Il devient très difficile de voler en étant de sa légalité. Va-t-il être raisonnable d’acheter un drone ?
Comment peut on connaître l’explication de certaines zones rectangulaires (à 3 couleurs) alors qu’ils n’y a ni aérodrome, ni prison, ni central, ni zone militaire?
@ Briand Dominique : Thxxx 🙂
Les rectangles de différentes couleurs ne matérialisent que des aires de décollage et atterrissage. Quand on ne voit pas de correspondance avec un aéroport ou un aérodrome, ce sont pour la plupart des bases ULM…
Une question, si on est dans le cas n°2 et qu’on est un pro en mission, faut ‘il un CERFA ?
@dd : En pro, c’est un vol S3 puisqu’en zone peuplée, donc soumis à une autorisation préfectorale, Cerfa n° 15476*02…
Il est recommandé de contacter aussi la mairie pour l’établissement du périmètre de sécurité en bonne intelligence.
@fred : merci pour ta réponse, du coup pour l’établissement de la zone agglo, seul la carte OACI 500 fait foi ?
Si géoprtail considère le lieu en agglo (polygone rouge, sans zone P/D… par ex), on le fait quand meme le CERFA ?
@ dd : La carte OACI fait foi. Mais va savoir à quel outil vont se référer les autorités. Pour limiter les ennuis, mieux vaut faire la demande, je suppose…
Salut et merci pour l’article.
Je me pose une question pour le vol en CTR. J’ai lu qu’il est interdit, pas de souci là dessus. Mais je ne comprends pas pourquoi sur GeoDrones et mach7 il y a certaines parties de CTR où le vol est marqué autorisé (avec contrainte d’altitude <50m par exemple ). Y a-t-il certains accords pour certaines CTR, qui autorisent le vol à certains endroits, où GeoDrones dit n’imp Quoi ?
Merci !
Max
@ Max : La loi est claire (arrêté espace de 2015) : Le vol en CTR est autorisé jusqu’à 50m de hauteur pour les drones. Seules les CTR gérées par le ministère des armées (bases aériennes/aéronavales/terrains aviation légère de l’armée de Terre) sont interdites sans autorisation.
Mais il est vrai qu’avec l’arrêté précédent (de 2012) cela était complètement interdit.
Bonjour, juste pour vous signaler que les zones interdites à la photographie sur Geoportail ne se trouvent pas/plus dans la partie indiquées mais dans « Description du territoire »
Tres bon article tres riche en tous cas…
Mais entre Geoportail, Mach7 et autres qui indiquent de façon contradictoire des zones autorisées/interdites on ne sait plus quoi faire ?
Sur une même commune Geoportail indique des zones interdites, sur Mach7 elles sont autorisées, d’autres interdites sur Mach7, sont autorisées sur Geoportail même s’il est « à titre indicatif » c’est parait-il la référence des forces de l’ordre ???
Que faire…