ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test

DSC_0063-600Le Vortex 250 Pro est le deuxième appareil d’ImmersionRC dédié à la cause du FPV racing. Mais alors que la plupart des engins sont assemblés à la main par leurs propriétaires (ce sont des DIY), le Vortex 250 Pro joue la carte du prêt à voler. Pas de montage, pas de bidouille, pas de soudure, pas de réglages, pas de longues heures avant le premier vol : il est livré déjà assemblé, réglé et, surtout, avec des composants reliés entre eux. Notez que l’appareil nous a été prêté par la boutique StudioSport. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement. Cette chronique n’entend pas comparer le Vortex 250 Pro à son grand frère le 285, puisque nous ne l’avions pas testé.

Tour du propriétaire

Le Vortex 250 Pro, comme son nom l’indique, est de classe 250 : il mesure 25 cm de moteur à moteur en diagonale. La première impression, à la prise en main, est celle d’un poids élevé. DSC_0048-600Le passage sur la balance la confirme : l’appareil avec son antenne, mais sans récepteur radio ni batterie, pèse 420 grammes. Mais la sensation de surpoids s’accompagne d’une impression de solidité. Le carbone épais rassure, avec 4 mm pour les bras, 2 mm pour la structure centrale. ImmersionRC a choisi de conserver un look DIY, c’est donc le carbone qui est le plus visible. Mais le constructeur a pris soin de cacher une bonne partie de l’électronique derrière des pièces en plastique. Les ESC ne sont pas visibles, pas plus que le contrôleur de vol, le PDB et le plat de nouilles de câbles inévitable : les flancs de l’appareils sont habillés de pièces en plastique. L’impression générale ? La finition est excellente, et rassurante…

Au programme

ImmersionRC a fait le choix de 4 bras indépendants – ce qui limite sans doute le coût en cas de crash. Le carbone dépasse le diamètre des moteurs, ce qui permet de les protéger (un peu) contre les chocs. Les moteurs, puisqu’on en parle, sont des modèle 2204 à 2300KV d’ImmersionRC. Ils sont gérés par des ESC de 20A, des modèles EzESC d’ImmersionRC qui disposent de la fonction rotorSense. DSC_0039-600Pour mémoire, elle permet de changer le sens de rotation des moteurs sans débrancher et rebrancher des fils. Les ESC sont compatibles avec le OneShot125, pour une réactivité optimisée. A l’intérieur de l’appareil, le chef d’orchestre est un contrôleur de vol F3, un STM32F303 flashé avec Betaflight appelé Fusion. Il est doté d’une mémoire de 2 Mo qui sert de Blackbox : il est capable d’enregistrer tous les paramètres de vol. A quoi ça sert ? A savoir ce qui se passe pendant des vols d’essai pour corriger les réglages. Soyons clair : l’étude des données est réservé à aux amateurs éclairés. Les autres ignoreront tout simplement la fonction Blackbox.

Suite du programme

DSC_0046-600La caméra à bord du Vortex 250 Pro est une CMOS 700TVL montée sur une bague orientable à la main, histoire de lui donner un angle compatible avec les fortes accélérations qui soulèvent le multirotor presque jusqu’à la verticale. Elle est reliée à un émetteur vidéo en 5,8 GHz, bien évidemment compatible avec les fréquences Raceband. Normal, c’est une invention d’ImmersionRC ! Pour mémoire, ces fréquences sont plus espacées que les fréquences classiques, permettant à plusieurs pilotes de voler simultanément sans parasites. La puissance de cet émetteur est de 350 mW. Le dessous de la frame a été évidé sous la caméra, probablement pour gagner un peu de poids. Dommage, cela rend la caméra et ses câbles assez vulnérables. ImmersionRC a ajouté, à l’avant de la frame, une plateforme montée sur des amortisseurs pour placer une caméra HD, de telle manière à ce qu’elle soit isolée des vibrations. DSC_0057-600La batterie est prévue pour être fixée sur le dessus de l’appareil, à l’extérieur, maintenue par deux sangles en velcro. Le connecteur pour brancher l’antenne vidéo est aussi situé sur le dessus, il est de type SMA. ImmersionRC fournit une antenne champignon dans la boîte.

Suite et fin du programme

A l’arrière, sur le dessus, sort une prise servo destinée au branchement vers un récepteur radio en PPM. En toute logique, ce récepteur est prévu pour être fixé à l’extérieur, sur la languette carbone arrière. Peu protégé, donc. Tout à l’arrière se trouve un panneau de LED, 8 en tout. Et une prise microUSB, facilement accessible. Le Vortex 250 Pro est aussi équipé d’un OSD, un On Screen Display, en d’autres mots un équipement qui permet d’incruster des informations sur l’image envoyée par la caméra et son émetteur vidéo, celle que l’on reçoit dans les lunettes d’immersion ou un écran. vortex-osd-01D’habitude, il est simplement utilisé pour afficher des valeurs intéressantes pendant le vol, comme l’état de la batterie. Uniquement pour consultation d’un coup d’œil rapide, donc. Mais sur le Vortex, l’OSD est bien plus que cela. Non seulement il affiche les données en vol, mais il sert d’interface pour modifier les réglages de l’appareil. Tous les réglages, via votre radiocommande, ce qui vous rend autonome sur le terrain ! Nous verrons cela plus en détails.

Avant de décoller

Le Vortex 250 Pro est livré quasiment prêt à décoller. Quasiment ? Il ne faut pas oublier de visser l’antenne de l’émetteur vidéo – le faire fonctionner sans antenne risque de le faire chauffer jusqu’à ce qu’il finisse par griller. Il faut aussi ajouter votre récepteur radio. La première mesure est de retirer les hélices si elles sont montées. DSC_0083-600Nous avons choisi d’installer un très classique D4R-II de FrSky pour un usage avec une radiocommande Taranis, en PPM. Le branchement est facile avec la prise servo qui sort de la frame. Une fois le récepteur et la radio appairés… la magie du Vortex 250 Pro peut commencer. Pourquoi la magie ? Parce que d’ordinaire, il faut s’armer d’un ordinateur, d’un câble USB et d’une appli sous le navigateur Chrome pour effectuer les réglages de la radiocommande. Avec le Vortex 250 Pro, il est possible de passer par cette étape fastidieuse, mais il y a beaucoup, mais alors beaucoup plus simple ! Le contrôleur de vol associé à l’OSD offrent le Wizard. Il s’agit d’un guide pas à pas qui simplifie la procédure de réglage de l’appareil. Il suffit d’allumer vos lunettes d’immersion ou votre écran 5,8 GHz et de trouver la fréquence d’émission.

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25 commentaires sur “ImmersionRC Vortex 250 Pro, le test

  1. Chouette test sans parti-pris avec défauts et qualités 🙂
    Une inversion angle/horizon en début d’article, non ?

  2. Les moteurs sont les turnigy elite 2204 2300kv non modifier à part la couleurs,je les utilise depuis plus d’un an et niveaux rapport qualitée prix quasi imbattable pour se qui veulent savoir!

  3. « Faut-il l’acheter ? oui, nous le conseillons. Oh que oui ! » ……. Fred tu vas te débrouiller avec ma femme hein 😉

  4. A noter que la deuxième version qui va sortir aura la prise caméra déplacée sur la pdb. C’était le point faible, pour le reste, c’est la meilleure machine que j’ai eu jusqu’à présent, une solidité impressionnante, un régal à piloter (même si effectivement une certaine inertie quand on le pousse dans ces retranchements). D’accord à tout point de vue avec ce test.

  5. comme Skyhero, apres avoir sortie a la hâte un modèle mal foutu et trop complexe, ils nous sortent donc un truc ultra simple, limite simpliste et que nous fait nous demandé pourquoi acheter chez eux un truc que l’on peut avoir moisn cher ailleurs… quand on pense que ce genre de boite sont censé avoir des developpeurs

  6. Ben moi j’ai le premier Vortex et je le trouve très bien aussi.
    Après j’ai un pilotage plutot cool…
    Phil

  7. Je sors d’une cession avec mon ami Anta et son Vortex pro et bah çà vole super bien…
    Suis assez bluffé de la machine
    Son inconvénient majeur .. son prix

  8. Merci Fred dpuis le tps que j’attendais ce test !!!! T’assures comme toujours d’ailleurs ✌

  9. @mika,le premier batch est en rupture partout. La deuxième fournée devrait arriver début mars avec cette amélioration au niveau de la prise cam.

  10. Alors pour en avoir eu 2 il y a Deux mois et demi, j’ai voler pour 300-320 lipo dessus Je peut dire que c’est une tres grande évolution par rapport au 285 que j’avais beaucoup aimer ( et mal traiter )

    Pourquoi je vole avec :

    1- trois minute de mise en route, comme le montre cette video, on peut avoir une machine performante pour 3 minute de travail de mise en route, aucune machine du marche n’a ce rapport temps de mise en oeuvre/performance
    https://www.youtube.com/watch?v=601h45OD8Vo

    2- la partie Meca du vortex est quasi indestructible ! si seulement je pourrais montrer les images des crash monstrueux que je lui ais infliger , des mur lancer a plus de 90 kmh de roche puis des chute dans des ravins de 40 m, je n’ai casser que des moteurs pour l’instant. cf ma session de travail sur terre rouge, très intense pour la machine: https://www.youtube.com/watch?v=fHjKkVom8xM

    3- Pour débuter et progresser rapidement il faut avoir une machine saine qui soit très bien réglée d’origine, les preset PID qui sont a l’intérieur de la machine sont une valeur ajouter qui n’a pas de prix comparer a touts les autre machines du marché, combien de temps j’ai économiser et a quel vitesse je suis passer d’une machine en vol stabilisée au vol acro, c’est super pour un débutant selon moi.

    4- l’interface 100% radio est génial, l’osd complet et qui permet les reglages a la volée est tres efficaces, pour ce qui est des performance, bien piloter il peut clairement gagner certaines compétitions actuelles.

    Bref j’en ai commander un 3 éme car j’utilise cette machine pour mes entraînements, avec 2 machines j’arrivais a passer 3 a 4 h de vol intense sans rentrer a la maison a cause d’une panne, maintenant je pense tenir une journée ( car mètre en panne 3 vortex en une journée faut vraiment le chercher )

    Il y a des choses a revoir bien sur, la fameuse prise video qui n’a pas tenu longtemps même avec la protection imprimée que j’ai installer ( https://www.youtube.com/watch?v=i0YprNpA3cw )
    le par choc sous la camera qui s’arrache au bout de quelques gros crash devrais surement être plus épais au en carbone, en cas de vol sur terrain gras il arrive de remplir l’intérieur de la machine de boue (la piece imprimée3D evite ce problème )
    j’ai eu des moteurs qui on un problème d’axe moteur, ils ont été pris en charge rapidement par le sav d’immersion basé en Angleterre, au passage le bureau d’étude suisse assure un suivit très généreux de leur produit, ils sont tres présent sur facebook pour aider leur clients.

    j’ai passer le vortex en bras 6 pouces et moteur 2206 cobra pour porter confortablement une gopro, et j’utilise des lipo puissante en 1500 mha ou 1800 mha.

  11. Super test !
    Par contre 3min30 de vol en bombardant c’est léger je trouve…

    @Pablo tu aurais un retour sur l autonomie ?

  12. Are je suis dépité mon vortex pro sert de presse papier !!! Impossible de le connecter a ma dx6i ,le vortex ne fais que bipper en passant en revue les types de connections ,mon satellite est bien bindé mais rien ,impossible de le détecter avec cleanflight ,immersion tool me dit que le firmware est pas bon mais j ai beau essayer les procédures vues sur le net mais rien ne marche !!! Bien sur je l ai acheté aux pays bas car plus en stock en France et le stop fais le mort…..très déçus….

  13. Salut Mike , moi aussi j’ai un presse papier vortex … Même soucis , le vortex passe en revue les types de connexion et plus Mon satellite spm4648 ne se met pas en mode auto bind et n est même pas détecté par le vortex , rien à faire…je n ai donc même pas binder. J ai lu sur FPVLab que ces satellites pouvaient être défectueux , tu utilises quoi toi ? Je sens que je vais me tourner vers un RX lemon.

  14. Hello toto,
    Je regarderais le model c est un spektrum qui fonctionnais sur un multi diy avec flip32+, j ai tester avec un servo et la dx6i en nouveau model avec rebind(en passant par le rx classique)ca marche donc il est bien bindé ,il s allume quand le vortex est sous tension mais comme toi rien….c est frustrant du coup je sais pas si ca vient du vortex ou si je dois acheter un autre rx car les nerfs si je reprend un rx et meme resultats !!!

  15. j’ai acheté ce vortex (version 2) avec une taranis et un récepteur D4R. Et bien ça ne marche pas !
    Le firmware installé sur la tarais (EU je crois) ne gère plus que D16 et donc que les récepteur X. J’ai du donc racheter un X4R SD.
    Les dernières tarais ne sont plus compatibles avec les récepteur de série D.

  16. Commandé depuis plus d un mois et reçu cette semaine. Super première impression. Fonctionne nickel avec une radiolink At9 en s bus. Paramétrage super simple, cela me change de mon 250 DIY et mes problèmes de réglages et de casse. Si vous voulez passer plus de temps à voler qu a paramétrer ou réparer c est une bonne acquisition qui a un coût et qui a quelques défauts mais rien n est parfait. Bon vol à tous

  17. Dispo chez studio sport en version 2, j’ai craqué. Bind avec un gr-12 graupner impeccable ( juste penser à augmenter les sub trim des voies ( 1000- 2000) et se caler en sumo. Wizard génial, osd génial, vole sur des rails. Je regrette pas du tout.

  18. Bon enfin ca marche avec une graupner mx12 aucun soucis ,ca venais bien de ma spectrum surement le satelite pas compatible bien que rien ne l indique nulle part !!! Bref cool mais ca change du blade 200 qx !!! Va falloir dompter la bete !!!!

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