Aux Maldives, les drones de DJI sont utilisés pour combattre une invasion de chenilles

Les chenilles à houppe (Euproctis fraterna) prolifèrent aux Maldives. Ces insectes provoquent des irritations sévères de la peau et s’attaquent aux badamiers, des arbres fruitiers, en provoquant leur défoliation. Leur éradication repose généralement sur la pulvérisation de pesticides sur les arbres avec des pompes et des perches. La pratique est semble-t-il peu efficace puisque les chenilles se logent dans canopée, difficile d’atteinte. Par ailleurs les prédateurs des chenilles figurent parmi les espèces victimes collatérales des pulvérisations à grande échelle et à l’aveugle.

Une autre solution ?

Bart Knols, un scientifique spécialisé dans la lutte contre les moustiques responsables de la malaria, a été chargé d’évaluer des solutions d’éradication des chenilles à houppe plus efficaces et moins destructrices de l’écosystème local. Il avait utilisé des drones Agras MG1 S de DJI en Tanzanie pour diffuser une solution siliconée destinée à éradiquer les oeufs de moustiques. Aux Maldives, il a choisi de combattre les chenilles avec deux pesticides, l’huile de neem et la cyperméthrine. Pour réduire le volume et les risques de ces produits, il a utilisé une méthode de pulvérisation aérienne avec un Agras T30 de DJI.

Plus d’efficacité ?

Bart Knols a profité du salon Airworks 2022 de DJI pour nouer un partenariat avec l’université McGill au Canada. Le but est de détecter à un stade précoce les changements opérés par les chenilles dans les arbres. Pour accéder à la canopée et visualiser ces changements, les scientifiques prévoient d’utiliser des drones avec des capteurs multispectraux. L’université McGill est en charge de concevoir des algorithmes qui soient capables de détecter et quantifier la présence de chenilles. Le but est de réduire autant que possible la pulvérisation aux seuls arbres infestés. La durée de développement de cette solution est estimée à un an.

Et demain ?

Bart Knols assure travailler sur une méthode de synthèse des hormones femelles des papillons Euproctis fraterna (issus des chenilles à houppe). Il envisage d’utiliser des drones pour diffuser ces hormones en hauteur et guider les papillons mâles vers des pièges.

Source : DJI Enterprise
Crédits photos : DJI Enterprise

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