Prison de Bourg-en-Bresse : un nouveau survol en drone

Un pilote de d’un drone a été interpellé le 19 janvier 2023 près de la prison de Bourg-en-Bresse, indique Le Progrès. L’engin était prévu pour faire livrer du matériel à l’intérieur de l’enceinte du centre pénitentiaire. Ce n’est pas une première au-dessus de cette prison : il y avait déjà eu un précédent en 2019 (voir ici), puis en 2022 (voir ici). Puisque la pratique perdure, on imagine que d’autres livraisons se sont déroulées sans que les drones ne soient détectés.
Détection
La réglementation impose des règles particulièrement contraignantes pour prendre les commandes d’un drone – voir ici le « résumé ». Le but ? Selon les législateurs, c’est à la fois d’assurer la sûreté et la sécurité nationale. Le principe ? Compter sur la bonne volonté des pilotes pour s’identifier auprès des services de l’Etat, sous certaines conditions d’enregistrer leurs drones et diffuser un signalement électronique, respecter les zones interdites. Mais tout cela n’engage que ceux qui veulent bien s’y conformer. Les opérateurs de livraisons en prison ne sont pas vraiment coopératifs – et on s’en doutait un peu… On ne peut pas non plus compter sur les outils de contraintes de vol intégrés dans certains drones, comme ceux de DJI, puisqu’ils peuvent être hackés.
Ce qu’il faut ?

Ce sont bien évidemment des dispositifs de détection des drones pour protéger les zones sensibles, qui soient totalement indépendants de la bonne volonté supposée du pilote et de la conformité du drone ! Mais leur coût est élevé. Trop sans doute, puisque comme me l’indiquent régulièrement des surveillants pénitentiaires, rares sont les prisons équipées avec du matériel opérationnel. En attendant, le business des livraisons en prison semble très en forme, et les pilotes de drones qui opèrent légalement continuent à devoir se plier à des requis qui ne servent pas à grand-chose.
Source : Le Progrès
Crédits photos : DJI et Cerbair
Bonsoir Fred,
juste une petite remarque suite à la dernière phrase de ton article : « En attendant, le business des livraisons en prison semble très en forme, et les pilotes de drones qui opèrent légalement continuent à devoir se plier à des requis qui ne servent pas à grand-chose ».
Je répond juste : « à être droit dans ces bottes ».
Amicalement,
Pierre
@ BISQUE : Sans doute. Mais ce n’était pas une nécessité puisque ça n’est d’aucune aide pour stopper les vols illégaux type prison.