Flywoo Explorer LR 4 O3, le test d’un mini racer 4 pouces avec 4K stabilisée

L’Explorer LR 4 est un mini racer que le constructeur Flywoo a sorti il en 2020 (voir le test ici). Son nom, LR pour Long Range, laisse entendre qu’il est capable de voler très loin. C’est vrai, il peut aller bien au-delà de la vue directe exigée par la réglementation. Quoi de neuf sur ce modèle ? Principalement l’ajout du système O3 Air Unit de DJI (voir le test ici), mais aussi une électronique bien plus performante que celle que l’on trouvait sur le premier modèle d’Explorer LR 4. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique.

La vidéo

Tour du propriétaire

L’Explorer LR 4 O3 repose sur une structure en carbone de géométrie deadcat : les bras avant sont écartés pour que les hélices n’entrent pas dans le champ de la caméra. Les 4 bras sont indépendants et fixés en sandwich entre 2 plaques de carbone. Il sera donc facile d’en changer un seul en cas de coup dur. Le contrôleur de vol est un Goku Versatile F405 Pro Mini Stack, basé sur un processeur F4, équipé d’un connecteur USB-C et associé à un ESC 4 en 1 de 40A. Une version plus intéressante que celle du premier Explorer LR 4 : l’ESC passe de 13 à 40A, et le contrôleur de vol offre 6 UART au lieu de 2 (ce qui posait sur le premier modèle de sérieux problèmes de configuration).

Suite du tour

Les moteurs sont des brushless Nin V2 1404 à 2750KV pour des hélices bipales de 4 pouces Gemfan 4024-2. Ils tournent dans le sens « props out », une bonne idée pour éviter les projections sur la caméra dans la mesure où les hélices se trouvent à la même hauteur que la caméra. Deux supports en TPU à l’arrière maintiennent en place le GPS Goku Mini GM10 V3 et un buzzer autoalimenté. Sur la version que j’ai choisie, il y avait aussi un récepteur Crossfire Nano RX de TBS placé à l’avant, juste au-dessus du contrôleur de vol, avec une antenne Immortal-T fixée à l’avant avec une pièce en TPU.

La partie vidéo ?

Elle est assurée sur ce modèle par une caméra et un boitier O3 Air Unit de DJI. La caméra est montée sur une pièce en TPU pour amortir les vibrations. Elle peut prendre de l’angle si vous adorez voler comme un sauvageon. Et, surtout, elle suffisamment protégée par le TPU et les entretoise pour résister à des chocs frontaux, tout en laissant la liberté de placer un filtre ND ou PL. Le boitier se trouve à l’arrière, bien aéré et facilement accessible, aussi bien pour le connecteur USB-C que pour la carte mémoire microSD. La connexion avec le contrôleur de vol et assurée par une nappe avec deux connecteurs, il n’y a pas de soudure. L’antenne est le modèle simple à double connecteur de DJI, maintenue par une pièce en TPU.

Fin du tour

Flywoo a aussi installé une mousse antidérapante pour la batterie sur le dessus, fournit 2 sangles velcro, et fournit dans la boite des vis supplémentaires, deux barres pour rigidifier la structure en reliant les bras. Je n’ai pas pris la peine de les installer, leur surpoids de 4,6 grammes me semble superflu. L’assemblage est bien réalisé, les soudures propres et nettes, les câbles sécurisés par des gaines. Par ailleurs l’accès au contrôleur de vol est assez facile en retirant la plate supérieure. Le poids de l’ensemble, sans batterie, est de 179,3 grammes…

Activation et appairages

Avant de décoller, il y a quelques manipulations à effectuer sur l’Explorer LR 4 O3. Il faut tout d’abord activer le O3 Air Unit via l’Assistant 2 (Consumer version), puis l’appairer avec le casque V2 ou 2. Pour cela, il faut vous armer d’une pointe fine, puisqu’il est nécessaire d’appuyer sur le bouton à côté de la LED. Ensuite il faut appairer la partie radio. Si vous utilisez le O3 Air Unit avec la radiocommande 2, cela ne prendra que quelques secondes. Avec un autre récepteur, il faudra suivre la procédure habituelle avec votre radio. L’alimentation du contrôleur de vol par USB-C alimente un récepteur Crossfire, suffisamment pour réaliser l’appairage. Mais pas le boitier O3 : il faudra donc alimenter l’Explorer LR 4… et le ventiler dans la mesure où il chauffe très vite quand il est au sol sans flux d’air pour le refroidir. A noter que le mode Canvas a été préactivé en usine sur Betaflight, vous n’avez pas besoin de saisir les lignes d’activation dans le CLI. 

Réglages de Betaflight

Flywoo s’est occupé de tous les réglages de Betaflight, présent en version 4.3.1. Il ne vous reste qu’à choisir la méthode d’armement, des modes de vol, du GPS Rescue, du buzzer, et de l’éventuel Flip Over After Crash. Notez que le GPS est réglé et opérationnel, mais la case Allow arming without fix est cochée dans l’onglet Failsafe de Betaflight Configurator. Cela permet de décoller sans positionnement GPS, mais cela empêche aussi le GPS Rescue de fonctionner. A vous de décocher la case pour procéder à des essais de retour automatique. Le dump des réglages d’usine (en réglage Crossfire sur Serial en UART4) est à télécharger ici. Pour utiliser la partie radio du O3 Air Unit (plutôt que Crossfire), activez le Serial de l’UART 5 et le Serial SBUS dans l’onglet Receiver.

Le GPS…

Dans les réglages, la case Galileo n’est pas cochée, le GPS a tout de même accroché les signaux des satellites européens, en plus des signaux GPS américain, de Beidou chinois. Il ajoute aussi le SBAS pour recevoir des données de correction GPS, ce qui améliore théoriquement sa précision même avec peu de satellites en vue. La vitesse d’acquisition à froid ne m’a pas semblé plus rapide qu’avec d’autres racers, mais il y a un plus grand nombre de satellites captés (vraiment plus qu’avec d’autres GPS) et la précision est meilleure. Par ailleurs, il est possible de laisser l’appareil chercher son positionnement sans l’alimenter avec la batterie : il suffit de brancher le contrôleur de vol sur une Powerbank, cela suffit à alimenter le GPS et le laisser travailler. A noter que le contrôleur de vol offre une Blackbox de 16 Mo.

Poids et réglementation

J’ai utilisé des LiPo 4S 850 mAh avec l’Explorer LR 4 O3 (Ovonic, 96 grammes), ainsi qu’une Li-ion 4S 3000 mAh (GePRC, 201,1 grammes), toutes avec un connecteur XT30. L’Explorer LR 4 O3 en ordre de vol est donc sous la barre des 250 grammes, et c’est une excellente nouvelle par rapport à la réglementation. En effet, voler sans indication de classe, en sous-catégorie A1 Limitée, sous les 250 grammes (avec une LiPo), permet de voler au-dessus de personnes et de voler au-dessus de zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives (mais attention, cela n’autorise pas pour autant les vols au-dessus de l’espace public en agglomération). 

Premier décollage

Les tout premiers vols, à vue et en immersion, m’ont obligé à effectuer un retour au stands assez rapide. En effet, la gestion des gaz est beaucoup trop sensible, que ce soit en Crossfire ou avec la radiocommande 2 de DJI. Pour réduire la sensibilité, dans l’onglet PID Tuning, Rateprofile Settings, j’ai modifié la valeur Throttle Limite à SCALE et le Throttle Limit % à 80. J’ai aussi augmenté le Throttle Expo à 0.60. L’appareil est devenu plus souple et plus agréable.

Sensations en vol

L’Explorer LR 4 O3 est parfait pour du cruising, c’est-à-dire des vols doux même s’ils sont rapides. S’il n’y a pas de vent, l’appareil vole comme sur un rail. Mais en présence de vent, il est très vite balloté. Il n’aime pas trop les reprises de gaz un peu dures, avec des tremblements assez forts. Bref, il ne donnera pas satisfaction pour des évolutions en freestyle. Il est probable que le réglage des PID n’ait pas été réalisé avec suffisamment de soin. Les plus courageux pourront tenter d’exploiter les enregistrements de la Blackbox pour améliorer le comportement de l’appareil. A noter que l’appareil est très silencieux en vol – parfait pour opérer sans déranger humains et animaux…

Le retour vidéo

C’est celui du O3 Air Unit, la qualité des images est très impressionnante, surtout quand on vient de l’analogique. Il est possible d’appliquer le hack de B3yond (voir ici) pour profiter d’un gain de puissance et donc de portée et de pénétration (mais en contrevenant à la réglementation sur les émissions radio). Bon point pour le support ajouté en usine du Canvas, c’est-à-dire de l’affichage des données de télémétrie via l’OSD de Betaflight. L’OSD est également actif, pour effectuer des réglages de Betaflight depuis le casque. Notez que les casques V2 et 2 de DJI permettent d’enregistrer les DVR des vols en intégrant les informations de télémétrie.

Les enregistrements vidéo

Les enregistrements à bord du Explorer LR 4 profitent des caractéristiques du O3 Air Unit : une définition de 4K jusqu’à 120 fps, en réglage de couleurs Normal ou D-Cinelike codé en 10 bits, avec ou sans stabilisation Rocksteady. Ou, sans stabilisation Rocksteady et en mode Large, avec la possibilité de stabiliser les images en post-production avec l’outil Gyroflow. Pour parfaire les images, il est possible de gérer manuellement les réglages de la caméra, dont la balance de blancs et la vitesse d’obturation, ainsi que d’ajouter des filtres ND et PL. Notez qu’il n’y a aucun souci pour extraire la carte microSD ou préférer brancher un câble USB-C pour accéder à la fois à la carte microSD et à la mémoire interne du O3 : les deux sont accessibles facilement. Par ailleurs, l’alimentation en USB-C suffit pour accéder aux enregistrements sur le O3, pas besoin d’alimenter le racer et donc pas de risque de surchauffe du contrôleur de vol et du O3. 

La stabilisation

Revenir avec des images stables même quand on vole de manière un peu agressive et en présence de vent, c’est la promesse du O3 Air Unit. Lors de mes essais, j’ai volé avec un vent fort, à tel point que l’appareil était sérieusement balloté. Sur le retour vidéo, l’image était très secouée, beaucoup trop pour être agréable. Mais les séquences stabilisées gomment ces secousses, même les plus fortes, de manière impressionnantes. Idem pour les vibrations en remise de gaz. Cela vaut aussi bien pour la stabilisation Rocksteady appliquée en temps réel que pour les Gyroflow avec les données gyroscope en post-production. La stabilisation est-elle parfaite ? Non, les imperfections de pilotage et l’influence de bourrasques sur le yaw sont perceptibles avec Rocksteady. Il est plus facile de s’en débarrasser avec Gyroflow…

Plus besoin de caméra additionnelle ?

Les images capturées par le O3 Air Unit sont-elles de qualité suffisante pour se passer totalement d’une caméra additionnelle de type GoPro naked ? Si on considère que l’Explorer LR 4 est destiné à des vols loisir pour le plaisir, pas pour des prestations professionnelles, alors oui, le O3 Air Unit est parfait pour éviter le surpoids et le surcoût d’une caméra HD stabilisée additionnelle. C’est une excellente nouvelle pour le porte-feuille, c’est aussi parfait pour profiter de vols un peu plus longs. Flywoo propose tout de même, en accessoires optionnels, des supports TPU pour des caméras HD.

L’autonomie ?

Avec une LiPo 4S 850 mAh, les vols engagés durent moins de 3 minutes. Mais avec des vols cruising plus paisibles, il est possible de voler pendant 5 minutes en conservant une petite réserve sécurisante. C’est correct, mais tout de même un peu juste quand on désire partir loin. Avec une Li-ion 4S 3000 mAh, les vols dépassent les 15 minutes. C’est plus satisfaisant, mais il faut voler avec douceur, sans chercher à obtenir de reprises de gaz. Attention aussi aux réglages du GPS Rescue : la prise de hauteur en Li-ion risque de se transformer en un atterrissage non sollicité par manque de pêche. La portée ? C’est celle du O3 Air Unit, elle dépasse très largement la vue directe (de l’observateur à côté du pilote en FPV). Je ne vais pas donner de chiffres pour ne pas risquer une soufflante en provenance d’une DSAC. 

Et iNav ?

Il est mentionné sur la fiche technique du contrôleur de vol Goku Versatile F405 Pro Mini Stack qu’il est compatible avec iNav. J’ai voulu essayer, mais le firmware attendu (FLYWOOF405NANO) n’a pas fonctionné correctement : je n’ai pas persévéré, mais j’y reviendrai plus tard lorsqu’il sera pris en charge dans une version finale. Je n’ai pas non plus tenté l’expérience d’une version Release Candidate de Betaflight 4.4, mais j’en attends beaucoup, surtout pour la fonction de RTH qui pourrait profiter de la précision du GPS. 

Faut-il l’acheter ?

Oui, l’Explorer LR 4 O3 est un mini racer très agréable si vous désirez pratiquer des vols cruising en douceur et en prenant de la distance. Il est très silencieux, il réagit bien aux commandes et, surtout, il permet de revenir avec de belles images stabilisées et que l’on peut booster en post-production. Il sera probablement plus agréable en passant un peu de temps à affiner les PID. Son prix ? L’Explorer LR 4 O3 est proposé à partir de $433 directement sur le site de Flywoo (hors port et hors taxes). Ca pique un peu, mais ce prix élevé est en grande partie dû au coût du O3 Air Unit. 

D’autres photos

13 commentaires sur “Flywoo Explorer LR 4 O3, le test d’un mini racer 4 pouces avec 4K stabilisée

  1. Merci Fred pour le test
    J’aime bien ce modèle mais je trouve l’autonomie très limite pour un appareil qui est estampillé Long Range….Ou alors il ne faut vraiment que voler en Li-on

  2. Merci pour le test Fred 🤘
    Une de mes machines préférée pour le cruising. D’ailleurs je viens de faire une belle session avec. Par contre avec la nouvelle électro car l’ancienne ne parvenait pas à chopper suffisamment rapidement les gps…
    Je constate que le O3 est gourmand… Tes chiffres sont en nette régression. Une petit erreur je pense : « Li-ion 4S 900 mAh, les vols dépassent les 15 minutes » tu voulais dire 3000mAh ? Je garde ma version upgradee électro+vista mais c’est une bonne machine pour les gars comme nous qui voyagent léger et qui aiment le cruising dans les beaux paysages… Pour les pids j’ai ceux de Oscarliang qui me donnent depuis toujours entière satisfaction. Merci encore pour ce bel article alors tu as troqué ton ancien LR4 pour celui-ci ?

  3. @ funny62 : Oui, clairement, l’autonomie est en baisse. Mais elle l’est par rapport à la frame Vista simple. En revanche elle est meilleure qu’avec une GoPro Naked…
    Oh, et oui, erreur de chiffre, c’était bien 3000. J’avais en tête la batterie 4S Flywoo HV 900, que je n’ai pas eu le temps de tester…

  4.  » Oui, LR, c’est un peu optimiste. Mais bon, il va loin quand même, hein  »
    Je confirme que ce multirotors fait parti de mes jouets préférés. (Poids, Fiabilité, stabilité, silence)
    Je n’ai que la version 2020 en analogique, ainsi que le 4″fr, versatile au possible ! Ces deux modèles me vont tres bien au teint pour un plaisir parfaitement adapté sur du vol un peu engagé (4fr), comme pour du cruising un peu… Tres loin (LI-Ion) sur ces deux modèles 😉
    FC sous EMU actuellement (Comme l’ensemble de ma flotte) Je ne tarderai pas aux beaux jours de tenter une permutation INAV avec leur dernière mouture V5 tres prometteuse.
    Merci Fred pour cet article. Je constate que tes impressions s’accordent sur les miennes avec indéniablement le gros plus numérique de cette dernière mouture fpv DJI.
    Bon cruise !

  5. Hello fred,

    Du coût il doit y avoir une coquille aussi sur le poids de la batterie Li-ion car du 4S 3000mah à 87g j’y crois pas trop, elle doit être plutôt au allentour de 200g? du cout en Li-ion tu n’est plus sous les 250g pour la réglementation?
    A+

  6. @ Olive : Oui, j’avais oublié la 2e occurence de la Li-ion, j’ai corrigé ! Thxxx 🙂
    Et oui, la 3000 mAh pèse 115 grammes de plus que la LiPo, les 250 grammes ne sont pas tenus dans ce cas.

  7. Bonjour,
    Savez vous comment ca se passe pour les taxes/frais de douane?
    Car j’ai commandé le Explorer LR 4 sur le site de flywoo mais sur le suivi il est noté « International shipment release – Import » depuis le 19/12/2022. Et plus rien depuis plus d’un mois.
    Je n’ai pas payé de taxe lors d la commande, et je ne sais pas à qui m’adresser pour les régler.
    Pouvez vous me dire comment vous faites, a quel moment le déclarer? à quel moment payer les taxes?

  8. @ Rick : C’est le transporteur qui est chargé de collecter la TVA, les taxes (et qui s’accorde d’éventuels frais de dossier). Quand ce sont les DHL/Fedex/UPS/Chronopost etc., la taxe est demandée juste après l’entrée en France – parfois après mais c’est plus rare. Il est encore plus rare d’échapper à la taxation avec ces transporteurs. Quand c’est un port gratuit, donc le plus souvent par bateau, train ou camion avec de gros délais, il arrive que l’entrée en Europe puis en France ne soit pas taxée (sans doute par manque de personnel dédié à la tâche).
    Donc tu n’as rien à faire, la taxe te sera demandée si le transporteur s’en occupe – il se peut qu’elle soit oubliée.
    Pour le délai, c’est difficile à dire, mais 1,5 mois en transport terrestre ou marin ce moment (conflits, nouvel an chinois), c’est bien possible.

  9. @Fred: Merci pour ta réponse détaillée, cela me semblait long un mois sans nouvelle, mais je vais donc devoir être patient.

  10. Salut Fred, Une question qui n’a rien à voir, j’ai vue que la Tango2 était a nouveau dispo sur certains site en version V3. Sais tu si sur cette version les 500mW et 1000mW sont directement accessible? Et avec 250mW qu’elle est la porté pour du longue range en Islande…

    A+

    Merci

  11. @ Olive : Pour la Tango 2 v3, je ne suis sûr de rien puisque je ne l’ai pas eue en main. J’ai cru comprendre qu’elle allait à 500 mW de base, et jusqu’à 1 W après passage dans TBS Agent.

    Pour la portée, j’ai fait du 3 km en Islande (il y plusieurs années avec un Vendetta), j’étais en 100 mW !!

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