Le drone Skeyetech d’Azur Drones est en expérimentation sur le site nucléaire de La Hague

Orano (anciennement Areva), le spécialiste de la gestion des combustibles nucléaires qui opère sur le site de La Hague, a enrichi ses outils de sécurité avec le système de drones autonomes Skeyetech d’Azur Drones. L’appareil est déployé depuis plusieurs semaines sur le site dans le cadre d’une phase d’expérimentation. Parmi les avantages du système proposé par Skeyetech figurent ses vols réalisés en totale autonomie. Les missions sont conduites par les équipes de sécurité, sans formation de télépilote. Azur Drones a accompagné sa solution technologique par un travail réglementaire. Elle a obtenu une autorisation de la DGAC pour opérer des vols « autonomes », c’est-à-dire sans possibilité de prise de contrôle manuelle par un télépilote (voir ici).

De jour comme de nuit

Le drone Skeyetech réalise des missions quotidiennes de surveillance et d’inspection du site de La Hague, en profitant de ses capteurs optiques (de jour) et thermiques (de jour comme de nuit). Pour être opérationnel en vols « autonomes », l’appareil s’appuie sur une redondance des moteurs, des équipements vitaux, sur un parachute, et sur une fonction de geocaging pour le contraindre à une enveloppe de vol à ne pas dépasser.  

Source : Azur Drones

5 commentaires sur “Le drone Skeyetech d’Azur Drones est en expérimentation sur le site nucléaire de La Hague

  1. « Elle a obtenu une autorisation de la DGAC pour opérer des vols « autonomes », c’est-à-dire sans possibilité de prise de contrôle manuelle par un télépilote  »

    Les drones sont immatriculés sur Alphatango ?
    Ils ont l ‘ étiquette « qui -va – bien ?

    On croit rêver quand on voit les dérives manifestes de notre DGAC….

  2. @Tige,
    – oui
    – oui
    et oui ils ont un signalement électronique

    De quels dérivent parlez-vous ? ça rentre dans les cases de la loi française et européenne …

  3. @Tige : le niveau d’exigence de la DGAC et de l’EASA sur le vol en catégorie Spécifique pour le BVLOS sans pilote est très haut. Analyse de risques (Analyse SORA : risque sol, risque air ; AMDEC, ERP, MUE etc..), architecture redondante (no single point of failure), campagnes d’essai de fiabilité et vieillissement, de résistances environnementales…
    Ce ne sont pas des sujets qui sont pris à la légère et attribués les yeux fermés 🙂

  4. Plutôt que critiquer encourageons la filière française et son développement.

    Bezu travail, belle machine

  5. Et puis au moins comme cela on sait enfin qui survole les centrales.
    Espérons que cela ne déclenche pas toutes les contremesures anti drones installées par Cazeneuve à l’époque à grand renfort de communication (ah bon, elles n’ont jamais marché ?).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×