DJI et la Cellule drone de la patrouille de ski à Val Thorens

Olivier Gardet, Directeur technique de la régie des pistes de la vallée des Belleville. Crédit photo : T.Loubere Office du Tourisme Val Thorens

La patrouille de ski de la vallée des Belleville, dans le massif de la Vanoise, est en charge de la sécurité du domaine skiable, du sauvetage de skieurs en détresse et de l’entretien des équipements et infrastructures essentiels. Le directeur technique de la régie des pistes de la vallée des Belleville, Olivier Gardet, a choisi de s’offrir les services des drones pour accompagner les missions de la patrouille. C’est aussi un pilote qui a obtenu ses qualifications pour pratiquer à titre professionnel dès 2013. La première opération officielle de drone à Val Thorens, dans la vallée des Belleville, a eu lieu pendant l’hiver 2018-2019.

Le matériel choisi ?

Le choix d’Olivier Gardet était un Matrice 210 avec les caméras Zenmuse Z30 et XT2 de DJI. Pour pérenniser l’outil, il a créé la Cellule drone de la patrouille de ski en vue de préparer la saison 2019-2020 avec Benjamin Blanc, directeur de la régie des pistes de la vallée des Belleville .

Pour la surveillance des pistes

Crédit photo : T.Loubere Office du Tourisme Val Thorens

Les drones sont utilisés pour effectuer des vols de reconnaissance des pistes balisées et des secteurs hors piste. Le but est d’identifier les zones qui requièrent des déclenchements artificiels d’avalanches. L’une des tâches consiste à aller vérifier l’état des Gazex, ces système de déclenchement des avalanches à distance. Sur les 101 Gazex de la vallée des Belleville, environ 10 % sont accessibles uniquement par hélicoptère. Pour éviter des rotations coûteuses, la Cellule drone de la patrouille de ski effectue des vérifications avec l’aide de la caméra zoom optique x30 et de la caméra thermique montées sur le M210. L’appareil est aussi employé pour des missions d’inspection d’infrastructures difficiles d’accès, comme des remontées mécaniques, des pylônes, des tours de communication, des équipements de sécurité.

Pour le S&R des skieurs

Crédit photo : T.Loubere Office du Tourisme Val Thorens

Le M210 est aussi utilisé pour des missions de Search&Rescue (S&R), notamment avec l’aide de sa caméra thermique qui permet de localiser plus facilement des skieurs perdus, y compris de nuit. Il est équipé d’un outil de transmission de la voix pour rassurer et préparer à l’arrivée des secours. Le drone de DJI a déjà apporté ses services de manière opérationnelle : le M210 a permis de localiser précisément un skieur de 70 ans pris dans une avalanche, blessé, et de diriger les secours pour gagner de précieuses minutes. Selon la patrouille de ski, le drone permet de gagner 5 minutes sur les 20 minutes pendant lesquelles un skieur pris dans une avalanche conserve des chances de survie, sachant que le déploiement des sauveteurs requiert généralement 10 minutes.

Equipé pour le vol de nuit et en montagne

Crédit photo : C.Ducruet Office du Tourisme Val Thorens

Les feux auxiliaires du M210 lui permettent d’être bien visible pendant les vols de nuit, du sol et depuis les airs. Par ailleurs le dispositif ADS-B intégré par DJI permet au télépilote d’être prévenu à l’approche d’un appareil habité. Enfin les batteries chauffantes du M210 facilitent les vols par des températures très basses en conservant de l’autonomie. La Cellule drone de la patrouille de ski devrait s’équiper prochainement d’un Matrice 300 RTK avec la Zenmuse H20T de DJI. L’équipe d’Olivier Gardet compte sur ce matériel pour cumuler les informations en provenance du capteur grand angle, du zoom optique x23, de la caméra thermique et du télémètre laser qui permet de mesurer des distances et des coordonnées géographiques jusqu’à 1,2 km.

4 commentaires sur “DJI et la Cellule drone de la patrouille de ski à Val Thorens

  1. @Fred t’aurait connaissance de travaux sur des drone sniffer de balise arva ,je sais que cela avais était tester ,mais pas de news sur ça ?

  2. Bravo de parler ici de drones employés au service des hommes. Bravo à ceux qui ont du probablement batailler ferme pour obtenir le droit de déployer ce matériel en montagne ???

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