Nvision Junior Racer 75, le test

La solidité ?

Le surpoids du Junior Racer 75, en théorie, le rend plus fragile qu’un appareil très léger. Pourtant au fil des vols et des prises de risque, j’ai infligé des crashs assez violents à ce nano racer. Est-ce en raison de la matière employée pour les protections d’hélices (avec un toucher doux façon « peau de pêche ») ? Ou grâce à l’architecture de ces protections avec des arceaux isolants au centre de la structure ? Ou encore par l’adoption de protections octogonales (un peu comme les Protek de iFlight) qui, selon Nvision, augmentent la surface exposée en cas de choc pour mieux amortir ? Après de nombreux vols tortures, le Junior Racer 75 n’a pas bougé d’un poil, et c’est très appréciable ! En revanche, j’ai réussi à casser des pales d’hélices. Les retirer n’est pas facile, et l’outil fourni dans la boite plie quand on fait levier ! Il faut se débrouiller avec d’autres moyens : les doigts, une fourchette, une pince…

L’autonomie ?

Qui dit poids et solidité dit autonomie en berne ! Et pourtant, le Junior Racer 75 ne s’en sort pas si mal. Avec les batteries 3S 450 mAh, les vols nerveux aboutissent à une autonomie qui peine à dépasser les 2 minutes 30 secondes. Mais avec des vols plus doux, par exemple à se balader entre les branches d’un arbre, le temps de vol grimpe pour dépasser les 4 minutes d’autonomie. Ce n’est pas formidable, mais cela laisse le temps de s’amuser. J’ai tenté d’utiliser des Lipos 3S de 300 mAh : l’appareil est plus vif encore et monte plus vite, mais son autonomie plafonne à 3 minutes dans le meilleur des cas.

Points de détail ?

La portée de l’émetteur vidéo en 25 mW… est celle d’un émetteur de 25 mW : on peut aller à une centaine de mètres en vue directe, mais il faut s’équiper avec de bonnes antennes pour espérer aller plus loin. En poussant la puissance à 200 mW, on peut partir à 300 mètres (sans obstacles) sans que la vidéo ne lâche prise. Pas mal ! Il n’y a pas de buzzer à bord, et les ESC bipent très (trop) doucement pour aider à retrouver l’appareil. Il est possible de flasher l’ESC 4 en 1 en version G-H-25 48 KHz avec la méthode habituelle (voir ici). Cela permet de gagner un bon 30 secondes de vol ! Le Junior Racer 75 peut-il porter une nano caméra HD ? Théoriquement, oui, il serait assez costaud pour embarquer une Insta360 GO. Mais en pratique, son carénage n’est pas prévu pour ça, avec peu de possibilités d’accroche.

Faut-il l’acheter ?

Oui ! Cet appareil est une excellente surprise, et je ne m’y attendais pas. Son principal point fort, c’est sa robustesse qui lui permet d’être un nano racer école pour faire ses premières armes en immersion sans craindre la casse au premier crash un peu sérieux. Elle permet aussi de se lancer dans des vols plus engagés avec confiance. Attention, il n’est tout de même pas indestructible : il ne résistera pas à un crash violent sur du béton, évidemment. Pour le reste, il est précis, vif, accélère bien et récupère bien des dives. Son autonomie est correcte, la qualité du retour vidéo analogique est suffisante pour s’amuser et sa portée permet d’aller explorer un sous-bois, un bâtiment… Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce Junior Racer 75 ! Il est proposé à 114 € par la boutique Banggood (sans le port, sans les taxes). Notez qu’il passe à 93 € en saisissant le code BGLTS75 à la commande !

Pour comparer le Junior Racer 75 à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

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