iFlight Alpha A65, le test

Le constructeur iFlight propose un nano racer de type Tinywhoop, petit format puisqu’il mesure 6,5 cm de diagonale de moteur à moteur. Il fait partie de la gamme Alpha, qui compte des modèles de classes 65, 75, 85 et 95, positionnés à l’évidence face au concurrent BetaFPV. L’Alpha A65 est un modèle uniquement proposé avec un retour vidéo analogique – il est trop petit et léger pour accueillir du numérique. Que vaut-il face à la concurrence ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’Alpha A65 m’a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-moi si vous pensez que la pratique a influencé mon jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

L’Alpha A65 repose sur une structure en plastique comprenant les protections des hélices, non amovibles. Les moteurs y sont fixés avec 4 vis, ce sont des brushless minuscules, tellement petits que j’ai du mal à y lire les inscriptions. Lesquelles indiquent qu’il s’agit de Xing 0802 à 22000KV. iFlight les a équipés d’hélices tripales HQ de 3,1 cm. Les fils d’alimentation partent vers l’électronique de bord… de manière un peu désordonnée. Pas de quoi se prendre dans les hélices, mais cela ne donne pas une impression de « propre ». Ils sont branchés avec un connecteur : c’est une bonne nouvelle puisqu’ils seront faciles à changer en cas de panne.

L’électronique de bord

Le contrôleur de vol est un SucceX F4 AIO qui se présente sous la forme d’une croix. Mais on ne le voit qu’en retirant le carénage central via ses 2 vis, puisqu’il est bien caché – et donc protégé. C’est un tout-en-un basé sur un processeur F4 et doublé d’un ESC 4 en 1 de 5A. La caméra est un modèle 800TVL avec une lentille qui assure un grand-angle de 150°. Elle est associée à un émetteur vidéo placé juste au-dessus du contrôleur de vol, un mini composant qui permet tout de même d’émettre en 5,8 GHz analogique sur 48 canaux et avec des puissances de 25 mW (le maximum autorisé en France) et 50 mW. Il dispose d’une antenne dipôle branchée via un connecteur uFL. Il n’y a pas de bouton sur cet émetteur : il est à contrôler depuis la radiocommande, avec l’OSD, via le protocole SmartAudio.

Fin du tour

L’exemplaire d’Alpha A65 que j’ai testé était équipé d’un récepteur radio XM+ de FrSky, version Non-EU, installé entre le contrôleur de vol et le panier de la batterie. Ses deux antennes passent au travers du carénage. Elles sont longues et non arrimées. La batterie est à insérer dans un panier sous l’appareil, et à brancher avec une prise PST PH2.0. iFlight n’en fournit pas dans la boite, et recommande des Lipo ou LiHV 1S de 300 mAh. Le poids ? L’Alpha A65 sans batterie s’affiche à 24,7 grammes sur la balance…

Appairage

La procédure est classique, mais requiert un peu d’attention. Le récepteur XM+ qui équipe l’appareil que j’ai testé est un modèle Non-EU. Pour l’utiliser avec une radiocommande FrSky Non-EU ou une radio multiprotocole, il n’y a pas grand-chose à faire sinon choisir le bon réglage et réaliser l’appairage (allumage de l’Alpha A65 en maintenant la pression sur le bouton Bind, assez facile d’accès). Dans le cas d’une radiocommande EU-LBT, il faudra au préalable reflasher le récepteur radio. Le connecteur microUSB destiné au branchement sur un ordi via Betaflight Configurator est facile d’accès, sous l’appareil. Il alimente le contrôleur de vol, ce qui permet de gérer la plupart des réglages sans brancher la batterie (sauf le test des moteurs).

Réglages

Betaflight est présent en version 4.1.2, assez récente, donc. iFlight s’est occupé de la plupart des réglages en usine : PID, sens de rotation des moteurs (inverse de celui par défaut de Betaflight), DShot300, récepteur Serial et SBUS. La valeur Arming est à 180°, ce qui permet d’armer même à l’envers. Airmode est activé par défaut. A vous de choisir les méthodes d’armement, de changement de mode, de déclenchement du Flip Over After Crash. L’OSD est réglé, de manière assez satisfaisante, il ne vous reste qu’à modifier les détails selon vos choix. La table VTX est également préremplie avec les fréquences et les puissances – c’est très agréable. Il n’y a pas de Blackbox sur l’Alpha A65.

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3 commentaires sur “iFlight Alpha A65, le test

  1. Bon petit test qui donne envie, je me cherchais un petit whoop pour l’hiver, peut être bien celui-ci 😉
    J’aime bien en plus Iflight, et je viens de découvrir dans une nouvelle catgorie « quads LR » long range je pense…3 models Chimera 4 5 et 7 mais quand on clic rien, peut être avez vous plus d’infos?

  2. C’est malin, j’ai craqué et….. j’adore !!!!!!!!!!!!!!!!
    bon un peu chaud a configurer au début entre le liaison avec la RC, la config betaflight que j’ai effacé, refaite…
    Mais maintenant qu’il vole je m’éclate, mes gosses me détestent car je vais partout, j’arrive enfin a faire du vol ACCRO (bon en training) mais je viens d’un phantom 4 en mode photo/vidéo donc lent, alors ici c’est un autre monde qui s’ouvre.

    J’ai été très agréablement surpris de la portée de la vidéo et de la tenue de vol en extérieur, c’est dynamique tout est restant maitrisable et ludique.
    En plus il est assez costaud pour se prendre des murs de face sans broncher…. enfin pour l’instant !

    En flashant les ESC avec votre méthode je dépasse les 3’30 d’autonomie avec des batteries iflight 3.8V/300mAh (même 4′ en vol cool)

  3. Salut ! Il a l’air bien sympa pour l’intérieur, mais j’ai 2 question. Si j’ai le DJI FPV System, avec les antennes iflight crystal en plus. Est ce que je peux m’appairer avec celui-ci ? Quel receiver choisir svp ?

    Merci

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