BetaFPV Meteor65, le test

Question de solidité ?

Le souci, avec le Meteor65, c’est qu’on est tenté de voler vite ! Ce qui entraine inévitablement des crashs plus durs… La fonction Flip over after crash qui retourne l’appareil permet de redécoller presque toujours, mais la structure et le carénage ne sont pas immunisés contre les chocs. Après plusieurs vols en parking, le carénage s’est fissuré, puis des plaques sont parties – mais il a plutôt bien tenu. La structure a blanchi sur les jointures, et cassé à un endroit. Un point de colle a suffit pour réparer. Pas mal ! Il sera facile de remplacer le carénage, il ne tient que par deux vis. Pour la structure, ce seront 14 vis et 4 connecteurs. Rien de compliqué, et c’est une bonne nouvelle.

Points de détails

La portée radio avec la version FrSky Non-EU que j’ai testée est très correcte, avec une indication du RSSI dans l’OSD. J’ai perdu le retour vidéo, avec l’émetteur cantonné à du 25 mW (ce qui est, ça tombe bien, le maximum autorisé en France sous peine d’être envoyé au bagne), alors que la liaison radio fonctionnait encore. Petit bonus quand on crashe : les ESC peuvent biper à la demande. Faiblement, mais c’est mieux que rien en l’absence de buzzer. A noter que des hélices se sont parfois détachées de leur axe. Mais cela ne s’est jamais produit en vol, toujours à la suite d’un crash. Le souci ? Ces hélices sont minuscules, on peut les retrouver facilement en intérieur, mais c’est peine perdue dans l’herbe… Un regret ? Le panier pour la batterie est à la taille exacte des Lipos fournies par BetaFPV. Si elles gonflent un peu, elles ne rentrent plus. Edit : BetaFPV conseille de passer l’ESC de DShot600 en Dshot300 dans Betaflight pour améliorer la stabilité et le comportement général de l’appareil.

Faut-il l’acheter ?

Pourquoi pas. Le Meteor65 est une petite boule de nerfs pour les vols indoor, parfait pour affûter les réflexes et voler précis en présence d’obstacles. Il est sans doute un peu trop nerveux pour les pilotes débutants, qui peineront à le dompter. Il n’est pas non plus destiné aux vols en extérieur. Les habitués des racers en immersion n’auront en revanche aucune peine à le pousser fort et à se faire plaisir en présence de tous les obstacles que l’on trouve à la maison. Dommage que l’autonomie ne soit pas formidable, prévoyez des batteries supplémentaires… au format BT2.0 ! Le prix ? Le Meteor65 sera proposé à $110 chez BetaFPV (sans le port, sans les taxes). Je vous tiendrai au courant du prix en euros auprès des boutiques françaises.

Merci à Franck Colombat pour les photos en vol !

Pour comparer le BetaFPV Meteor65 à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

D’autres photos

2 commentaires sur “BetaFPV Meteor65, le test

  1. Trop bien la photo où l’on voit un insecte derrière le nano.
    Sinon le pilotage est bien speed….Énervé des sticks le pilote.!!!!!?. Bon le passage entre les arbres est plus tranquille.
    Toujours sympa à lire et regarder tes essais. Merci Monsieur.

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