iFlight Cinebee 4K, le test

Quelle batterie ?

Le Cinebee 4K mesure 11,5 x 12,5 x 5 cm, pour un poids de 112,8 grammes. Il est donc assez lourd. La boite du Cinebee 4K que j’ai testé mentionne explicitement « 4S version », alors que la fiche technique de l’appareil le cantonnait à des batteries 2S ou 3S. J’ai donc volontairement zappé les batteries 2S pour passer directement aux 3S de 450 mAh. Au décollage, on sent que l’appareil est en léger surpoids. Il décolle facilement, mais il faut forcer sur les gaz pour le faire monter rapidement. Et en 4S ? J’ai tenté avec une 450 mAh de Betaflight. On note un léger gain. J’ai aussi essayé avec une 450 mAh Ministar de CNHL. Même résultat.

Réglages, encore !

L’image fournie par la Tarsier de Caddx est très correcte, d’autant qu’il est possible de la passer en mode WDR à dynamique relevée. Attention, il y a 2 méthodes pour régler la Tarsier. La première consiste à brancher la petite télécommande filaire (fournie) dans la prise à 2 pins qui dépasse à l’arrière de l’appareil. Ces réglages, à utiliser avec le retour vidéo en temps réel, concernent les outils de la caméra FPV… et uniquement eux. C’est là où vous trouverez le mode WDR. En revanche, pour régler la partie enregistrement HD, c’est une autre méthode qu’il faut employer.

Réglages, toujours !

Cette méthode utilise exclusivement une connexion wifi, qui n’est pas active par défaut. Il faut une pression de 3 ou 4 secondes sur le bouton le plus à l’arrière de l’appareil, sur le composant Tarsier, pour activer le wifi, avec pour témoin une LED verte qui clignote… de l’autre côté de la mini tour. Ensuite il faut se connecter avec un smartphone en wifi, puis lancer l’application CaddxFPV. Mal nommée puisqu’elle ne gère pas du tout la partie FPV de la caméra destinée aux vols en immersion ! Là, vous pouvez aussi formater la carte mémoire – c’est indispensable pour que l’enregistrement fonctionne -, modifier la définition et le nombre d’images par seconde, le type d’encodage (h.264 ou h.265)…

Réglages, encore et toujours !

L’application CaddxFPV permet aussi de choisir l’option EIS pour stabiliser les vidéos de manière numérique. Malheureusement, cette fonction ne donne aucun résultat positif. Pire, elle rend les images inutilisables. La fonction LDC qui retire l’effet de courbure fisheye quand la caméra pointe vers le haut ou vers le bas est plus efficace, mais elle réduit significativement l’angle de vision. De nombreux autres réglages sont disponibles, comme la balance des blancs, l’exposition, l’ISO, NTSC ou PAL, etc. Pas mal. Dommage que l’application peine parfois à se reconnecter quand le wifi est perdu puis retrouvé, par exemple après un vol.

Les sensations en vol

Le décollage en immersion confirme l’impression de lourdeur, que ce soit avec une batterie 3S ou 4S. L’appareil répond en revanche au quart de tour aux sollicitations et reste bien sur sa trajectoire. Aucun souci, du coup, pour piloter de manière précise, pour se faufiler dans des endroits exigus, pour passer entre des branches d’arbres. Il peut aussi prendre un peu de vitesse, mais on sent qu’il n’est pas prévu pour ça. Il ne bronche pas quand on pousse les gaz pour dépasser la cime des arbres. Mais la descente n’est pas aussi facile. Quand on réduit les gaz et qu’il ne reste plus que le filet entretenu par l’Airmode, le Cinebee 4K a tendance à déraper en yaw washout.

C’est un Cinewhoop

Tenter un dive à la verticale n’est pas une bonne idée, à moins de conserver du throttle pendant la descente et d’anticiper sérieusement la remise des gaz. J’espérais que les batteries 4S permettent de faire disparaître le souci. Mais ce n’est pas le cas. L’équation poids-puissance n’est pas résolue correctement sur le Cinebee 4K. C’est un souci ? Oui si vous envisagez de vous lancer dans des vols freestyle. Mais ce n’est pas la finalité de cet l’appareil. C’est un Cinewhoop : le but est de pratiquer des vols souples avec le moins d’inclinaison possible, que ce soit vers l’avant (pitch) ou vers le côté (roll).

Epilation du nano

La bonne idée, avec le Cinebee 4K, c’est d’avoir une pince à épiler sous la main ! En effet, elle est recommandée pour retirer la carte mémoire microSD de son logement – et pour l’y remettre. Ce n’est pas la seule raison. Après un vol, il est recommandé d’arrêter l’enregistrement vidéo manuellement, sous peine de perdre quelques secondes d’images, voire totalement la vidéo quand elle est courte. Pour cela, il faut une pression sur le bouton le plus à l’arrière de l’appareil, caché derrière une protection d’hélice. C’est bien plus facile avec une pince à épiler ! Idem quand il s’agit d‘effectuer une pression longue sur ce même bouton pour lancer le mode wifi.

>>>> La suite de cette chronique <<<<

4 commentaires sur “iFlight Cinebee 4K, le test

  1. Le cinepro de chez GEPRC présente des caractéristiques très similaires. Je serais curieux de savoir lequel des deux s’en sort le mieux.

  2. Attention après avoir vu un test sur YouTube il semble que les protections d’hélice sont très fragile, la moindre touchette et les pâtes ala base se fendent, alors’que le modèle chez Geprc semble bien plus costaud à ce niveau là.

  3. @ Jess : Je n’ai pas expérimenté ce problème, pourtant il est tombé plusieurs fois d’arbres, je l’ai délogé en donnant des coups de Flip over, et il est à chaque fois tombé lourdement avant que je ne le chope. Mais peut-être que le GEPRC est plus solide (je ne l’ai pas pour comparer).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×