iFlight Cinebee 4K, le test

Vous allez voir apparaître de nombreux nano racers équipés d’une caméra haute définition et capables de vols en immersion. C’est le cas du Cinebee 4K de iFlight, un appareil de type Tinywhoop avec ses protections d’hélices et son format réduit – il ne mesure que 10,3 cm de diagonale de moteur à moteur. A bord, il y a la caméra Tarsier de Caddx. Pour mémoire, elle est capable de fournir une image analogique basse définition en temps réel pour le pilotage, et d’enregistrer des vidéos en 4K. Notez que le Cinebee 4K nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Cinebee 4K repose sur une structure centrale en carbone en longueur. Son épaisseur, sur la plaque inférieure comprenant les bras moteurs, est de 2 mm. Elle devrait donc être assez résistante. Les moteurs sont montés directement sur ces bras, avec des protections d’hélices amovibles en plastique. Ces moteurs sont des brushless 1104 à 5000KV pour des hélices tripales HQProp de 2 pouces 2025 noires. Les fils d’alimentation partent vers la partie centrale en suivant les bras moteurs, alignés proprement et maintenus avec un adhésif.

Mini-tour en 2 parties

A l’intérieur de la partie centrale ont logées 2 mini-tours de composants. Les fils des moteurs sont directement soudés sur un ESC 4 en 1 de 12A qui se trouve au bas de la tour à l’avant. A l’étage du dessus, trahi par un connecteur microUSB, c’est le contrôleur de vol, basé sur un processeur F4 et flashé en Betaflight. Au dernier étage de la tour avant, c’est l’émetteur vidéo 5,8 GHz, capable d’émettre à 0 mW (pitmode), 25 mW (le maximum autorisé en France), 100 mW et 200 mW. L’antenne est branchée avec un connecteur u.FL. Elle traverse le carénage pour aboutir à l’arrière, solidement fixée par une pièce en TPU. Cette antenne est une Lollipop polarisée.

Fin du tour

La mini-tour à l’arrière est en partie occupée par le double (et même triple) composant de la Tarsier. Du côté droit de l’appareil on voit la trappe pour une carte mémoire microSD. Du côté gauche, il y a les 2 boutons de contrôle de la partie HD de la Tarsier. Au dernier étage de la tour arrière se trouve l’émetteur radio, un R-XSR de FrSky sur l’exemplaire de Cinebee 4K que j’ai testé. A l’avant, plutôt bien protégée par des plaques carbone verticales, c’est la caméra Tarsier et ses deux objectifs. Elle est inclinable (tilt) avec l’aide de 2 vis. La dotation est complétée par une prise XT30 très courte. La batterie est à placer sur le dessus de l’appareil, maintenue par une sangle Velcro.

Appairage

La prise microUSB du contrôleur de vol n’est pas directement accessible, à moins de disposer d’un câble avec connecteur coudé, car la protection d’hélice avant-droite se trouve devant et bloque l’accès. iFlight fournit, pour remédier au problème, une rallonge USB coudée. Betaflight est en version 4.0.2, récent mais sans la commande Bind. Pour l’appairage, il faut par conséquent une pression sur le bouton Bind au moment où vous branchez la batterie. Le récepteur R-XSR est inaccessible à moins de tout démonter, mais iFlight a heureusement prévu un trou dans la plaque carbone supérieure, qui donne accès à au bouton Bind avec l’aide d’une pointe fine.

Les réglages

Il n’y a pas grand chose à faire : iFlight a géré les PID et la plupart des réglages, il ne reste plus qu’à choisir l’interrupteur d’armement, les modes de vol, l’activation de la fonction « Flip over after crash », les informations à afficher sur l’OSD. Il y a pourtant un réglage qui n’avait pas été effectué en usine, mais je ne m’en suis rendu compte qu’après coup : le contrôle de l’émetteur vidéo via la radiocommande n’était pas opérationnel. Le correctif est simple, il suffit de passer sur l’onglet Ports de Betaflight, et choisir VTX (IRC Tramp) dans le périphérique de l’UART1.

>>>> La suite de cette chronique <<<<

4 commentaires sur “iFlight Cinebee 4K, le test

  1. Le cinepro de chez GEPRC présente des caractéristiques très similaires. Je serais curieux de savoir lequel des deux s’en sort le mieux.

  2. Attention après avoir vu un test sur YouTube il semble que les protections d’hélice sont très fragile, la moindre touchette et les pâtes ala base se fendent, alors’que le modèle chez Geprc semble bien plus costaud à ce niveau là.

  3. @ Jess : Je n’ai pas expérimenté ce problème, pourtant il est tombé plusieurs fois d’arbres, je l’ai délogé en donnant des coups de Flip over, et il est à chaque fois tombé lourdement avant que je ne le chope. Mais peut-être que le GEPRC est plus solide (je ne l’ai pas pour comparer).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×