iFlight Cinebee 4K, le test

Le résultat en vidéo ?

Le premier point important à noter, c’est que iFlight a réussi à isoler le Cinebee 4K des vibrations de type Jello. Ce n’est pourtant pas simple à réaliser avec un appareil aussi petit ! Même dans des conditions difficiles avec beaucoup de vent, l’appareil est secoué, la caméra aussi, les images également, mais le Jello est absent. C’était une promesse de la fiche technique : elle est tenue ! Pour le reste ? Tout dépend du mode dans lequel vous filmez les images. 

Explications

Le mode 4K en 16:9 propose une belle définition d’image, mais il souffre de deux handicaps. Le premier, c’est le nombre d’images par seconde : 30, c’est correct quand on vole tout droit, sans trop bouger, mais c’est trop peu quand on vole de manière agressive. Le second, c’est que l’angle de vision est serré. Le mode 2,7K à 60 images par seconde est beaucoup plus fluide avec un FOV élevé, mais l’image est aplatie ! Ce n’est pas trop grave si vous filmez la nature. Mais on perçoit le défaut de ratio avec les autres formes, comme les personnes, les véhicules.

Explications, la suite

En 1440p, l’image est belle aussi, mais on est en 4:3. Pour profiter d’une image 16:9, il faut raboter… et se retrouver en 1080p. En 1080p à 90 images par seconde, l’image est belle mais avec un angle réduit comme en 4K. Il est par ailleurs dommage de se retrouver en FullHD, ce que savent faire les autres caméras hybrides de précédente génération. Ce mode permet toutefois de réaliser de beaux ralentis. Pour en savoir plus sur les différents modes de la Tarsier, vous pouvez en lire le test, ici. Déception ? Oui, forcément. Pour rendre le mode 4K/30 intéressant, il faut le fluidifier en post-production – mais ça n’augmentera pas son angle. J’ai choisi de filmer la plupart de mes séquences en 2,7K, en sachant que j’allais être gêné par les images écrasées. C’est frustrant !

Temps de vol ?

L’autonomie, en vol doux, est de 2 minutes et 40 secondes avec une batterie 3S 450 mAh (39,8 grammes). On gagne un peu plus d’une minute avec une Lipo 4S 450 mAh (51,4 grammes), avec des vols qui atteignent les 3 minutes 45 secondes. Ce n’est pas si mal. Puisqu’on en est au chapitre des batteries, il faut noter que le fil de la prise XT30 est court. Un peu trop : il n’est pas facile de brancher les batteries, presque toutes marques confondues. Relevons aussi que le Velcro est trop court pour certaines batteries 4S, celles de CNHL par exemple. Il faut dans ce cas changer de Velcro, celui d’origine est trop petit. Ou en ajouter un second, plus grand (c’est la solution que j’ai choisie).

En résumé ?

Avec le Cinebee 4K, oubliez les évolutions agressives et freestyle : il est fait pour voler doucement. Il se comporte de manière souple, agréable, avec une autonomie correcte et une belle portée (surtout si vous passez en 200 mW – pas en France, malheureux, vous seriez un délinquant). Il a l’avantage de proposer des images exemptes de Jello. Le point faible de l’appareil, c’est la caméra Tarsier. Certes on peut exploiter les images 4K avec un pilotage ultra souple associé à de la post-production, mais c’est un peu pénible. Les images 2,7K sont belles… si on parvient à faire abstraction de leur aspect écrasé. Les séquences en 1440p peuvent séduire… sauf si on attend des images 16:9. Pas de stabilisation des images, malheureusement, à moins de les réaliser en post-production…

>>>> La suite de cette chronique <<<<

4 commentaires sur “iFlight Cinebee 4K, le test

  1. Le cinepro de chez GEPRC présente des caractéristiques très similaires. Je serais curieux de savoir lequel des deux s’en sort le mieux.

  2. Attention après avoir vu un test sur YouTube il semble que les protections d’hélice sont très fragile, la moindre touchette et les pâtes ala base se fendent, alors’que le modèle chez Geprc semble bien plus costaud à ce niveau là.

  3. @ Jess : Je n’ai pas expérimenté ce problème, pourtant il est tombé plusieurs fois d’arbres, je l’ai délogé en donnant des coups de Flip over, et il est à chaque fois tombé lourdement avant que je ne le chope. Mais peut-être que le GEPRC est plus solide (je ne l’ai pas pour comparer).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×