Around the Circle – Cinewhoop meets Martial Arts

fincky tissier 01Les prises de vues en nano racers ? C’est une activité qui progresse rapidement, très rapidement même. Notamment avec l’aide d’outils de stabilisation des images comme ReelSteady Go, mais aussi parce que les vols en intérieur ne sont pas soumis à la contraignante réglementation française auxquels sont soumis les aéronefs télépilotés (et leurs pilotes). Les possibilités offertes par les nano racers sont parfaitement illustrées par la vidéo Around the Circle – Cinewhoop meets Martial Arts. Aux commandes ? C’est Benoit Finck, alias Fincky, que vous connaissez bien !

Le pitch ?

La vidéo est une immersion dans le Cercle Tissier, un club d’arts martiaux qui a contribué au développement du Jiu-jitsu Brésilien. Regardez la vidéo. Ensuite je laisse la parole à Fincky pour les explications…

fincky tissier 02Helicomicro : On a l’impression d’un plan séquence !
Fincky : Nous avions dès le début l’ambition de réaliser une vidéo en plan séquence, pour des raisons d’espace dans la salle et surtout d’emploi du temps des différents intervenants. Nous l’avons finalement coupée en deux mais le travail de synchronisation a été complexe. Il est important de noter qu’il n’y a qu’une seule coupure dans la vidéo. Puisque le film est constitué de deux plans seulement, il fallait vraiment que tout soit parfait de A à Z. On a travaillé sur deux jours. Le premier était dédié aux répétitions et à l’ajustement de la chorégraphie. Le second a été le tournage à proprement parler.

HM : C’est un boulot impressionnant…
fincky tissier 03Fincky : Je n’ai pas travaillé seul sur ce projet ! C’est le réalisateur Romeus Palmer et le directeur artistique Farid Malki qui sont venus me voir pour leur client, le Cercle Tissier. Ils avaient vu la vidéo du Cinewhoop dans l’école et était tombés sur moi en lisant un article sur Helicomicro. Ils m’ont contacté et on a conceptualisé la vidéo ensemble. Il y avait aussi toute une équipe technique formidable de 10 personnes et tous les figurants et sportifs qui se sont gentiment prêtés au jeu du tournage. Je suis vraiment content de voir que des gens s’intéressent à une approche pro des racers.

HM : Avec quel appareil as-tu volé ?
Fincky : C’est un Shendrone Squirt V2 avec une GoPro Hero 6 pour filmer en 4K à 30 images par seconde et le logiciel Reelsteady GO pour stabiliser les images.

fincky tissier 05HM : Comment as-tu rendu cette impression d’être à la place d’un sportif ?
Fincky : L’idée de cette vidéo c’était d’essayer des « portés » par moment, on le voit au début notamment avec l’aïkido ou quand le drone est sur la tête du boxeur. Pendant tout le tournage, un assistant réal. suit le drone et l’attrape au bon moment pour réaliser les plans.

HM : C’est bien fait, on ne sait plus quand le drone est porté, et quand l’image en réalisée en post-production !
Fincky : Pour la boxe anglaise, le drone se pose sur la tête du boxeur et l’assistant suit simplement les mouvements du vrai boxeur. Pour la MMA, c’est du pilotage à 100 %, pas de porté, plus de la post production pour suivre les coups. On avait cette idée de tomber avec la machine en même temps que le coup de pied qui met KO l’un des deux. Je l’ai accompagné au pilotage dans sa chute…

6 commentaires sur “Around the Circle – Cinewhoop meets Martial Arts

  1. Juste énorme cette video!
    En la visionnant, je me disais : quel talent ce monteur, et quand j’ai lu qu’il n’y avait que 2 plan oo….

    Bravo, idée très bonne, très bien réalisé, gratz à toute l’équipe!

    Le seul point qui me décroche par rapport à un plan cinéma ce sont les ajustements au pilotage pour passer dans les trous de souris – ils ne sont vraiment pas nombreux dans le(s) plan(s) ceci dit !

  2. Comprends pas vraiment l’intérêt d’un drone. 1 gimbal à main ou une camera 360 genre Insta360 One X ferait largement la meme chose, non ?

  3. Ben en fait si, Gilbert a raison: le drone ne « sert » à rien ici. Toutes ces séquences peuvent être réalisées avec une caméra style Osmo ou GoPro (et sans les petites vibrations qu’on voit ici, au début), et même plus simplement qu’avec un drone. Avec un peu d’entrainement on peut même passer par « des trous de souris » avec un Osmo de façon fluide, comme si c’était un nano drone.
    Je pense que l’intérêt principal de l’utilisation d’un drone ici, c’est justement de pouvoir « chopper des clics » en disant qu’ils ont utilisé un drone…

  4. @ Stitch : Ce qui reste, au final, ce sont des images qu’on ne voyait pas avant, et avant il y avait déjà de petites caméras stabilisées à main…

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