GoFly Scorpion 80 HD, le test

L’autonomie ?

C’était le point faible du Scorpion 80 avec une batterie 3S. Le Scorpion 80 HD ne fait pas mieux avec les mêmes batteries, des 300 mAh. Il peine à dépasser 2 minutes 30 en vols engagés, 3 minutes 30 en vols lents en intérieur. Avec une 3S 450 mAh, il gagne environ 30 secondes d’autonomie. Comme d’habitude avec les nano racers, il faut investir dans des batteries supplémentaires pour voler longtemps. Plus gênant : la tension descend rapidement dans les 30 première secondes d’un vol, et déclenche l’alarme « low battery ». L’indication de la tension reste ensuite à une valeur quasi fixe pendant tout le vol, puis s’écroule. Le Scorpion 80 HD tombe alors comme une enclume. Il est donc recommandé de conserver un œil sur la durée de vol dans l’OSD.

Faut-il l’acheter ?

Oui ! Le Scorpion 80 HD n’est pas parfait, mais il se comporte très bien en vol. Il faut modifier un peu son carénage pour faire de la place à la caméra Split Mini 2. Mais ensuite, ce n’est que du bonheur pour les vols en intérieur, avec la possibilité de réaliser de jolies séquences vidéo. En extérieur, il est capable de voler vite, très vite même. Mais l’intérêt de filmer de telles séquences énervées est faible, d’autant que l’effet Jello se réveille en extérieur, même si on peut le réduire avec un filtre à densité neutre. Le bon point ? C’est la résistance aux chocs. Le point faible ? C’est l’autonomie. Le prix ? Le Scorpion 80 HD est proposé à partir de 135 € chez Banggood (hors port et hors taxes) sans récepteur radio. Il peut être prééquipé d’un récepteur XM de FrSky (comme la version que j’ai testée), un Flysky RX2A ou un compatible DSMX.

Pour comparer le Scorpion 80 HD à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

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