Yuneec Mantis Q, le test

Face au leader du marché des drones DJI, il y a peu de place pour la concurrence. Quelques marques sont engagées dans la résistance comme Parrot, Hubsan, ou Yuneec. Ce dernier avait proposé le Breeze (voir ici), un appareil destiné au grand public, à piloter avec un smartphone, avec une stabilisation de l’image de type numérique. Le Mantis Q est le nouvel appareil de la marque, également tourné vers le grand public. Pour faire simple ? C’est un Breeze qui a louché du côté du Mavic Pro de DJI pour lui emprunter certaines fonctions. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Mantis Q nous a été prêté par la boutique Studiosport. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Mantis Q est un engin compact, qui se transporte avec les bras moteurs repliés. Dans cette configuration, il ne mesure que 16,5 x 9,5 x 5,5 cm. Son poids, en ordre de vol donc avec hélices et batterie, est de 482,6 grammes. Pour déplier l’appareil, il faut respecter un ordre : les deux bras arrière en premier, puis les deux bras avant. Ses dimensions passent à 19 x 24,5 x 5,5 cm. La diagonale de moteur à moteur est de 27,5 cm. Les hélices sont des bipales à pales indépendantes, d’un diamètre déplié de 15,5 cm. Elles sont fixées avec des vis, il n’est par conséquent pas prévu de pouvoir les retirer facilement. Ce qui n’est pas un souci : pliées, elles n’augmentent pas le volume de l’appareil.

Suite du tour

A l’avant on trouve la caméra, montée sur un mécanisme d’inclinaison verticale. Il ne s’agit pas d’une nacelle de stabilisation, simplement d’une motorisation du pitch de la caméra. Sous l’appareil figurent une caméra destinée à fixer la position par rapport au sol et deux sonars pour estimer la hauteur. Sur le dessus, on aperçoit une LED et le bouton on / off. Sur le flanc droit a été collée une étiquette avec un QR Code, accompagné par un SSID wifi et son mot de passe. Sur le flanc gauche, on trouve un connecteur USB-C et une trappe pour une carte mémoire microSD. Elle est fournie, d’une capacité de 16 Go.

Fin du tour

La batterie occupe une bonne partie de l’appareil. Pour la retirer, il faut pincer deux ergots à l’arrière et la tirer. De type propriétaire, elle pèse 176,6 grammes. C’est une LiHV 3S 11,4V de 2800 mAh. Pour la charger, Yuneec fournit une base à brancher sur une prise secteur. Elle permet de recharger 3 batteries simultanément. Comptez une heure environ pour obtenir la pleine charge d’une batterie. Dommage, il n’y a pas de témoin de charge visuel sur la batterie. La finition du Mantis Q est satisfaisante, bien que l’habillage soit entièrement en plastique.

La radiocommande

Elle est également compacte, avec un look très proche de celui du Skycontroller 3 de Parrot. Elle est minimaliste : outre les deux joysticks, elle ne propose en façade qu’un bouton de retour automatique au point de départ et un bouton glissoir pour activer le mode Sport. Sur le haut, on trouve 2 boutons et deux molettes. Les deux petites antennes se déplient, laissant apparaître un connecteur USB (pour la connexion à un smartphone) et un connecteur microUSB (qui permet d’assurer la recharge). La partie centrale se déplie pour fixer le smartphone. Elle dévoile un bouton et des diodes qui permettent de visualiser l’état de charge.

Le logiciel

L’application Yuneec Pilot pour smartphone est disponible pour iOS sur l’App Store et pour Android sur Google Play. Une fois lancée, elle attend la connexion avec le Mantis Q. Notez que connexion entre la radiocommande et le smartphone est de type filaire : il faut un câble. Il faut allumer la radiocommande par une pression longue sur le bouton, allumer le Mantis Q également par une pression longue. La toute première fois, il faut établir le lien entre les deux. C’est le logiciel Yuneec Pilot qui s’en occupe. C’est assez pratique : il suffit de flasher le QR Code de la machine depuis l’application.

>>>> La suite de cette chronique se trouve ici <<<<

12 commentaires sur “Yuneec Mantis Q, le test

  1. Ça ressemble tout à fait à un produit vite fait, pas encore finalisé alors que le constructeur en à la possibilité. Dommage?

  2. On note quand même un respect plus prononcé du client que chez dji : le soft est en français !!!!

  3. de rajouter qu’en général le SAV Yuneec en France est injoignable par téléphone et ne répond pas aux mail, donc il vaut mieux ne vaut pas avoir un problème.
    j’ai deux Yuneec, un Q500 et viens d’acheter un Typhoon H car j’avais une grande confiance au SAV et
    les appareils sont très fiables!
    la pour avoir une info sur le Geofencing nada!!

    @Fred, le H est bloqué a 120 m altitude et 91 m de distances, c’est le cas sur la MANTIS Q ou tu a été obligé de le mettre au normes Française ?

  4. Lorsque j’ai vu qu’il allait sortir j’étais impatient….. venant d’un yuneec Q500 très stable et de très bonne qualité je me suis dit enfin un drone facile à transporter avec une super autonomie……et abordable.
    Quand j’ai découvert les premières vidéo sur YouTube et la stabilisation dégueulasse j’ai vite déchanté……
    Franchement ce drone avec une gimbal 3 axe ça aurait été intéressant… mais la… vraiment déçu de Yuneec…
    J’ai finalement trouvé un Dji spark fly more combo neuf à 460 euros sur un site Anglais……. est franchement j’en suis vraiment ravi…. un super drone……

  5. @ azbloc : Je suis allé à 100 m de hauteur, je n’ai pas poussé plus loin. Le logiciel donne une fourchette utilisable entre 20 et 500 m. En distance, je suis allé à 400 m. J’ai utilisé les paramètres de base.

  6. @Fred : ok, merci pour ces précisions, donc pas de blocage Geofencing / No Fly Zone.

    @Olivier, comme toi, dommage de ne pas l’avoir sortit avec une 3 axes, la Yuneec ce tire une balle dans le pied
    ce quad aurais été bien plus compétitif niveau prestations.

  7. @ azbloc : Non, non, je n’ai pas dit ça 🙂 Il y a du geofencing puisque la hauteur max est 500m dans l’interface et le manuel indique qu’il y a des NFZ. C’est juste que je n’ai pas volé dans des zones sensibles 🙂

  8. @Fred, désolé je me suis mal exprimé, tu n’à pas été bloqué par le géofencing/ NFZ avant la limite
    donnée par la réglementation Française qui est de 150 mètres d’altitude et distance en fonction de la vue.

    Moi, à l’heure actuelle sur mon Typhoon H, je suis limité a 119 mètres d’altitude et 92 mètres de distances alors que je vole dans une zone totalement libre.
    même en passant par l’interface TyphoonH GUI , je modifie ces paramètres et ne sont pas pris en compte et
    comme il est impossible d’avoir un interlocuteur SAV Yuneec France c’est compliqué a comprendre.
    Aux USA les Typhoon H sont bridé de cette manière, il faut contacter le SAV qui après réception d’une sorte de formulaire de décharge transmet un code/clé pour déverrouiller les paramètres Altitude et Distance.

    c’est cette information que j’aimerais avoir auprès de Rc-streamline, sachant que mon H480 a été acheté neuf, faut’il juste mettre a jours avec le dernier FW ou a t’il un problème!!

  9. @ azbloc ……. te souviens tu de ma colère à l’encontre de Yuneec il y quelques mois ….. et concernant le SAV précisément !!! tu m’avais répondu la chose suivante : …………

    « azbloc 27 Sep ’18 at 16 h 47 min
    @Laurent, tiens ! je suis surpris de tes commentaires au niveau de YUNEEC de son SAV qui est bien
    meilleur est nettement plus PRO que DJI et gratuit de surcrois s’il s’avère que le souci viens de la machine.

    je vole depuis 2015 avec cette marque,j’ai volé jusqu’à présent avec un Q500, jamais eu un seul souci sauf avec le premier que le SAV ma remplacé par un NEUF.
    je viens de passer au H480 PRO qui fonctionne a merveille, les mise à jours sont encore plus facile qu’avant,
    en plus il y a des mises en garde sur l’installation d’un firmware qu’il ne faut pas installer si un autre (bien référencé) y est, il y a même un patch correctif.
    je suis en contact avec l’entreprise Italienne situé a BOVES (IT), qui forme les Pompiers Italiens, ils ont une grosse flotte de H520 qu’il ont préféré a l’INSPIRE, d’ailleurs 4 ou 5 H520 ont servi a Gène pour contrôler les restes du pont Morandi.
    Je pense que si c’était vraiment des merdes comme tu décris le tiens, ils ne l’utiliserait pas.
    d’ailleurs avec l’INSPIRE ils sont souvent emmerdé a cause des NO FLY ZONE décrété par DJI.

    tout est subjectif mais c’est bien d’éviter de généraliser, d’ailleurs on entend pas souvent de plaintes sur les appareils Yuneec ce qui n’est pas le cas de DJI, c’est sur, on se plaint pas quant une machine marche bien et pose pas de soucis!! »

    Et je persiste et signe mes griefs à l’encontre de Yuneec !

  10. @Laurent, oui je me souviens bien des ce que j’avais écrits, et franchement je le pensait, je me suis planté!
    le SAV YUNEEC est bien plus réactif dans les autres pays, Angleterre, Allemagne (je vais les contacter) et USA, apparemment depuis que l’antenne SAV France est ouverte elle n’est pas en mesure d’assumer.

    peut être qu’ils nous lise et vont rectifier leur comportement! 😉

  11. Azbloc : Oui je t’avoue que c’est surtout dans l’espoir qu’ils nous lisent que je met un couo de pied dans la fourmilière ………
    J’ai pu expérimenter le SAV Français il y qq mois ……. inexistant !!! et la SAV Allemand, qui certes m’a répondu au premier coup mais suite à cela plus de nouvelles à mes demandes suivantes (qui concernaient le même problème).
    Ceci dit et pour être tout à fait objectif, et je suis d’accord avec toi sur ce coup là, DJI est au même niveau de nullité (ou presque) …. à peine un peu plus réactif …..

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