SPCMaker K1, le test

Premier décollage

J’ai utilisé des batteries 3S de 350 mAh pour mes vols. En mode stabilisé et en vue directe, le K1 décolle facilement. Il répond bien aux commandes, de manière vive et précise. C’est plutôt encourageant pour la suite. Les minuscules hélices Emax produisent un son fort, mais pas excessif. L’appareil semble assez puissant quand on pousse les gaz. L’appareil pèse 86 grammes, et les batteries que j’ai utilisées 36,5 grammes.

Réglages de la caméra

Le réglage de la caméra Split Mini V2 permet de choisir plusieurs paramètres. On y définit la définition vidéo : 1080p/60 fps, 1080p/50fps, 1080p/30fps, 720p/60fps. Ou encore le ratio de l’écran en mode FPV : 4:3 ou 16:9, les modes PAL ou NTSC. On peut aussi choisir d’activer ou pas le mode WDR, une sorte de HDR qui permet d’augmenter la dynamique des images pour « déboucher » des zones d’ombre et rehausser la luminosité. Les réglages sont assez faciles avec les 2 boutons, mais la tower chauffe beaucoup, au point de rendre les pressions successives un peu douloureuses.

Sensation en vol

Les réglages d’usine du K1 sont tout à fait satisfaisants ! L’appareil vole de manière propre, sans oscillations parasites. Il est capable de prendre de la hauteur très rapidement, de voler de manière rapide – même si l’inclinaison limitée de la caméra ne permet pas des accélérations folles. Le retour vidéo est agréable, sans souffrir d’une sensation de latence – mais il faut dire que mon niveau de pilotage ne me permet de pas de chercher à mettre le retour vidéo en défaut. Avec une batterie 3S 350 mAh, son autonomie est de 3 minutes en vol doux, 2 minutes avec des évolutions plus agressives.

L’enregistrement HD

Avant le décollage, il faut évidemment ne pas avoir oublié de placer une carte mémoire microSD dans le module de la Split Mini V2. Par défaut, l’enregistrement démarre automatiquement à l’allumage de la machine – mais cette fonction peut être désactivée. Il y a 2 témoins d’enregistrement : le premier est une diode bleue clignotante, le second est un point rouge clignotant dans le retour vidéo. Le résultat est très satisfaisant ! L’image en 1080p/60 est fluide, avec un débit suffisant (30 Mbps) qui évite les effets disgracieux d’un excès de compression. Le son est enregistré aussi. Il faut aimer la complainte stridente des moteurs…

La qualité des images ?

Je n’ai volé qu’en extérieur, un jour de vent assez fort avec du soleil, un jour de vent quasi nul mais temps couvert. La bonne nouvelle, c’est que l’effet parasite Jello est peu prononcé. Mais pas absent, et amplifié par les secousses des rafales de vent ainsi que les remises de gaz un peu fortes. La qualité des vidéos est globalement satisfaisante, mais l’image n’est pas totalement exempte de vibrations quand on y prête attention. Il faut dire qu’il est difficile de se débarrasser totalement de ces vibrations dans des vols en extérieur avec un appareil aussi léger.

WDR à grande vitesse…

WDR on

Avec le mode WDR désactivé et un peu de vitesse, les images restent nettes lorsque la luminosité est forte. Mais elles perdent en netteté quand la lumière est faible : on obtient un  effet de flou de mouvement, qui peut être sympa, mais pas toujours désirable. Avec le mode WDR activé, les images restent toujours nettes, mais les couleurs peuvent parfois sembler bizarres. A vous de bien choisir le mode WDR selon l’environnement et la luminosité.

Toujours nettes ?

WDR off

A vrai dire, les extrémités droite et gauche de l’image sont floues, avec ou sans WDR. Si l’enregistrement est interrompu brusquement, par un crash ou une perte d’alimentation, seules quelques secondes sont perdues. Le K1 est fourni avec des protections d’hélices, à placer sous les moteurs. Mais les vis fournies sont trop courtes pour cela, il faut donc vous en procurer de plus longues. Cela dit, ces protections sont dispensables : elles ne sont pas solides et ne tiendront pas longtemps, même en pratiquant des vols en intérieur à petite vitesse. A noter que l’on découvre, en dévissant les moteurs, qu’ils sont montés sur des rondelles fines en TPU, destinées à amortir les vibrations…

Les défauts

Si les hélices Emax Avan 2 pouces ont résisté à tous mes crashs, on peut s’inquiéter de l’exposition de la tower : elle risque de ne pas supporter longtemps de mauvais traitements. Pour cette raison, mais aussi parce que l’intérêt du K1 est de filmer de belles images, ce n’est pas un appareil destiné au FPV racing, mais à des vols freestyle et surtout freeride, plutôt « tranquilles ». Suite à un (petit) crash, le bouton qui sert à démarrer et arrêter l’enregistrement des vidéos a sauté – la faute aux composants un peu trop exposés.

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7 commentaires sur “SPCMaker K1, le test

  1. Mon premier regard fut effectivement cette tower FC bien trop exposée… Vraiment rédhibitoire pour moi.
    Dommage car ce nouveau montage BNF est indeniablement tentant.
    Merci Fred pour ce test !

  2. Bonjour,
    l’airmode ne rend pas les atterrissages plus difficiles ? Les batteries doivent dérouiller quand ça tape un peu.

  3. @ Olivier : Ca ne change pas grand-chose, et tu peux mettre l’Airmode sur un inter si tu veux le désactiver à la demande…

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