Happymodel Mantis85, le test

Il y a, à l’évidence, une tendance forte aux nano multirotors, des machines agressives mais qui tiennent dans la main. Elles passeraient facilement pour des jouets, mais il ne faut pas s’y tromper ! Le Mantis85 n’est pas du tout fait pour des vols en intérieur, il s’y sentirait bien trop à l’étroit. C’est une machine rapide pour voler dans de grands espaces. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notre que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Le Mantis85, comme son nom l’indique, mesure 8,5 cm de diagonale de moteur à moteur. C’est vraiment petit ! Les dimensions totales, hors hélices et antenne, sont de 8,6 x 8,4 x 3,1 cm. La structure est minimaliste : elle est composée d’une plaque inférieure en carbone de 2 mm d’épaisseur, et d’une plaque supérieure, toujours en carbone, mais fine et très ajourée. Les deux sont solidarisées par 2 entretoises à l’avant, et les mini entretoises de la tower qui regroupe l’électronique au centre de l’appareil. Le tout vous semble un peu léger face à un usage racer et ses inévitables crashs ? Happymodel a renforcé la structure avec deux pièces en aluminium qui longent l’appareil.

Au cœur du Mantis85 ?

On trouve une tower de 2 x 2 cm composée d’un ESC 4 en 1 de 6A sous BLheli_S en DShot600, surmonté par un contrôleur de vol Omnibus basé sur un processeur F4, flashé avec Betaflight 3.2.0 avec un OSD actif. Il est doté d’un connecteur microUSB facile d’accès. L’ESC pilote des moteurs brushless 1102 à 9000KV pour des hélices tripales de 4,8 cm soit 1,9 pouce (1935). A l’avant se trouve un combo pour le vol en immersion. Il repose sur une caméra 600TVL en NTSC avec un FOV de 120° associée à un émetteur vidéo 5,8 GHz de 48 canaux et d’une puissance de 25 mW avec une antenne dipôle. Ce combo est logé dans une pièce en plastique montée sur une charnière. Elle permet en théorie de gérer l’inclinaison de la caméra.

Fin du tour

Un buzzer est fixé sur la plaque supérieure, mais il n’y a pas de diode à bord du Mantis85. Une languette à l’arrière sert de support au récepteur radio. Sur l’appareil que j’ai testé, c’est un récepteur compatible FrSky en SBUS – mais pas de marque FrSky. Il est facile à mettre en œuvre, avec un bouton dédié à l’appairage, facile d’accès. Il est à la norme D8, donc compatible avec les radios EU et Non-EU. La batterie est prévue pour être installée sous l’appareil, avec un velcro (fourni). Happymodel en fournit un exemplaire, c’est une Lipo 2S 7,4V de 400 mAh et 30C avec une prise JST rouge. Le poids ? Le Mantis85 sans sa batterie pèse 56 grammes. La batterie ajoute 23,6 grammes.

Les réglages

Comme d’habitude, tout se passe avec Betaflight Configurator sur un ordinateur, via un câble USB. La configuration de la machine ne réserve pas de surprises particulières, tout est préréglé pour avoir le minimum de manipulations à réaliser. Il faut simplement choisir la méthode d’armement, les réglages des différents modes avec ou sans Airmode, vérifier que le Failsafe est bien configuré en cas de perte de liaison, radio, et choisir dans l’onglet OSD les informations à afficher à l’écran en immersion.

Premier décollage

Le Mantis85 décolle avec facilité, mais ce n’est pas non plus une fusée. Il produit un son assez fort, mais pas strident, plutôt étouffé. Les réglages des PID sont satisfaisants, puisqu’il est très stable. En modes stabilisés, il reste bien en place et tient un beau stationnaire sans problème. Attention si vous tentez un tonneau : le mouvement est très ample, et vous risquez de vous retrouver au sol si vous n’avez pas pris de suffisamment de hauteur. Avant de passer en immersion, il est préférable de pousser les Rates, de la valeur par défaut de 0,70 à 0,90 – mais cela dépend aussi de votre configuration radio. L’avantage ? Vous n’avez pas besoin de vous reconnecter à Betaflight Configurator, vous pouvez le faire avec l’OSD actif, depuis votre radiocommande avec le retour vidéo.

Passage en immersion

Les premiers vols du Mantis85 sont un peu déroutants. Le premier souci, c’est le fil d’alimentation de la batterie qui vient se prendre dans les hélices arrière. Il faut le fixer, avec un collier Rilsan (fourni), à l’un des bras arrière. Autre souci : la caméra vibre beaucoup. Serrer la vis et l’écrou de la charnière sur le support ne sert pas à grand-chose – et ce n’est pas facile, puisque les entretoises gênent l’accès. Il faut assurer un second point de fixation pour éviter les vibrations. Il n’y a pas trop le choix si on veut faire simple : il faut un autre collier de serrage pour solidariser l’antenne dipôle et la plaque carbone supérieure.

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2 commentaires sur “Happymodel Mantis85, le test

  1. TROP MIMI Celui-Là JE KIF.
    Dis-moi Fred pour la douane belge est-il obliger D’avoir le sigle CE sur mini-quad . au risque d’être sais!!

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