PowerVision PowerRay, le test

Il vole ! Ou presque… Car le PowerRay n’évolue pas dans les airs, cet engin est prévu pour plonger sous l’eau. Les spécialistes du domaine appellent ce type d’appareil un ROV, et plus précisément un ROUV : « Remotely Operated Underwater Vehicle ». On doit le PowerRay à la société PowerVision, qui propose aussi le PowerEgg (voir ici). Nous avons pu l’essayer pendant quelques semaines. Notez que le PowerRay, en version Wizard (la plus complète), nous a été prêté par la société PowerVision. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

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Tour du propriétaire

Le PowerRay est livré dans une belle valise renforcée, à roulettes, de 38 x 30 x 55 cm. A l’intérieur, on trouve le ROV, un appareil assez imposant, aux formes aérodynamiques. Il mesure 46,5 x 27 x 12,6 cm pour un poids de 3975 grammes. Ce qui surprend, par rapport à d’autres ROV du marché ? Il est totalement hermétique ! Pas d’ouverture pour placer une batterie, pas de trappe pour la caméra. Pourquoi ? Pour limiter au maximum les risques de fuite ! Les trois seules pièces amovibles sont un bouchon à retirer pour brancher le câble de liaison, un emplacement destiné à recevoir le sonar et un aimant pour un appât. L’arête dorsale est éclairée par des LED bleues.

Suite du tour

Dans la valise, on trouve la station de contrôle. C’est un boîtier à connecter à l’autre bout du câble de liaison. Elle fait office de borne wifi sur laquelle connecter votre smartphone ou votre tablette. Le câble, dans la version Wizard du PowerRay, est d’une longueur de 70 mètres ! Il prend un peu de place, forcément, mais son diamètre est de 4,2 mm seulement. Le pilotage est possible avec un mobile, mais PowerVision livre une radiocommande, tout-à-fait semblable à celle d’un appareil volant. Elle est accompagnée par un support pour fixer un smartphone ou une tablette. La profondeur jusqu’à laquelle le PowerRay est capable de plonger ? 30 mètres, selon la fiche technique. Pas mal !

Fin du tour

Dans la valise Wizard, PowerVision fournit le PowerSeeker Fishfinder, une demi-sphère à visser sous le PowerRay. C’est un sonar capable de détecter la profondeur et éventuellement des bancs de poissons. Le constructeur offre un masque, créé en collaboration avec Zeiss. Sympa, mais il s’agit simplement d’un support pour un smartphone – avec une optique Zeiss. Dans la valise, on trouve aussi un chargeur secteur. Il est doté de multiples connecteurs : un pour charger le PowerRay, un autre pour charger la station de contrôle, un microUSB pour charger la radiocommande. Un connecteur USB supplémentaire et un câble spécial permettent de charger le sonar Fishfinder.

Démarrage…

La mise en route est, sur le papier, très simple. Il suffit de brancher le câble sur le PowerRay (il s’allume tout seul), sur la station de contrôle (il faut l’allumer). L’appareil est d’ores et déjà opérationnel si vous désirez le piloter avec votre mobile. Il faut s’inscrire sur le site de PowerVision si ce n’est pas déjà fait, et télécharger l’application Vision+. Elle est disponible pour iOS et Android, et compatible avec le PowerRay, mais aussi le PowerEgg et le PowerEye. Et la radiocommande ? La connexion n’a pas fonctionné tout de suite. Il faut un peu de patience et reconnecter le matériel. La méthode est indiquée sur le site de la communauté d’utilisateurs powerray.fr ! Mais une fois ce petit souci résolu, tout fonctionne parfaitement !

Mise à l’eau

Vissez le PowerSeeker Fishfinder dans son réceptacle à l’avant, sous le PowerRay. Il s’allume tout seul au contact de l’eau. Vous pouvez forcer l’allumage en touchant les contacts avec une surface humide – la plupart du temps, placer les doigts est suffisant. Comme sur un multirotor, les moteurs doivent être armés. PowerVision indique qu’il ne faut le faire qu’une fois l’appareil immergé : les hélices ne doivent pas tourner à vide sous peine de faire griller les moteurs. Comment mettre à l’engin à l’eau ? Déposez-le si vous êtes suffisamment proche de la surface. Mais vous pouvez aussi le faire descendre en le tenant par son câble, il est suffisamment costaud pour supporter le poids du PowerRay. La fiche technique indique qu’il peut tenir une traction de 30 kilos. Une autre solution consiste à lancer l’appareil dans l’eau – mais ce n’est pas recommandé. Première constatation : l’engin flotte. Son câble aussi, d’ailleurs. Armez les moteurs, vous êtes prêt à plonger…

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11 commentaires sur “PowerVision PowerRay, le test

  1. Waouh, il m’irait bien pour explorer le lagon à Wallis.
    @ Fred : tu dis qu’il y a 2 hélices verticales en page 2.

  2. C’est cool mais beaucoup trop cher, dommage.

    Je pense qu’on peux ce faire un bon sous-marin djy en étant malin et bricoleur, si on part sur une bonne base.

    Futur projet en vue 🙂

  3. jetais déjà dégoutté de pas habiter en bord de mer….et maintenant je le suis encore plus !

  4. Une bonne pige sur un chouette produit qui sort des sentiers habituels, bonne pêche !
    Merci HM,
    Merci « Amiral Nocomp » pour l’invit’ au lac d’Annecy, mais perso avant d’aller voir sous la culotte, j’aime autant rester sur mon idée d’en faire le tour l’été prochain, avec une petite promenade en surface 😀

  5. Bon maintenant qu’il y a un produit grand public pour explorer les fonds marins, il reste plus qu’à attendre les ronds de cuir pour nous pondre des lois pour pas pouvoir en profiter: pas de plongée à plus de 2m, pas de plongée de nuit, pas de plongée si il y a des poissons…

  6. Bonjour, bravo pour le test, j’avais demandé à tester dans eaux Corse, et sur épaves mais il semblerait que Powervision aime les eaux vertes .. La limite des 30m est quand même assez rédhibitoire en ce qui me concerne. J’ai croisé le jouet au salon de la Plongée à Paris, mais pas son représentant !

    Je continuerais à faire le drone sous-marin moi même ..
    Cordialement
    Stéphan

  7. Je pense que c est le debut, et cela peut s averer interessant pour ceux qui aiment explorer les endroits de notre terre sous un oeil different 😉
    Moi, je trouve que c est cool, imaginer avec un bateau au millieu d un lac se faire plaisir a observer ce qu il se passe 20/25 metres en bas… c est un bon complement de notre FPV qui je le rappel nous aide a observer 30/40 metre plus haut… 😉

  8. J’en ai acheté un (version Wizard), ..il ne marchait pas,..après retour, j’en ai eu un autre, il a marché 1 heure et plus de retour vidéo. La plongée s’est faite dans le lagon calédonien par temps calme et -3m maxi. De la buée est apparue devant l’objectif et je ne peux plus extraire mes vidéos.. je renvoie cet appareil pour remboursement !, ce n’est pas encore au point. Très déçu!

  9. @ Rouas : Aie… Désolé d’entendre ça. Celui que j’ai eu en prêt et celui d’Hervé Pellarin commencent à avoir pas mal de plongées à leur actif, et de belles profondeurs, aussi bien dans de l’eau froide (lac) que dans une eau de piscine. Pas de buée, pas de pertes de vidéo… Bizarre ça 🙁

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