Passenger Drone

Vous connaissiez déjà le Ehang 184 et le Volocopter 2X. Dans le marché naissant des multirotors de transport de personnes, il va falloir désormais compter sur le Passenger Drone. Un engin à 8 rotors coaxiaux, donc un total de 16 hélices et 16 moteurs. Il pèse 240 kilos à vide, et 360 kilos au maximum, ce qui représente une charge utile de 120 kilos. Il peut accueillir 2 personnes – mais dans ce cas mieux vaut être de petit gabarit ! L’appareil est capable de voler à 60 km/h pendant 25 minutes. Il mesure 4,2 x 2,3 x 1,8 mètres.

A distance !

Le Passenger Drone est prévu pour être opéré à distance. Il est équipé d’un système de liaison en 4G LTE pour transmettre des informations de vol en temps réel, le contrôleur s’occupant de la stabilisation, de la position et du pilotage. Il est destiné à être intégré dans le trafic aérien classique avec un équipement ADS-B couplé au GPS. A tout moment, le contrôle peut être pris par la personne à bord, avec l’aide d’un joystick. Le fabricant assure que toutes les connexions embarquées sont en fibre optique, à l’exception des câbles d’alimentation, pour des réactions en temps réel et plus de sécurité.

Quand ? Combien ?

Les premiers tests ont démarré en mai 2017, avec différentes charges, des déclenchements volontaires de diverses pannes. C’est en août 2017 qu’ont eu lieu les premiers vols avec une personne à bord. Mais le constructeur n’a pas encore indiqué de date de disponibilité ni de prix… Le site officiel du Passenger Drone se trouve ici.

Crédit photos : Passenger Drone

Une vidéo promotionnelle

La vidéo du premier vol avec une personne à bord

D’autres photos

 

10 commentaires sur “Passenger Drone

  1. Pour ma part je miserais pas un kopeck sur l’avenir de la mobilité par drones.
    Sécurité, fiabilité, coût, conso absolument faramineuse, image de marque désastreuse, sentiment d’insécurité ressenti par l’occupant, comme par le piéton, avenir de la production électrique mondiale (demande en hausse, outil de production électrique à rénover d’urgence et choix énergétiques à faire au niveau des états etc etc) etc etc

    Résultat on se dirigera vers des solutions très très très élitistes et (donc) très marginales.
    Avec pour conséquence des coûts à l’avenant.

    Mais j’apprécie l’effort

  2. Moi ce qui me sidère à chaque fois c’est « OU » mettent-ils les batteries ?
    Quand on voit la place que prennent les accus sur nos petites machines et ce pour 10mn à peine de vol, ou sur les plus grandes pour 20mn de vol, accus qui représentent la moitié du poids de l’engin en vol…
    On peut se demander comment font-ils sur ce type d’engin pour les loger ?

  3. @ terry : 🙂 🙂 🙂
    Mais je sais pas pourquoi, j’ai l’impression que le P. Noël va se la jouer perso cette année, il va remplacer le truc en bois + rennes par du hightech 😉

  4. « Il est équipé d’un système de liaison en 4G LTE pour transmettre des informations de vol en temps réel »

    Alors la c’est pas gagné, pour un truc qui est censé se déplacer, il a pas intérêt à quitter la ville, et encore…

  5. C clair, il ne faut pas avoir froid aux yeux pour être passager de ça. Tu tends le bras, tu perds la main… combien de perches à selfie vont mourir avec ces engins.

    Ce que j’aimerai voir, et qui me rassurerai, c’est les vidéos des phases de recovery dans les tests sur différentes pannes.

    Ce que je ne comprends pas, vu que l’usage, et c’est marketé ainsi, se veut urbain, donc avec foule, pourquoi est ce qu’ils ne carènent pas les hélices? Ca va être Tchouc Tchouc la girafe à chaque atterrissage.

  6. bon le gars a quand même mis une casquette de sécurité et pour ses lunettes, je n’arrive pas bien voir mais ce ne doit pas être des lunettes standard.

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