Lanchi Monster 76, le test

Le Monster 76 est un tout petit appareil équipé de moteurs brushless, il est à peine plus imposant qu’un Tiny Whoop. Les précédentes expériences avec de petits nano racers brushless n’ont pas été couronnées de succès : les machines étaient fragiles et sous-motorisées. La bonne nouvelle, c’est que cet appareil évite les mini-moteurs de type 0703 pour préférer des 1104 à 8000KV. Cela suffira-t-il pour en faire un appareil intéressant ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Monster 76 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

La structure principale du Monster 76 est en forme de X, en carbone d’une épaisseur de 2 mm. Elle maintient les 4 moteurs brushless, des 1104 à 8000KV comme nous l’avons vu, pour des hélices tripales 1630 transparentes maintenues par deux vis. Les dimensions, hors hélices, batterie et antenne vidéo, sont de 7,7 x 7 x 5 cm. L’électronique de l’appareil est montée en tour, avec au premier étage un ESC 4 en 1 de 10A. Au deuxième étage, c’est le contrôleur de vol, un modèle F4 flashé sous Betaflight avec un OSD actif. Il est doté d’un connecteur microUSB facilement accessible. Encore au-dessus se trouve le récepteur radio 2,4 GHz, à la norme Flysky AFHDS 2A sur ce modèle de test. La tour est coiffée par le module combo FPV, qui comprend une caméra 700TVL grand angle et un émetteur vidéo 5,8 GHz de 25 mW et 48 canaux. L’antenne est de type dipôle, assez exposée aux chocs.

Fin du tour

On trouve, derrière le combo FPV, une plaque avec deux diodes et deux boutons. La batterie est prévue pour être placée sous le Monster 76, maintenue par un petit velcro. Avant même de décoller, on s’aperçoit qu’elle ne tient pas bien en place. Il est prudent de la sécuriser avec un peu d’antidérapant ou d’adhésif. La batterie livrée est une 2S 7,4V de 500 mAh (bien qu’aucune indication n’y figure), branchée sur une prise JST rouge. Elle est fournie avec un chargeur sur port USB. Le poids ? 52,6 grammes sans batterie. Laquelle ajoute 25,2 grammes pour un poids en ordre de vol de 77,8 grammes. L’appairage avec une radiocommande Flysky i6S est rapide, et le failsafe fonctionne. Petit tour dans Betaflight, présent en version 3.1.5, pour vérifier les affectations des voies, la manipulation pour l’armement et les changements de modes. On note que l’appareil est doté d’un buzzer.

Premier décollage

Comme d’habitude, je l’ai pratiqué en mode Angle stabilisé. Le Monster 76 est étonnamment pêchu, avec des moteurs plutôt bruyants. Il réagit bien aux sollicitations, avec sans doute même un peu trop de nervosité. On se prend au jeu et on tente vite de l’envoyer loin… mais il est si petit que l’on perd rapidement le sens de l’orientation. Problème : après une minute de vol à peine, l’appareil se met à dériver. Pas toujours dans la même direction, avec plus ou moins de prise d’inclinaison. On peut compenser un peu, et puis l’inclinaison parasite devient trop forte, obligeant à se poser. Il suffit de désarmer les moteurs puis de les réarmer pour que l’appareil retrouve son aplomb… et le perde à nouveau. Essai en mode Acro : le souci ne se manifeste pas.

Sensations en immersion

L’OSD à bord du Monster 76 est bien pratique pour surveiller la consommation, avoir une indication du temps de vol. Comme souvent, l’horizon artificiel est erroné : il le place à la verticale. Il suffit de le retirer de la liste des éléments affichés à l’écran. L’OSD est dit « actif », cela signifie qu’il est possible de procéder à des réglages avec pour interface le retour vidéo. Le Monster 76 décolle facilement et prend rapidement de la vitesse. Malgré sa petite taille, il n’est pas du tout fait pour des vols en appartement. Mais il permet de bien s’amuser en gymnase ou en extérieur, pourvu qu’il n’y ait pas trop de vent. La dérive parasite des modes stabilisés est totalement absente en mode Acro. Ouf ! Il n’est pas du tout recommandé de passer en 3S, même si l’ESC 4 en 1 et le contrôleur de vol sont compatibles, les moteurs risquent de ne pas survivre longtemps.

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9 commentaires sur “Lanchi Monster 76, le test

  1. Bonjour,

    Super article !
    Petite question : sur la FC, il y a t’il une sortie 3.3v pour y mettre un recepteur Spektum ?

    Bon week-end !
    Merci !

  2. Pour supprimer les vibrations il faut mettre des petits bout de scotch sur certaines pales, c’est a faire sur tout les modèles !

  3. @Fred et Erskine, mieux que les bouts de bandes collantes. Je vaporise de la peinture en bombe par fines couches successives jusqu’à obtenir l’équilibre recherché. Avantage: pas de relief disgracieux sur nos pâles et optimisation possible par fin polissage une fois la peinture sèche 🙂

  4. @Fred Pour équilibrer les mini pales je fais un test moteur puis je met un mini bout de scotch sur le bord d’attaque d’une pale puis je refait un test moteur et je vois si j’ai plus ou moins de bruit/vibrations. Il faut répéter la manip pour toutes les pales de tous les moteurs. ( certains utilisent une appli ou la blackbox pour connaitre les variations de vibrations mais moi je me contente de mon oreille et de ma main)

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