Dronestajob

Les particuliers ne peuvent pas pratiquer des activités commerciales avec un drone, vous le savez si vous lisez régulièrement Helicomicro. Mais il est parfois difficile de trouver un prestataire local capable de répondre à une demande de mission thématique.

Une vitrine pour les pros !

C’est pour cette raison qu’a été créée Dronestajob, une plateforme de mise en relation des donneurs d’ordres et des prestataires professionnels. Le service permet aux opérateurs de drones professionnels – la précision est importante puisqu’il n’est pas question d’encourager les pratiques illégales – de proposer une vitrine pour présenter leurs services, leurs compétences, leurs disponibilités, leurs tarifs. Il prend en charge les transactions avec le paiement en ligne, une assurance annulation, et offre un service de notation et de commentaires. Combien ça coûte ? « Dronestajob prélève une commission de 10 % auprès des opérateurs de drones et de 6 % auprès des donneurs d’ordre ». Le site officiel Dronestajob se trouve ici.

8 commentaires sur “Dronestajob

  1. D’après ce que je vois, c’est quand même une belle arnaque pour tout le monde.
    – Deja 16% de commission, faut pas abuser, c’est quasi autant que pour l’Etat (meme si c’est séparé en 2)
    – En regardant vite fait le site, le donneur d’ordre choisi un nombre d’heures de presta, paie sur le site sans jamais avoir parlé avec le prestataire (trop peur qu’il dealent entre eux, et ne passe pas par le site). Donc, y’a pas d’analyse de la demande, de verification de faisabilité, de devis en fonction tout ca, … T’as un prix horaire point
    – Autant, c’est bien de mettre en relation les différntes personnes, autant j’ai l’impression que le seul but pour eux est de recuperer un billet au passage, en la jouant à la Uber

  2. @Yannick: Leur plateforme dispose d’une messagerie interne qui permet aux deux parties de communiquer. Personne ne va commander une presta comme on réserve un taxi, c’est évident qu’il y aura échange entre eux pour parler du projet et tomber d’accord sur un prix final.

  3. @Jonathan, en survolant la plateforme (comme un drone, blague, humour, …), c’était pas l’impression que ca donnait, même si on peut laisser un premier message, ca a l’air seulement apres avoir demandé un nombre d’heures et payé sur la plateforme. Après, si c’est pas ça, tant mieux car c’est plus le presta qui fixe le nombre d’heures necessaires. Après, je dis pas que c’est forcement nul (l’idée est bonne et ca peut tjs faire un peu de pub, à tester), c’est plus le fonctionnement derrière qui me parait pas tres net.

  4. Système d’enchères à la baisse qui va plomber un peu plus une filière déjà bien entamée par un sureffectif considérable de boites sans avenir, dont 80% n’ont que très peu de travail et bradent leurs prix en désespoir de cause avant une disparition inéluctable.

    Il existe déjà plusieurs places de marché dédiées aux drones et se tenir à l’écart, c’est rester au dessus de la mêlée…

    C’est une classique plateforme d’intermédiation qui tond la laine sur le dos des utilisateurs sans réellement apporter de service, à part permettre une consultation massive des clients avec un minimum d’implication dans leur projet (souvent des clients problématiques par la suite), et pour corolaire des prestataires qui vont baisser leur froc pour afficher le tarif horaire (qui ne veut rien dire) le plus bas possible.

    Tout va bien, continuez le traitement…

  5. Perso je me suis inscrit et la plateforme est très bien foutue. Je confirme qu’on peut échanger tant qu’on veut avec un client via messagerie interne, et du coup ajuster son prix en fonction de la presta à venir.
    Ok ils prélèvent une commission de 10% en cas de transaction. Mais si ça me ramène du contrat, c’est win-win !

  6. Encore une plateforme de mise en relation, encore une manière de se faire du fric sur le dos des prestataires…

    16% de commission c’est énorme, on parle d’Uber, là c’est clairement du même acabit.

  7. Je partage le point de vue d’Olivier plus haut. Et quand on voit les tarifs proposés par certains opérateurs, on se demande comment les prestations peuvent être de qualité et assurer dans des conditions de sécurité.
    A mon sens, un système d’enchères qui tire la qualité et les tarifs à la baisse, à la sauce « Uber ». Les opérateurs de drones et clients risquent d’être perdants à ce jeu là. Le seul grand gagnant de l’histoire risque pourrait être la plateforme en question, avec sa commission de 16% ! De plus, aujourd’hui les grands donneurs d’ordres (SNCF, ENEDIS, Bouygues…) ont leurs propres télépilotes en interne, après avoir souvent profité de l’expertise des opérateurs pro qui les ont formé, voir proposent aussi leurs propres prestations en externe. Cas de la SNCF par exemple: http://www.sncf-reseau.fr/fr/a-propos/notre-strategie/les-drones-au-service-des-entreprises. On peut aussi évoquer Parrot qui se recentre sur le marché pro après sa déconvenue sur le marché des drones grand public avec ses services http://www.parrot-airsupport.com pour le bâtiment, sur le même principe que sa filiale Airinov.fr pour l’agriculture…. Tous ces types de services réduisent encore plus aujourd’hui, comme une véritable peau de chagrin, le marché des prestations pour les opérateurs pro. Pour rappel, un bon partenariat est une relation gagnant/gagnant, quand chacun y trouve son compte et le meilleur ciment pour pérenniser une activité. Ce qui ne semble pas être la logique retenue par ce type de mise en relation. Pour voir le résultat dans l’hôtellerie après quelques années de pratique: https://www.challenges.fr/entreprise/pourquoi-les-hoteliers-se-retournent-contre-booking-expedia-et-hotels-com_32792

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