Syma X8SW, le test

Les Phantom et leur innombrables concurrents, ce sont de séduisantes caméras volantes… mais il faut disposer d’un beau budget pour en acquérir un. Quand manquent les 500 € nécessaires pour un Phantom 3 Standard, ni même les 200 € d’un appareil d’entrée de gamme, comment faire ? On peut être tenté de s’offrir un X8SW de Syma, pour un peu plus de 100 €. Que vaut cette machine ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Le X8SW est plutôt imposant, d’un encombrement semblable à celui d’un Phantom. Ses formes sont assez similaires, il cultive la ressemblance avec une coque de couleur blanche immaculée. Ses dimensions sont de 36 centimètres en diagonale de moteur à moteur. Mais lorsqu’on le prend en main, on perçoit la différence : alors qu’un Phantom dépasse le kilo, le X8SW n’affiche pas plus de 595 grammes, en ordre de vol, sur la balance ! Pourquoi cette différence de poids ? Le X8SW adopte des composants d’entrée de gamme, comme des moteurs brushed, et se trouve dépourvu des outils électroniques de ses concurrents haut de gamme, comme le GPS, les caméras pour la détection d’obstacles, la nacelle stabilisée, etc. Ok, mais alors, il y a quoi à l’intérieur de cet appareil ?

La dotation

Il y a un contrôleur de vol qui repose sur des capteurs de type gyroscope et accéléromètres pour assurer la stabilité de l’appareil. Il y a aussi un baromètre altimétrique qui permet de maintenir une altitude constante. C’est à peu près tout du côté du pilotage. Le X8SW est équipé de moteurs brushed à engrenages. A la différence des précédents modèles de Sympa, ces engrenages ne sont pas visibles, protégés des chocs. Les hélices sont des modèles bipales de 23 cm de longueur, soit 9 pouces. Des symboles sur les extrémités des bras moteurs indiquent le sens de rotation des hélices. On s’attend que ce même symbole soit indiqué sur les hélices pour éviter toute confusion.

Mais non…

Sur les hélices, ce sont les lettres A ou B qui sont indiquées ! Dommage. Plus gênant, ces hélices ne sont pas munies de détrompeurs. Il est donc facile de les placer au mauvais endroit – et c’est ce qui m’est arrivé avant de faire les photos statiques de l’appareil. En fait, les lettres sont bel et bien indiquées du côté des moteurs, elles se trouvent sur les parties plastiques autour des axes, en tout petit. Pour terminer la fixation des hélices, il faut les faire tourner d’un cinquième de tour (une clé permet de faciliter la manipulation) et verrouiller avec un cône en plastique… facile à installer, mais pénible à retirer, avec de fragiles ergots.

Et puis…

Sous chaque bras se trouvent des parties en plastique transparent pour laisser passer la lumière des diodes. Des encoches permettent de fixer les 4 pieds du train d’atterrissage. Eux, à la différence des hélices, sont simples à retirer. La boite contient aussi 4 protections d’hélices, pensées pour être clipsées et retirées sans difficulté. A l’arrière de la machine se trouve la trappe pour la batterie. Il s’agit d’un modèle propriétaire – Syma a choisi la méthode DJI en enfermant une batterie dans un boitier… mais sans lui ajouter de fonctions spéciales. La seule raison de ce choix est de donc de contraindre les possesseurs de X8SW à acheter une batterie Syma. Il s’agit d’un modèle Lipo 2S 7,4V de 2000 mAh, qui pèse 126 grammes. Un chargeur est fourni dans la boite.

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