Quatre salons…
« Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop ! ». C’est le titre d’un post très intéressant de Gil Roy sur Aerobuzz.fr. Spécialiste de l’aviation générale, il constate que 2 salons drones sur les 4 prévus en France ont été reportés – ou abandonnés, l’avenir le dira. La faute à un marché un peu trop jeune encore ? Le post est à lire ici…
Ce que je constate, c’est que souvent, les salons pro servent à « jauger » la concurrence et à prendre son pouls.
C’est à celui qui débloquera le plus de moyens, le plus de supports, d’oriflammes, de machines à présenter qui montrera sa capacité à s’implanter, à s’appliquer…. bref… à démontrer à la concurrence qu’il « tient la route ».
Soi-disant.
Avec 10% de CA seulement concernant les prises de vues, une liste d’auto-entrepreneurs et TPE qui ne cesse de croître dans la liste recensée par la DGAC (on est passé de 800 acteurs à 1500 en moins de 10 mois et plus encore aujourd’hui..)…
… et des prix tirés vers le bas pour obtenir une prestation (parfois, c’est 80€ de l’heure avec toutes les difficultés du monde pour expliquer au client final qu’il ne s’agit pas de filmer pendant 1h mais de s’installer, régler, paramétrer puis…. filmer 10-15 mn – et encore – sans compter les frais de déplacement)….
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Selon l’article, 90M€ : drone de loisirs | 65M€ marché pro.
Dans ce contexte, mieux vaut offrir un salon ciblé « drones de loisirs » dans ses grandes largeurs avec des machines abordables pour débuter, de la démo grandeur nature à l’extérieur du salon, des rappels de réglementation pour tous, du nano-racer et du FPV à gogo (ben oui, pourquoi pas…) capable d’offrir des perspectives avenantes et hallucinantes au niveau d’une discipline de plus en plus qualifiée de sportive.
Ne jamais sous-estimer le regard du public susceptible d’endosser un jour le pilotage d’engins professionnels.