WLtoys V646, le test

Dsc_0044-600Et un nano quadricoptère de plus, un ! Depuis Hubsan Nano QX / Estes ProtoX, ce sont plusieurs dizaines d’appareils dérivés qui sont apparus chez les constructeurs chinois. Celui qui s’est démarqué de la concurrence est le CX-10 de Cheerson, avec sa coque façon « Phantom de DJI » aux belles courbes. Le V646 de WLtoys reprend le même principe : il ne laisse pas entrevoir la moindre électronique, l’appareil est habillé avec une coque en plastique. Plutôt réussie, d’ailleurs… Ce nano quadricoptère nous a été donné par la boutique Banggood. Comme à chaque test, à vous de nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement…

Tour du propriétaire

Nous l’avons vu, le V646 est protégé par une coque en plastique – plutôt épaisse et solide. Elle englobe les bras des moteurs et les moteurs eux-mêmes, avec des ajours qui permettent de laisser la chaleur se diffuser. Les extrémités des bras sont prolongées par des protections d’hélices, solidaires de la coque. Dsc_0040-600Sous l’appareil, toujours moulée dans la coque, se trouve une trappe au travers de laquelle on aperçoit la batterie. Mais elle n’est pas accessible. Sur la balance, le V646 s’affiche à 13,2 grammes. C’est plus que les 12,3 grammes du CX-10. L’appareil mesure 7 cm de côté pour 1,9 cm de hauteur, avec des hélices de 3 cm de diamètre. Il ne gagne aucune médaille du « plus petit » ou du « plus léger » par rapport à ses concurrents. A l’arrière figurent une prise pour la recharge de la batterie – elle est assurée par un câble de type USB – et un interrupteur.

Avant de décoller

Un coup d’œil au manuel… Quel manuel ? Il n’y en a pas de livré dans la boîte. Ce n’est pas un réel souci dans la mesure où l’engin se révèle d’une grande simplicité à l’usage. Dsc_0052-600Mais tout de même… Il faut recharger la batterie : comptez 25 minutes pour une pleine charge. Il faut aussi placer des piles dans la radiocommande (2 AA), laquelle est de technologie 2,4 GHz en mode 2 (gaz à gauche). Et de petit taille : elle est fonctionnelle mais pas vraiment agréable à l’usage. Pour être prêt au décollage, il faut allumer la radiocommande qui se met à bipper. Sur le V646, il faut pousser l’interrupteur vers la gauche. Les diodes clignotent, puis passent au fixe après quelques secondes, et la radiocommande arrête son bip (irritant, il faut le dire). A l’avant, ce sont deux diodes vertes – qui produisent une lueur verte puisqu’elles se trouvent dans une coque jaune (pour notre modèle d’essai). L’arrière est matérialisé par deux diodes rouges.

Premier vol

Poussez les gaz : le V646 décolle assez franchement, avec un peu de dérive qui se corrige vite avec les trims. Le stationnaire est très réussi, il ne demande que très peu d’intervention pour être maintenu. Les mouvements sont très doux, presque trop. Les débutants en seront ravis, puisque l’absence de nervosité permet d’évoluer sans stress, avec suffisamment de temps pour anticiper et corriger les erreurs de pilotage. Dsc_0015-600Les protections d’hélices font plutôt bien leur travail : si le V646 rencontre un mur à petite vitesse, il rebondit sans tomber. Envie de folie ? Appuyez sur le bouton de droite et donnez une direction : le V646 se lance dans une pirouette (tonneau ou looping) rapide. C’est amusant, ça produit son petit effet, mais on s’en lasse rapidement puisque la cabriole ne présente aucune difficulté. Elle est automatisée depuis l’exécution du mouvement jusqu’à la stabilisation à son issue. L’autonomie ? Aie aie aie. Le V646 vole pendant 3 minutes et 20 secondes, après quoi les diodes clignotent. 8 secondes plus tard, les moteurs se coupent, doucement mais sûrement. C’est une autonomie faible, d’autant que la batterie n’est pas amovible. Il faut donc attendre les 25 minutes de la recharge avant de redécoller. La portée ? Il a fonctionné à jusqu’à environ 30 mètres, soit à peu près jusqu’à la limite de la vue directe. En intérieur, il peine parfois à recevoir des ordres lorsqu’il se trouve derrière une structure en métal. Dans ce cas, les moteurs continuent à tourner pendant 2 secondes, puis se coupent.

La suite du test, c’est là.

64 commentaires sur “WLtoys V646, le test

  1. NEED
    C’est pour embêter un copain du club qui nous fait ch*** avec son hubsan x4 quand on vole avec nos indoor… gnarf gnarf gnarf!

  2. NEED !
    Je m’entraînes justes pour l’exemplaire du bebop pour lequel, j’en suis sur, vous ferez la même chose, hein ? :-p

  3. NEED aussi,
    Mon cheerson est cassé… j’hésite à en recommander un ou en prendre un d’une autre marque… ou alors les deux !!! 😉

  4. Need !!!! je m’entraine avec un Hubsan x4, et j’essaierai bien celui là avant de passer à plus « gros »
    Félicitations pour votre site et pour votre boulot, un vrai plaisir de vous lire
    Fred, un papier sur les drônes pour Noël ?

  5. Ils ont également un « Top Selling X6 » (JJRC 319) pour un bon prix (14,90 euros) : http://www.tomtop.com/top-selling-x6-2-4g-4ch-super-stable-flight-rc-mini-spider-quadcopter-toy-fy319-rm1773.html (pour la livraison, comptez un supplément de 3,32 euros sans suivi ou 4,22 euros avec un suivi). C’est un magasin chinois qui a déjà plusieurs années au compteur et qui est actif à la fois sur eBay. Apparemment, il vole super bien : http://www.youtube.com/watch?v=7UIXlfXd-Pc

  6. j’avoue je me laisserais bien tenter, mais plus par le cheerson 😉
    NEED celui-ci quand même 😀

  7. Need, parce que :
    Petit papa noel, quand tu descendras du ciel….à bord de ton petit WLToys, n’oublies pas de penser à moi….

  8. Super,c’est noël avant l’heure ! merci à vous et à Excel 😉 comme je l’ai écris à Fred tout récemment suite à l’annonce de ce gain, je suis complètement débutant dans le domaine des quadricoptères (mais pas dans celui de l’aéromodélisme) je m’y intéresse depuis peu, j’attends d’ailleurs avec impatience mon premier modèle commandé à Hong-Kong , un Top Selling X6 et j’étais en train de chercher un simulateur qui me permettrait de m’exercer sans tout casser dès le premier vol…
    Je sens que je vais bien m’amuser avec ce petit jouet
    Bon vent à votre petite équipe de passionnés et à tous les lecteurs de ce site.
    Au plaisir de vous lire

  9. J’ai déjà réussi à casser une hélice et les protections d’hélices à plusieurs reprises, le plastique de ce joujou est assez cassant mais en contrepartie on peut le recoller assez solidement à la colle époxy, j’en suis à ma quatrième réparation et l’engin fonctionne toujours parfaitement, mieux que le pilote semble-t’il…

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