senseFly eXom
senseFly, vous connaissez sans doute déjà, il s’agit d’un constructeur de drones aux vols automatiques, basé en Suisse, acquis par le français Parrot. En guise de démonstration des talents de l’eBee, une aile volante, senseFly avait réalisé un mapping 3D complet du mont Cervin (voir ici). La suite des outils volants destinés aux professionnels ? C’est un multirotor !
Mon nom est eXom
L’appareil vient d’être présenté à l’occasion du salon Intergeo 2014. Selon le PDG de senseFly, Jean-Chirstophe Zufferey, « eXom ne ressemble à aucun autre drone multirotor, c’est une plateforme d’imagerie entièrement intégrée plutôt qu’un simple engin volant radiocommandé avec des caméras à bord. Ce qui permet à son utilisateur de se concentrer sur son travail, pas sur le pilotage ». Allons bon, ceci ressemble fort à une bonne piqûre marketing. Peut-être, mais ce serait oublier que senseFly et Parrot partagent des technologies qui font sens lorsqu’elles sont réunies. La nacelle stabilisée que l’on trouve sur la plupart des multirotors du moment ? Oubliée, tout comme sur le futur Bebop de Parrot. A la place, bien en avant de l’appareil, se trouve la caméra TripleView.
TripleView ?
Oui, comme trois différentes caméras ! L’une s’occupe de la vidéo en haute définition, l’autre de clichés en très haute résolution, et la dernière de vues thermiques. Pas besoin de revenir au sol pour changer de caméra, les 3 sont embarquées simultanément. Le placement à l’avant permet de positionner la caméra sur un angle vertical de 270°. Ce qui autorise, par exemple, l’inspection de structures situées au-dessus de l’eXom.
Il est « aware »…
… comme dirait le grand philosophe belge JCVD. L’AR.Drone semble avoir été une inspiration : l’eXom s’offre les services de cinq capteurs à ultrasons pour être en mesure de détecter la distance qui le sépare d’éventuels obstacles. A cela s’ajoutent des avertissements de proximité et une enveloppe en fibre de carbone capable de protéger les rotors de l’appareil en cas de contact. senseFly propose deux modes de vol. Le « Interactive ScreenFly mode » permet de piloter en indiquant des points d’intérêt à l’écran, qui affiche le retour vidéo filmé depuis l’appareil. Le contrôleur de vol s’occupe du déplacement de l’appareil et de son positionnement pour que la caméra TripleView puisse opérer. Le « Autonomous mode » reprend le principe du eBee : le parcours est dessiné sur une carte, l’itinéraire est calculé pour que le vol soit entièrement automatisé. L’eXom décolle, réalise sa mission en prenant des photos et des vidéos, puis revient se poser. Est-ce le début de la fin de la profession « pilote de drones civils » ? Non à court terme parce que la loi française impose un pilote humain capable de prendre le contrôle de la machine à tout moment. Non à moyen terme dans la mesure où la technologie du tout automatique reste difficile à mettre en œuvre dans le cas d’appareils volants. Mais oui à long terme, sans aucun doute !
Quand, combien ?
senseFly n’a pas communiqué sur une date de disponibilité de la solution eXom, ni un prix – rappelons qu’il s’agit d’un appareil destiné à des usages professionnels, pas une machine disponible en magasin. Mais la porosité et l’échange de technologies entre les engins professionnels et grand public s’avère une excellente nouvelle !
Source : senseFly
Bonsoir,
On a une idée de la taille de la bestiole ?
FRED
http://geeko.lesoir.be/2015/01/05/ces-2015-parrot-devoile-son-nouveau-drone-lexom-quadcopter/
Helicomicro était un peu en avance 🙂 🙂
Juste de quelques j…mois lol 🙂
Tres sympa sur le papier mais je m’interroge sur sa stabilité !
Sur les videos , ce exom semble instable!
Quelqu’un à un retour d expérience à ce sujet!?