GPS, Wifi et caméras

flyawayLa hantise des pilotes de multirotors, surtout ceux équipés de Naza-M de DJI, c’est le fameux fly-away. Ca ne vous dit rien ? Pas besoin de l’avoir expérimenté pour en avoir froid dans le dos : le fly-away, c’est lorsque votre multirotor décide de son propre chef de partir loin, sans que vous ne puissiez en reprendre le contrôle. Quelle est la cause des fly-away ? Si on le savait, on pourrait les éviter… Mais voilà, leur cause reste généralement inconnue !

Les suppositions

Erreur de pilotage basique ? Contrôleur de vol perclus de bugs ? GPS qui ne se souvient plus de son adresse ? Gyroscope affolé par les éruptions solaires ? Accéléromètre qui veut établir un nouveau record du monde ? Vibrations de la structure dignes d’un sextoy aux stéroïdes ? Allez savoir. Il est probable que, comme dans le cas des crashs d’avions grandeur nature, les fly-away soient le résultat de plusieurs incidents qui s’enchaînent. Chacun d’entre eux n’étant pas grave en soi, mais la succession devenant rapidement incontrôlable. Un exemple ? Naza-MImaginez que vous décolliez avec un moteur qui a avalé de la terre. Le stationnaire fonctionne. Vous poussez les gaz à fond. Les vibrations deviennent fortes, mais vous ne vous en apercevez pas. L’accéléromètre tente de compenser, mais il est trompé par les vibrations et donne de l’inclinaison qui fait rapidement sortir l’appareil de la portée de la radiocommande. A ce moment, le contrôleur de vol s’aperçoit de la perte de connexion et demande à l’appareil de revenir se poser à son point de départ. Mais l’accéléromètre ne l’entend toujours pas de cette oreille électronique, et continue à perturber le vol. Le multirotor s’en va, avec un vol un peu fou, mix des ordres de l’outil de stabilisation perturbé par l’accéléromètre et de celui du RTH. La solution ? Avec un Naza-M, il faut passer en mode manuel pour récupérer le contrôle de l’appareil. Mais encore faut-il être suffisamment près pour voir encore l’engin, avoir configuré le mode manuel sur la radiocommande, et savoir piloter en mode manuel, bien sûr…

Et le GPS dans tout ça ?

spectrumEn règle générale, le GPS est opérationnel lorsque vous décollez – et vous pouvez en avoir confirmation avec les diodes. Et si, en vol, le GPS était perturbé ? Les caméras Wifi de type Gopro sont souvent au banc des accusés. Les Gopro, mais aussi toutes les concurrentes équipées d’une puce Wifi. Un graphique proposé par un posteur du forum RCgroups (voir sur ce fil de discussions) montrait une analyse de spectre montrant les chevauchements de bandes en 2,4 GHz, avec le Wifi d’une Gopro, la radiocommande d’un Phantom et la radiocommande Devo 10 de Walkera. Le résultat ? Il y a effectivement des chevauchements, mais les radiocommandes se débrouillent pour réaliser des sauts de fréquences pour limiter les interférences. Le principe de précaution prime, il vaut mieux couper le Wifi avant de décoller. Les constructeurs ont presque tous ajouté des avertissements en ce sens dans leurs notices d’emploi. Mais…

Si ce n’était pas (que) le Wifi ?

gpsandroidChez Helicomicro, nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour réaliser nos propres tests avec des radiocommandes. Mais nous avons procédé à une autre expérience : tenter de mesurer l’influence du Wifi sur la réception GPS. A la place d’un multirotor, nous avons utilisé un smartphone HTC One Mini sous Android, avec l’aide du logiciel GPS Test. La particularité des HTC One ? Leur coque est en aluminium intègre les antennes Wifi, NFC, Bluetooth et… GPS (voir ici). Parfait pour espérer une réception optimale. Regardez la vidéo de ces essais – réalisés de manière empirique. Ce qu’ils semblent montrer ? Avec la plupart des caméras, la réception des signaux GPS est très peu perturbée par la masse du boîtier et de son électronique. Mais lorsque la caméra est allumée, la qualité de la réception s’écroule ! Est-ce cela veut dire que le blindage des ondes est médiocre sur les caméras sportives ? Probablement. Il est beaucoup plus sensible avec une Gopro (2 ou 3) et une Mobius qu’avec une Garmin Virb.

Ca signifie quoi ?

Que le simple fait que les caméras soient allumées suffise pour perturber d’autres équipements électroniques situés à courte distance. Pas besoin d’allumer le Wifi, d’ailleurs l’allumage et l’extinction du Wifi (sur Gopro 3 par exemple) ne modifie pas la réception de manière probante. Que faut-il faire ? Nous avons, toujours de manière totalement empirique, emballé une Gopro 2 et une Mobius dans une feuille d’aluminium (alimentaire). Le résultat est plutôt encourageant, les perturbations sont limitées dans ce cas.

Que faut-il en retenir ? Qu’il faudrait procéder à des mesures scientifiques en laboratoire pour confirmer ces soucis. Que le Wifi ne semble pas perturber plus que cela la réception GPS (mais il est peut-être plus gênant pour les ondes 2,4 GHz de la radiocommande). Qu’un peu d’aluminium suffit pour diminuer les symptômes – attention toutefois, il faut veiller à ce que la caméra ne surchauffe pas une fois emballée dans sa couverture de survie…

La vidéo

35 commentaires sur “GPS, Wifi et caméras

  1. Bonjour ^^

    Content de pas avoir de « NAZA » sur mes bidules ni sur les prochains …. ( s’en vas en sifflotant —>[] 😉 )

    Bien amicalement

  2. C’est pas une histoire de Naza, c’est une histoire de FC « intégré » qui utilise des informations issues d’un accéléromètre, d’un gyroscope, d’un magnétomètre et d’un GPS…

    On entend beaucoup parler de flyaways en Phantom car il s’est énormément vendu, et donc que l’échantillon statistique est énorme.

  3. C’est de la pure taquinerie 😉 je n’est rien contre DJI ni le phantom 🙂 comme fred donne l’exemple d’un moteur qui à mangé de la terre … n’importe quelle FC (en auto) auras la même réaction .
    par contre se que je n’aime pas chez eux c’est surtout le prix ! mais sa n’enlève rien au qualité de la bête 😉

    Bien amicalement

  4. Oui, moi, je l’ai eu avec mon Parrot lors de mon second vol….
    D’un coté c’est rassurant que beaucoup de modèles ont le même problème mais de l’autre c’est flippant, car cela peut arriver à tout moment… sans comprendre pourquoi?

    Et priez de le récupérer sans dégâts…

  5. On va très vite arriver à des problématiques de « sûreté de fonctionnement » telles qu’on peut en rencontrer dans l’aviation, dans l’industrie nucléaire…

    Avec les solutions techniques que ça implique, comme la redondance des capteurs etc

  6. Mon h107c Hd était en train de filmer quand il est parti 3 fois en flyaway,
    Depuis il est qqe part dans la nature…
    Il est bien vrai que c’est flippant de ne pas pouvoir le ramener et de le voir partir TOUJOURS à l’opposé de nous!!!

  7. Aie aie aie, c’est vrais que sur You tube il y a plein de vidéo de dji phantom qui font du fly-away….

    Le drone ce suicide carrément, On dirais les Kamikaze de la 2eme guerre mondial, AH coïncidence Dji est Japonais ?!

    ça explique tout !!

    Mhuahahahahahha

  8. Petit avis de quelqu’un qui connait beaucoup mieux les gps que les drones.

    Afin d’avoir une position valide dans l’espace, il est nécessaire que le gps aie acquis valablement au moins trois satellites. Çà, c’est la théorie, car en pratique, cela dépend de votre récepteur gps. Certains récepteurs, afin de diminuer l’erreur de positionnement réclament 6 à 7 positions valides. (6 dans le cas du DJI selon la vidéo donnée par François)

    Ces satellites, tournants autour de la terre, forment ce que l’on appelle la constellation. Cette constellation est prédictible pour une position donnée à un temps donné.
    Voir: http://www.trimble.com/gnssplanningonline/#/Settings
    Si vous vous amusez, vous verrai que parfois le nombre de satellites visibles peut être moindre car il faut tenir compte des paramètres d’obstructions, et des satellites réellement opérationnels (en panne ou en maintenance : voir Service GPS Outages sur http://www.gps.gov/support/ ).

    Maintenant que fait le gps ou le software du drone quand la position devient invalide…. C’est peut-être là qu’est le problème.

    Une question à poser…..au constructeurs de drones.

    PS: Pour ma part, il n’y a pas d’interférence possible entre le 2.4GHz voir le 5.8GHz utilisé sur les drones.
    Le signal gps est 1.575,42 MHz, bien loin du 2.4GHz et du 5.8GHz. Et les puissances d’émission des fréquences des drones sont beaucoup trop faible.

  9. Comme je disais dans un autre fil, il est bon d’avoir quelqu’un à côté de soi pour mater en vue directe. Ca permet de le retrouver presque à coup sûr 🙂

  10. Les erreurs GPS que j’ai pu constater n’ont pas de lien avec l’activation ou pas d’un signal Wifi ou vidéo en 5,8 GHz, j’ai essayé les deux. En revanche, le simple fait d’allumer une caméra dépourvue de puce Wifi ou Bluetooth suffit pour mettre le GPS en panique. Je suppose qu’il s’agit de simples interférences radioélectriques…

    Pour la perte de position GPS, les constructeurs disent que ça a pour incidence de priver l’appareil des fonctions liées aux GPS : fixation à une position, à une latitude pour ceux qui ne reposent pas sur un baromètre altimétrique, et pas de RTH, remplacé par un posé sur placé. Ca, c’est la théorie, bien sûr 🙂

  11. C’est peut-être l’une des raisons qui ont conduit à son éviction de DJI 😉
    Y a-t-il une société protectrice des Gopro ?

  12. Ah non pas de SP de gopro! c’est trop beau de voir les vidéos sur Youtube des gens qui commentent leur flyaways, j’adore car j’imagine leur joie quand ils retrouvent leur machine 🙂

  13. Je viens d expérimenter un vol fou de mon x350 avec sa nouvelle gimbal…, debut impec, j envoi les gaz puis je vois le drone s eloigner dans ce petit vent sans pouvoir le contrôler !!!!!!! j ai l impression d avoir des commandes inversées, je tente le rth, rien, dernière solution baisser les gaz car je ne le vois plus (stress) progressivement…et prier !
    retrouvé a 300 metres, en entier. L ovni est tombé dans l herbe heureusement. Mais que c est t il passé ??? GPS semble fonctionné mais impossible de faire un stationnaire ou rth. j’ai un doute sur les manips faites sur la devo pour activer le tilt de la gimbal…obliger de tout reprendre a 0, tout remarche maintenant. Expérience qui fait réfléchir…

  14. « Maintenant que fait le gps ou le software du drone quand la position devient invalide…. C’est peut-être là qu’est le problème.
    Une question à poser…..au constructeurs de drones. »

    Ont appel cela le glitch GPS protection. cela et géré par le code arducopter mais pas par le matos dji.

    Voir ici: copter.ardupilot.com/wiki/gps-failsafe/

  15. Partage d’expériences. Quad (j’en ai 4 de 35à à 600). Controleur NAZA M V2, Lite, KK2 et feyiu-tech FYDOS. Chassis Q450, AGL600, tbs discovery. Il existe des ‘tracker GPS’ avec commande via SMS. En plus (donne de bons résultats pour moi), installer des ferrites sur les câbles vers ESC et/ou servo. Si VTX sur la machine, indispensable de monter un filtre sur l’alim (Fatshark).Les machines utilisent radio 2.4 9X avec module DJT de Frsky et original turnigy. J’ai testé sur le chassis TBS discovery sans le module ‘core’, plus VTX boscam 8ch 200mw, UBEC 112V vers 5V, IOSD DJI, NAZA M V2, RX V8FR-II (frsky), antenne VTX 3 x leafs, 4 x esc AFRO 30A, 2 x 4S 2200mah, et le ‘tracker gps’, mise en stationnaire de la machine, vidéo active (réception parfaite), appel du tracker via SMS, et réception de Longitude/latitude. La distance entre le tracker et le controleur NAZA est de 8cms, entre UBEC et tracker 13cms de UBEC, regroupé à l’avant caméra MOBIUS, UBEC, Antenne et caméra montée sur pan/tilt avec 1 servo. J’ai poussé le test en ajoutant une RX2701 de Walkera + Lipo 3S 800mah et utilisation de 2 radios la 9X et WK-2603, le tout fonctionne. Cela ne veut pas dire que je n’aurai jamais de problème d’interférence, mais depuis l’espacement des composants (chassis TBS discovery), installation des ferrites, filtre alim VTX, et le geotraceur, je suis plus confiant.

  16. Le controleur Feyiu-tech est HYPER sensible. Je n’ose plus l’utiliser, il est en vente à 80 euros. FYDOS complet avec Hornet, utilisé moins de 10 x. Avis aux amateurs. Thierry (BE)

  17. La seule fois ou j’ai vécu un flyaway, j’ai su d’ou ça venait.

    Je volais depuis le toit d’un centre commercial vide, un dimanche matin.

    La danse du sioux comme avant chaque vol, je décolle gentiment, dès que je me suis élevé suffisamment haut, le Phantom est parti d’un coup.

    Le fait d’être sorti de l’environnement métallique et de son environnement magnétique irrémédiablement différent de celui d’un environnement « normal » a engendré, je pense, une perte de sens du magnétomètre.

    Ce qui est par contre bizarre, c’est que le mode manuel n’a rien voulu savoir. Une fois parti, il est parti (ou alors étant a 45° j’ai pas su ou eu le temps de le redresser avant que le phantom aille se vautrer sur le goudron, engendrant une casse très onéreuse).

  18. Le magnétomètre sert à avoir un cap magnétique. Cela permet d’orienter le drone sans mouvement. Je ne sais pas comment sont programmée les centrales mais à partir du moment ou on a la position GPS actuelle et la position de décollage le soft peut « tirer » un trait entre les 2 points et le suivre pour retourner à la maison. Le magnétomètre permet d’orienter le drone directement vers le cap à prendre sans se déplacer. Sans, il faut un minimum de déplacement et de vitesse pour en déduire une route et se caler sur le cap RTH.

    En manuel à partir du moment où ta radio n’a pas perdu la liaison 2,4 Ghz tu dois pouvoir avoir la main et le ramener. ou alors bug dans le soft qui n’a pas enregistrer le basculement autonome–>manuel et tu n’as pas la main.

  19. Les perturbations électromagnétiques sont compliquées à trouver, il y a tellement de sources possibles et les ondes ne sont pas quelque chose de « carré » et béton ça dépend de plein de paramètres…
    Mais effectivement du scotch en cuivre (idéal) ou alu peut améliorer la chose sans aller vers la cage de Faraday.

  20. Autre chose, on ne parle jamais du vent, comme tout engin volant il a une « enveloppe » de vol, avec des limitations. Par exemple un vrai ULM est limité à 15 kts de vent de travers, ça veux dire que au dessus il devient dangereux voir incontrôlable.
    Vos (nos) drones ne sont pas exempts de ce genre de chose, s’il a beaucoup de vent dans la gueule il va avoir du mal à combattre les éléments, ce qui veux dire jusqu’à moteur à fond et continuer à reculer ( et donc batterie qui se vide plus vite …etc).
    Juste pour info l’aérologie c’est compliqué, vous pouvez avoir du vent du sud et vous dire OK c’est bon le vent va l’aider à revenir sauf que dans la couche où il se trouve le vent peut être quarement inversé…

  21. C’est là toute la limite des produits grand public, non,
    un drone ce n’est pas simple, et encore moins plug
    and play !
    La perte de signal GPS quand le HDOP devient trop bas
    cela arrive à tout aéronef, même grandeur, seule
    solution fail safe GPS qui active un alt hold ou un land..
    Redondance comme sur le PX4, sinon on peut rêver à
    des gyros laser qui permettent une nav à l’estime avec
    une précision métrique sur cent kilométres et ce
    sans avoir besoin de contact avec le monde extérieur,
    imbrouillable donc…

  22. J’ai vécu une situation identique, pas de vent contraire en début de vol, à 300m de point de départ et une altitude différente; des vents contraires. Impossible de ramener la machine. Donc effectivement il y a beaucoup de paramètre à prendre en compte. En tant que pilote d’ULM (Rans COYOTE) je pensais connaître le phénomène et pouvoir le gérer. Oubli de ma part, dans un ULM les perturbations sont immédiatement ressentie, ce qui facilite le pilotage comparé à un ‘drone’. Maintenant je prend d’énormes précaution, et je penses ajouter un ‘sensor’ (je ne sais encore lequel) pour me donner des infos au sol sur les vents que vit la machine. Le failsafe (avec RTH ne suffira pas). Un ‘landing » en urgence avec coordonnées Long/lat me semble une solution plus complète. J’ajoute cette semaine un enregistrement DVR à la réception (dont les données OSD). Je cherche ce sensor de vents qui devra évidemment être en dehors du flux des hélices – PAS EVIDENT)….. Si vous avez une idée ou solution, je/nous sommes preneur. Je ne me vois pas m’initier au FPV distance moyenne sans une telle aide. Bons vols. Thierry (BE)

  23. Bonjour j ai moi aussi eu un fly away avec mon phamtom v2 + h3-3d et gopro hero3+B
    wifi allumé… au décollage tout va bien jusqu’à ce que je perd totalement le contrôle, mais heureusement il est revenue seul devant ma porte.

  24. bonjour à tous,

    Je viens rapidement faire part des mes mésaventures avec le naza m v2.
    Je précise que je suis en contact avec DJI à ce sujet et qu’ils admettent avoir plusieurs cas de Fly away sur des machines non équipées de gps.

    Je dois cumuler 500 heures de vols sur différents drones et plus de 1000hr sur hélico. Je ne suis donc pas débutant. Je maîtrise parfaitement les ziozio quelque soit leur position par rapport à la mienne et en vol 3D sur mes hélico.

    J’ai monté un drone de toutes pièces il y a 10 mois et il était articulé autour d’un Naza-m V2. J’ai retiré il y peu de temps le GPS pour faire des vols avec le Max d’autonomie. J’ai passé de nombreuses heures à peaufiner les réglages dans l’assistant…etc

    Seulement voilà, même si j’ai pu faire de nombreux films avec ces derniers réglages, j’ai eu droit à un Fly away alors que le drone était à10m de moi. Il était en statio et s’est mis à partir en trombe à 45° sans aucune raison. Je n’ai activé aucun sélecteur sur la RC et j’étais en pleine forêt…à mille lieux de tout parasite probable. Pas de ligne à haute tension non plus. Pas de problème de réglage des gains/sensibilité quant à cette piste.
    Il a donc parcouru 200m à fond les ballons et a été sopé par un grand sapin. J’ai pu le récupérer et, miracle, il n’avait subi aucun dommage. Je prends peur et je décide de remplacer le naza-m V2 par un autre racheté neuf. Pour moi, la panne ne pouvait pas venir d’ailleurs.

    Le temps passe, je fais plusieurs dizaines de vols sans pépin…environ 70 heures….mais voilà qu’un beau matin il recommence à partir sans raison avec la même inclinaison que la première fois. Je tente trop tard de passer en mode manuel et donc rien à faire, il ne répond pas car déjà trop loin…certainement hors de portée. Je ne le retrouve pas ce coup ci et j’apprends à mes dépends la suite de l’histoire…par les gendarmes. Cette fois il parcours 5km et percute une voiture. Il casse la vitre conducteur et blesse la personne installée au volant (hélices carbones 12″). Elle a déposé plainte contre moi (mes coordonnées étaient inscrite sur le drone). Je suis actuellement en attente de jugement. J’aurais pu la tuer…je suis passé pas loin de la case prison.

    J’ai des contacts chez DJI qui reconnaissent que, selon leur recherches, les problèmes de Fly away ne mettraient pas en cause le GPS. Il semble que le problème vienne du gyroscope. Mon avocat tente d’ailleurs d leur faire porter la responsabilité de l’accident…à suivre.

    En bref, méfiez vous de votre plantom si vous en avez un ou de tout appareil équipé d’un Naza-m V2. Le Fly away ça n’arrive pas qu’aux newb. Pas d’erreur de pilotage en vue ni de parasites ou autres hypothèses impliquant une erreur de ma part. Le gyro du Naza est un pur danger, même s’il peut rester fiable durant des dizaines de vols, il peut dérailler sans prévenir et rendre votre engin incontrôlable.

  25. Salut à tous ! Je possède un v666 de chez WLToys, et celui ci n’étant équipé que d’un gyroscope et d’un accéléromètre, je me demandais si le fait de ne pas avoir de GPS minimiserait le risque de flyaway, car après avoir vu cet article j’hésite à mettre ma gopro dessus… Je me demandais aussi si il était mieux de la fixer sur le dessus ou sur le dessous, y aurait il des pros pour me conseiller ?
    Merci d’avance 😉

  26. Bonjour,
    J’ai cassé le filtre (ou vitre) de la caméra de mon Phantom 3 en la nettoyant sans doute un peu fort.
    Savez vous comment on peut en changer ?
    Merci de votre aide.

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