Immersion sur mini multicoptères épisode 3 : l’installation

Nous avons vu ici les bases du vol en immersion et quels étaient les composants à acquérir pour équiper un mini quadricoptère d’une caméra destinée au vol en immersion. Nous allons installer cette caméra, son émetteur et sa batterie sur le multicoptère.

Scotch, mon ami…

Il ne s’agit pas de whisky, mais bien d’un rouleau de scotch… Avec un multicoptère de petite taille, les ennemis du pilotage en immersion sont le poids du matériel embarqué, ainsi que les vibrations qui rendent l’image difficile à exploiter. Pas question, donc, d’ajouter une belle nacelle pour fixer solidement la caméra et pour réduire les vibrations. La solution la plus pratique consiste à réaliser le montage avec des bouts de scotch ! Cela permet aussi de retirer le tout rapidement pour voler sans caméra, ou pour placer l’équipement sur un autre appareil. Les scratchs, pour des engins de cette taille, ne sont pas efficaces : ils tiennent mal et engendrent des vibrations.

Spacewalker, notre multicoptère

Nous avons fixé la caméra sous le modèle Spacewalker de Walkera (voir le test ici). Les connecteurs et la batterie peuvent être placés juste à côté pour que le centre de gravité reste bas. Mais il est plus facile de les fixer sur le sommet du canopy – au risque de perdre un peu de stabilité en vol. Le poids des trois composants ? 10 grammes pour la caméra et son connecteur, 4 grammes pour le la prise d’alimentation et son connecteur, 4 grammes pour la batterie, pour un total de 18 grammes.

Boîtier récepteur miracle

L’écran qui fait partie de notre sélection se double d’un récepteur en 5,8 GHz, compatible avec la caméra. Il suffit de choisir le bon canal, à sélectionner sur la caméra à l’aide de switches, et sur le boîtier en appuyant sur la touche CH. L’antenne se déplie pour assurer une réception optimale. Ceci dit, « optimale » est un bien grand mot pour décrire une image parfois stable, souvent agitée par des parasites, de temps en temps totalement envahie par de la neige. Le constructeur de la caméra indique une portée de 400 mètres. A l’évidence, il fait preuve d’un optimisme en parfait décalage avec la réalité. Sans aucun obstacle, nous n’avons pas dépassé 20 mètres avec une image acceptable. Avec obstacle, les perturbations commencent à moins d’un mètre ! Il faut dire que l’antenne ridiculement petite de la caméra (un brin d’un centimètre à peine) ne doit pas aider pour assurer une portée correcte. Les réglages du boîtier indiquent un mode « rec » : il suffit en effet de placer une carte MicroSD dans la fente prévue à cet effet pour qu’il lance un enregistrement en continu de ce qui apparait à l’écran. Pratique pour conserver une trace de vos vols… Le boîtier dispose de sa propre batterie intégrée (et amovible). Il suffit de le brancher via un câble USB pour le recharger.

Les lunettes d’immersion

Nous avons choisi l’équipement de base de Fat Shark, soit des lunettes à écran LCD qui assurent une image de résolution 640 x 480 pixels. Pour les alimenter, nous avons ajouté une batterie… à brancher sur un paquet de fils qui cumulent des alimentations électriques et des câbles vidéo. Pas pratique du tout ! Car à tout cela, il faut encore ajouter un câble jack 3,5 mm à brancher dans les lunettes d’un côté, qui se termine par un jack 2,5 mm de l’autre côté, à insérer dans la prise AV Out du boîtier récepteur. Cela permet de transposer l’image affichée sur l’écran LCD vers les lunettes LCD. Les Fat Shark sont réglables pour augmenter ou diminuer la luminosité, ainsi que pour ajuster la focale à vos yeux. N’allez pas croire que vous allez profiter d’une image digne d’un Home Cinéma ! La qualité de la vidéo est correcte, mais sans plus…

 

Au prochain épisode ?

Les indispensables et incontournables réglages…

 

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