Incident entre un drone et un Canadair aux USA : le pilote du drone a été retrouvé

L’enquête pour retrouver le pilote responsable de l’incident entre un drone et un Canadair (Super Scooper) au-dessus des feux de Californie (voir ici) a avancé rapidement. Après avoir retrouvé un DJI Mini 3 Pro endommagé, les enquêteurs sont remontés jusqu’au pilote, a indiqué la branche californienne du Department Of Justice (DoJ).
Le pilote du drone ?
Il s’agit de Peter Akerman, est un californien de 56 ans (co-fondateur du studio de jeux vidéo Treyarch : Call of Duty) qui est allé garer sa voiture au dernier étage d’un parking de Santa Monica, probablement pour optimiser la portée radio et vidéo de son drone.

Selon le DoJ, il a fait décoller son appareil et l’a envoyé en direction de Pacific Palisades pour observer les dégâts causés par les incendies. Le drone a parcouru 2500 mètres avant d’entrer en collision avec le Canadair. De l’impact résultent un trou dans l’aile de 15 x 7,5 cm et une structure tordue. Les dégâts ont nécessité une immobilisation de l’appareil de lutte contre les incendies et des réparations chiffrées à $65 169. Le Canadair était un appareil prêté par le Québec.
Le pilote du drone a volé illégalement
Il a reconnu avoir pratiqué son vol de manière illégale. Il n’a sans doute pas trop eu le choix : les logs de son appareil ont parlé pour lui. Il a plaidé coupable dans une accusation d’utilisation dangereuse de son drone : une zone d’interdiction de vol avait été mise en place pour protéger les évolutions des secours, largement décrite dans les médias locaux, et il a piloté hors de vue directe.
Dans le cadre de sa reconnaissance des faits, il a accepté de payer l’intégralité des réparations du Canadair (au Québec) et d’effectuer 150 heures de travaux d’intérêt général destinés à aider les secours aux victimes des incendies californiens.
Le procureur américain par interim Joseph McNally, en charge de l’affaire, a déclaré : « Ces dommages causés au Super Scooper sont un brutal rappel que le pilotage de drones à proximité d’une zone d’évolution de secours constitue une menace extrême pour le personnel qui tente d’aider les gens et compromet la capacité globale de la police et des pompiers à mener leurs opérations. Comme le démontre cette affaire, nous traquerons les opérateurs de drones qui violent la loi et interfèrent avec le travail essentiel de nos premiers intervenants ».
Encore faut-il pouvoir traquer les pilotes de drones qui opèrent illégalement : les drones de 250 grammes ne diffusent pas leur position en temps réel. Par ailleurs, ceux de plus de 250 grammes peuvent ne pas le diffuser, involontairement ou dans un but malveillant. En Californie… comme dans le reste du monde !
Source : Department Of Justice
65 000 euros la plaque d’alu, la centaine de rivets et le pot de peinture rouge…..ils ont les mêmes escrocs que nous. Label aéro, label pognon ! Quand tu penses que la poignée d’ouverture de porte d’un helico Gazelle est identique à celle d’une 2CV mais « labellisée » aéro et donc 10 fois plus cher… Je ne dis pas qu’il ne faut pas y prêter attention, je dis juste que certains canards poussent le bouchon un peu loin….
je suis certain du poisson d’avril en avance , comment un bout de plastique de 250 grammes peut-il faire des dégâts à 65000 dollars, faut arrêter
@ pat : C’est le moment de te défaire de tes certitudes 😉