Fimi présente le Mini 3, une caméra volante de moins de 250 grammes

Rares sont les concurrents face au leader du marché DJI ! Fimi, une filiale de Xiaomi, est l’un d’eux. Son dernier-né est le Mini 3, un drone pliable de moins de 250 grammes.

Voilà qui annonce la couleur : il a exactement le même nom qu’un modèle de DJI ! Le but est donc d’aller piétiner ses plates-bandes…

La partie vidéo et photo ?

Le Mini 3, façon Fimi, repose sur un capteur Sony 1/2’’, plutôt de grande taille donc, capable de produire 48 mégapixels (sans doute avec une technologie de type Quadbayer). Il profite d’un composant qui optimise la captation en faible luminosité. L’optique assure un FOV de 79°. La caméra est montée sur une nacelle stabilisée sur 3 axes.

En vidéo, il filme en 4K (3840 x 2160) 16:9 jusqu’à 60 images par seconde. Les amateurs de belles images apprécieront de pouvoir aussi filmer en 30, 25 et 24 fps, pour correspondre à d’autres sources vidéo. Il prend aussi des photos en Jpg et en RAW (Dng). Fimi promet des timelapse en 8K et un zoom 6x numérique. Il n’y a pas de mémoire interne, i il faut ajouter une carte microSD (par vous-même).

La liaison radio et vidéo ?

La partie radio et vidéo, en 2,4 et 5,8 GHz, est assurée par la technologie SoLink de Fimi, qui promet une portée de 9 kilomètres et une latence de 120 millisecondes. On peut supposer que le constructeur fait preuve d’un peu d’optimisme avec ces chiffres.

Difficile de savoir si le Mini 3 est conforme à la réglementation radio européenne – c’est peu probable. La radiocommande est prévue pour accueillir un smartphone, Android ou iOS.

Des chiffres ?

Le Mini 3 de Fimi pèse 245 grammes en ordre de vol avec sa batterie standard (compati le X8 Mini V2) pour une autonomie, selon le constructeur, de 32 minutes. Ou 266 grammes avec la batterie Plus, pour 37 minutes d’autonomie. Les batteries profitent d’une charge rapide en USB-C.

La hauteur de vol maximale est fixée à 800 mètres, soit 300 mètres de plus chez DJI. L’appareil ne s’embarrasse pas de NFZ. Sa vitesse maximale est de 18 m/s, soit 65 km/h environ.

Des fonctions automatiques ?

Le Mini 3 s’appuie sur le positionnement GNSS (GPS, Galileo, BeiDou, Glonass) pour assurer le retour automatique au point de décollage (RTH). Il matérialise la position du point de décollage à l’écran pour retrouver facilement son chemin. Il propose aussi des fonctions de suivi pour automatiser le pilotage au-dessus de personnes et de véhicules. 

Une caméra sous l’appareil permet de réaliser des atterrissages de précision. Il automatise aussi la captation de panoramas et de vols qui reposent sur des points de passage (Waypoints). Fimi assure que le retour vidéo peut être streamé en live sur les plates-formes de réseaux sociaux. Enfin, il entend séduire les amateurs de vidéos sur smartphones avec un mode de caméra à la verticale (mais la fiche technique n’indique pas si la caméra se place effectivement à la verticale).

Et la réglementation ?

Le constructeur se contente d’affirmer que son Mini 3 n’a pas besoin d’être enregistré à la FAA ni de diffuser un Remote ID.

Fimi n’indique pas de conformité à une classe européenne. En Europe, le Mini 3 de Fimi est donc considéré comme un drone sans indication de classe mis sur le marché après le 1er janvier 2024. Ce qui signifie que son usage n’est malheureusement pas autorisé dans les pays membres de l’Union Européenne ! Aïe.

Le prix ?

Le Mini 3 est proposé à partir $299 directement sur le site de Fimi (port compris, mais hors taxes), avec une batterie (et une deuxième batterie Plus pendant une courte période promotionnelle).

Sa disponibilité est prévue, selon Fimi, pour début mai 2024.

D’autres photos

9 commentaires sur “Fimi présente le Mini 3, une caméra volante de moins de 250 grammes

  1. La radio a l’air dans les specs de ce qui se fait chez les autres et ils ont tous les marquages CE FCC puisique c’est généralement de la LTE p2p. Tu as d’autres informations sur la non-conformité ?

    Étonnant pour le marquage… Il y a peut-être une autre version qui arrive pour l’Europe.

  2. @ khancyr : Ils ne m’ont rien annoncé sur une éventuelle conformité.
    Après, aucun drone en 5,8 GHz analogique chez Fimi n’a respecté à ce jour les plages de fréquences européennes, malgré les logos CE. Je ne sais pas pour la puissance, mais je me doute un peu.

  3. Mais comment faire ce test s’il n’est pas autorisé à voler en Europe ?!

    A propos de test, rien de prévu pour le Hover X1 ? Là c’est vraiment quelque chose qui change par rapport à la série de drones apparus avec le BeBop 1 qui marquait le début d’une nouvelle « époque ».

  4. @ Nixo : J’ai eu aussi cette réponse, mais quand j’ai demandé le certificat de conformité, ils m’ont répondu « pas besoin ». Ca ne commence pas très bien, ça 😉

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