EASA : la mesure du son des drones utilisés en catégorie Spécifique hors scénarios EU

Pour les drones opérés en catégorie Spécifique hors des futurs scénarios européens, il faudra obtenir des autorisations d’exploitations de la part des autorités. Si elles le jugent nécessaire par rapport à l’environnement de vol, elles pourront imposer une évaluation des nuisances sonores. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a publié le 12 juin 2023 un document concernant les lignes directrices pour la mesure du son, faisant suite à une période de consultation publique. 

Les recommandations de l’EASA ?

Les lignes directrices sont prévues pour « fournir une méthode cohérente pour mesurer le bruit des aéronefs sans pilote (UA) avec une MTOM allant jusqu’à 600 kg. Cette méthode peut être appliquée sur différentes conceptions d’UA (multicoptères, aéronefs à voilure fixe, hélicoptères, avions à sustentation motorisée, etc.) et répond à deux procédures : une mesure en palier, et pour les conceptions permettant un vol stationnaire, une mesure en vol stationnaire ».

Pas facile…

La pratique des drones en catégorie Spécifique hors des scénarios européens va nécessiter un peu de travail. Car cette méthode « est le résultat de plusieurs années d’études sur le bruit UA menées par l’Agence, en tenant compte des aspects pratiques ainsi que de la perception humaine du bruit UA (psychoacoustique) ». Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer quelques formules utilisées dans le cadre de cette méthode.

Pour qui ?

« Ces lignes directrices peuvent être utilisées, par exemple, par les fabricants d’UAS, les exploitants ou les organismes de mesure du bruit, sur une base volontaire, pour établir les niveaux de bruit associés à des conceptions et des opérations particulières. Il est recommandé que les niveaux de bruit résultants soient communiqués à l’Agence, qui a l’intention de créer un référentiel public en ligne ».

Source : l’EASA