J’ai assisté à la formation FPV Masterclass de Stéphane Couchoud !

Peut-on devenir pilote professionnel en FPV ? Oui et non. Oui parce que vous connaissez sans doute des noms de pilote FPV stars des réseaux sociaux et du monde de l’audiovisuel. Non parce que ces stars se comptent sur les doigts des deux mains et, surtout, parce qu’être télépilote n’est en règle générale pas un métier, mais une compétence supplémentaire qui vient enrichir la pratique d’un métier.

Ce qui compte ?

C’est d’être en mesure de produire les images désirées par le client, de gérer la faisabilité réglementaire et technique, de savoir dire non à des demandes, de proposer le bon prix, d’être entrainé, d’avoir un matériel aux petits oignons et redondant, de savoir gérer la pression… 

Pour être opérationnel ?

La solution, c’est d’être conseillé par un professionnel reconnu. J’ai assisté à une formation FPV proposée par Stéphane Couchoud, l’un des maitres de l’image aérienne dynamique ! Il propose plusieurs formules sous la bannière FPV MasterShot, en partenariat avec The French Drone. La plus courte est le Workshop, sur une demi-journée, la plus complète est la formation Télépilote Pro avec son e-learning individuel. Celle que j’ai suivie est la version intermédiaire, le FPV Masterclass. 

Une journée de formation !

C’est un cursus en deux temps. La première partie est une demi-journée dans les locaux de The French Drone à Annecy avec Pierre-Nicolas Mazenot pour la complexe partie réglementation, et les conseils théoriques de Stéphane pour l’équipement et l’entrainement : matériel, réglages, simulateur. Il donne aussi des clés pour positionner le prix des prestations, un point essentiel pour assurer la pérennité de l’activité. 

La seconde partie ?

Elle se passe en extérieur, sur les hauteurs d’Annecy. Pierre-Nicolas Mazenot m’indiqué, en avant-première, que « de futures sessions se dérouleront aussi dans les locaux d’Hexadrone, près de Saint Etienne, avec une visite des ateliers ». Les démonstrations en vol, avec retour sur grand écran, sont destinées à montrer que de belles images ne sont probablement pas celles qui requièrent le pilotage le plus osé ni le plus engagé. Stéphane explique comment évaluer l’environnement de vol pour vérifier les liaisons radio et vidéo, pour comprendre la position d’éventuels obstacles. En quelques passages, il décrit avec son expérience de filmmaker des lignes qui permettent d’introduire et de finaliser des séquences. L’une des clés ? C’est de privilégier la simplicité !

Suis-je devenu un filmmaker FPV ?

Ah non, pas exactement, il me manque des heures et des heures d’entrainement. Mais j’ai engrangé énormément d’informations concrètes pendant cette journée de formation, notamment par un jeu de questions-réponses entre Stéphane et les participants. De quoi comprendre comment régler son matériel vidéo de manière optimale – il offre d’ailleurs son pack de LUT à l’issue de la formation, pour booster les images en post-production.

Est-ce que je recommande cette formation ?

Oui, sans aucun doute, elle est parfaitement adaptée si vous avez envie d’ajouter les tournages FPV à vos compétences professionnelles. Avec la bonne humeur, la volubilité et la gouaille inénarrable de Stéphane Couchoud, avec ses conseils avisés, surtout, la journée passe vite, très vite ! 

Le prix ? 

Les formations débutent à 350 €. Celle que j’ai suivie, la FPV MasterClass, est à 530 €, café et déjeuner compris… Les détails sur les formations, l’agenda et le formulaire d’inscription se trouvent ici ! Notez que le centre de formation The French Drone est certifié Qualiopi, et que les formations sont éligibles au CPF.

Une vidéo promotionnelle

4 commentaires sur “J’ai assisté à la formation FPV Masterclass de Stéphane Couchoud !

  1. Cpf, c’est cool.

    Bon par contre, j’ai du mal avec le parler de Stéphane, rapidement je zappe sur ses vidéos, cette gouaille, c’est pas mon délire, j’y arrive pas…

  2. super sympa ce retour, ça m’interpelle ! je n’ai ppour l’instant pas franchi le pas à passer le brevet de pilote pro (pour l’instant j’ai le brevet paramoteur, je vole en racer et je suis graphiste) car jusqu’à présent je trouvais que ce brevet était cher pour avoir en général une initiation qui répond à des réglementations qui changent trop souvent et qui n’apporte pas pour autant des notions qui permettent de développer une activité pro. Avec ce type de formation ça doit surement apporter beaucoup de pistes de développement. Par ailleurs on se fait souvent beaucoup de complexes en voyant des films de pro dont on pense qu’ils sont faits avec du matos inabordable. Ici investir 500 euros pour en économiser quelques milliers en ne se lançant pas n’importe comment dans des achats de matos inconsidérés ça peut être vraiment interressant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×