Caps : le multirotor destiné au transport d’une seule personne

Caps sur le salon Vivatech.

L’entreprise Caps a été créée par Paul Cassé, Kevin Louer et Pierre de Chateaubourg. C’est un projet qui consiste à créer un outil de transport monoplace pour s’affranchir du trafic au sol. Il passe par les airs, en reposant sur un multirotor sous lequel est placée une cabine. L’appareil est électrique, équipé d’un parachute. Un mockup était présenté sur le salon Vivatech 2021 à Paris.

Transports avec un coût réduit

Les créateurs du projet Caps parient sur la mise au point d’un outil au coût réduit, un à deux euros au kilomètre, avec un trajet figé entre une borne de départ, une borne d’arrivée, en empruntant des couloirs aériens. L’appareil gère automatiquement la charge de la batterie, en retournant à son centre de charge au besoin, de manière automatique.

Ce n’est pas pour tout de suite

Avant que les vols commerciaux ne soient possibles, il reste beaucoup de travail à effectuer du côté de la sécurité. De la réglementation, aussi, mais l’équipe de Caps devrait pouvoir s’appuyer sur les avancées de la réglementation européenne appliquée aux vols habités sans pilote : un règlement est prévu pour 2022. Quand Caps sera-t-il prêt ? A l’horizon 2026… Ou peut-être avant, pour les Jeux Olympiques de 2024. Faut-il croire dans la faisabilité matérielle et commerciale de ce projet ?

Crédits photos : Caps

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6 commentaires sur “Caps : le multirotor destiné au transport d’une seule personne

  1. Outre le multirotor , pour la navigation de point a point , il faudra mettre en place un système UTM ,un système anti-collision lidar ou optique ,régler l’histoire de la nuisance sonore ,et prouver niveau NRJ que cela est rentable a long terme. Aprés je suis pas contre ces truc là ,j’aimerai bien tester ,mais a grande série ,je sais pas si cela est pertinent . Et surtout le principal problème est la perception des gens : Est-ce que tu prendrais un avions sans pilote ou que avec 1 seul pilote ? Pour moi ,au final , sa serat la vrais application de c’est truc là moyen terme . Le problème c’est que Boeing a ruinée plusieurs année de travail sur ça avec leur accident de MCAS .
    Sinon ,ça me rappelle une sorte de drop lander d’un film de science fiction .

  2. Il n’y a ni besoin d’être ingénieur, ni économiste pour voir que c’est de la merde

  3. @rubignole oui, mais il y a tellement de fonds qui cherchent a s’investir dans des startup sans aucune analyse technique mais qui parient sur la découverte de la pépite parmi les bouses qui remboursera tous les investissements pourris… Au bout du compte c’est le createur du produit qui empoche la mise et se remunere durant quelques années le temps de l’illusion.
    La boite coule en ayant consommé tous les appels de fond et se recreera plus tard avec un autre produit en beneficiant du savoir faire acquis.
    pour les investisseurs, entre les dilutions, les faux espoirs et la campagne marketing de la « pepite » il y aura laissé ses espoirs de PV ..

  4. J’aime bien que juste en fonction du design, la perception du produit change !
    Pour Ehang les gens adore, ici les gens ont peur pourtant les deux sont et font la même chose

  5. @albin , après on vit dans un monde de marketing et de flute dans le domaine technique ou un ingénieur ou Doctorant gagneras mieux sa vie en faisant du marketing ou de la flute que de l’ingénierie hardcore .Maintenant ,le R&D coutent cher ,y a des jalons qui ne sont pas encore passé et qui sont pas sexy dans le milieux civil ! Maintenant en étant cynique ,je crois au R&D militaire , qui ont un lot d’expérience non négligeable , K-max et MQ-8 ,dans les non occidentaux doit avoir des trucs ,mais je crois pas a la rupture techno brutal .

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