Eachine Cvatar 120 4S, le test

Premier décollage

Le Cvatar 120 4S est livré sans batterie. La fiche technique préconise des Lipos 4S de 550 à 1000 mAh. J’ai donc utilisé des 850 et des 1000 mAh lors de mes vols. Avec les hélices en « push », il est important de vérifier la surface de décollage. Car il est facile de bloquer l’une des hélices au moment de pousser les gaz, au risque de griller un moteur ou l’ESC 4 en 1. Il faut donc veiller à placer l’appareil sur une surface bien plane au décollage. Le Cvatar 120 répond bien à la commande des gaz, il monte facilement. Il est stable : on le maintient très facilement en vol stationnaire, sans devoir batailler, y compris en mode Acro. Il est en revanche très bruyant ! Comme avec la plupart des Cinewhoop, vous ne passerez pas inaperçu si vous volez à proximité de personnes…

Le retour vidéo ?

La caméra Nano2 de RunCam propose une image correcte – pour de l’analogique. Reste que pour voler en présence d’obstacles fins comme de petites branches d’arbres, le retour vidéo ne facilite pas l’évitement. L’émetteur vidéo, en revanche, est plutôt satisfaisant puisqu’il permet une portée correcte de 150 mètres environ en environnement dégagé et en 25 mW. En poussant la puissance d’émission, si vous pilotez à un endroit où c’est autorisé, on peut aller beaucoup plus loin. Je me suis arrêté à plus 500 mètres, une distance au-delà de laquelle mon observateur perdait l’appareil de vue. La caméra FPV est orientable à volonté, vers le haut (et vers le bas). C’est une bonne nouvelle, puisque le Cvatar 120 prend beaucoup d’angle lorsqu’il accélère.

Sensations en vol

En intérieur, les réactions de l’appareil sont saines, agréables, avec très peu d’inertie dans les commandes. En extérieur, le retour vidéo donne l’impression que l’appareil se dandine et le retour vidéo vibre. Un peu si le vent est faible, beaucoup s’il est plus fort. La prise au vent des protections d’hélices est assez forte : si vous volez avec un vent de travers, le Cvatar 120 sera très incliné ! L’appareil est capable de belles accélérations, mais cette version 4S n’est tout de même pas un monstre de puissance. Tant que les vols sont doux et souples, pas de souci. Mais s’il faut une remise des gaz rapide, il arrive souvent que l’appareil parte en embardée. C’est le cas lors d’un dive, mais aussi pour éviter un obstacle. Je suppose que la version 6S du Cvatar 120 est moins sensible à ces glissades intempestives. La version 4S est donc principalement prévue pour des vols en intérieur ou avec un vent très faible.

Installer une caméra HD à bord

Avec le support pour fixation GoPro en TPU (6,7 grammes) fourni dans la boite, il est facile d’installer une caméra GoPro sur le Cvatar 120… ou toute autre caméra, pourvu qu’elle soit dotée d’un support compatible GoPro. Sympa, pratique, mais les GoPro Hero 6, 7, 8, et plus encore la 9 sont trop lourdes pour le drone. Il décolle, mais on le sent à la peine, le bruit est assourdissant et les moteurs chauffent. Le Cvatar 120 est donc prévu pour des caméras un peu plus légères, les fameuses GoPro Naked débarrassées de leur boitier et de leur batterie (voir ici). Je n’avais pas de GoPro Naked pour essayer, j’ai donc installé une SMO 4K de BetaFPV (voir le test ici) à bord. Le résultat est très sympa en intérieur : la stabilisation Flowstate de cette caméra permet d’obtenir des images réussies – si vous pilotez de manière douce.

En extérieur ?

Le résultat est beaucoup moins satisfaisant… Les vibrations ne sont pas absorbées par la stabilisation Flowstate de Insta360. Même si le vent est faible, on constate des parasites sur l’image de type Jello. Il y a sans doute moyen de réduire ces vibrations, par exemple avec l’ajout d’un filtre ND et en réduisant le nombre d’images par seconde. A noter que 2 des 4 vis pour installer le support de fixation GoPro en TPU sont fixées dans le plastique des ducts… et s’arrachent très facilement ! Si vous voulez installer une caméra SMO 4K de BetaFPV ou un GoPro, sachez que le support pour caméra Naked de Diatone s’insère parfaitement à l’avant de l’appareil, fixé avec une encoche et 2 vis seulement, celles qui mordent à l’avant dans les entretoises. Le meilleur résultat, je l’ai obtenu en installant une caméra Insta360 GO à bord, pourtant sans précautions particulières : un simple support autocollant à picots de 3M placé à l’avant de l’appareil pour fixer un support en TPU. Mais le résultat plafonne en 1920 x 1080p à 25 images par seconde.

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